Chapitre quinzième.

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4 septembre 2012
Londres

Après le travail, sur le chemin de l'université un tas de questions se bousculaient dans ma tête, toute la nuit je n'avais cessé de penser aux informations que j'avais découvertes la veille. Ce qui avait pour conséquence mon complet manque de sommeil.
Je marchai tel un zombie dans les rues bondées de Londres. Arrivée à l'université, je me dirigeai vers la classe affichée sur mon emploi du temps. Devant celle-ci se trouvait Ann, la blonde qui s'était assise à côté de moi la veille, qui  s'apprêtait à entrer.

-          Tiens, bonjour Amber.

-          Hm ... Bonjour. Je suis en retard ?

-          Non, ne t'inquiète pas, suis-moi.

Nous entrâmes toutes les deux, le professeur n'était pas encore là. Comme la veille Ann vint s'asseoir à côté de moi, je sus tout de suite que ce n'était pas pour  mieux faire ma connaissance, quand elle commença à me parler de Ruby.

-          Je t'ai encore vu avec Ruby Davis hier.

-          C'est fort possible étant donné que je me trouvais avec elle, ronchonnai-je.

-          Tu ne devrais pas.

La moutarde commençait largement à me monter au nez, je détestai ce genre de personnes qui se croyait permit de tout faire et tout dire.

-          Je ne pense pas que l'on se connaisse assez pour que tu puisses me donner ce genre de conseils.

-          C'est toi qui vois.

Puis elle leva le menton d'un air totalement ridicule. Cette fille n'allait certainement pas être mon amie.

***

J’attendais l'heure de la sortie avec impatience, il fallait absolument que je trouve Ruby.
Quand la sonnerie retentit, je me levai en vitesse, attrapai mon sac et sortis de la salle. Je n'eus pas beaucoup de mal à la trouver, avec sa tignasse rousses et ses habits foncés elle se démarquait bien des autres élèves.

-          Ruby !

Elle se retourna et me regarda, je sus qu'elle m'avait reconnu, mais aucun sourire ne coupa son visage.

-          Amber, si je me souviens bien.

-          C'est ça. Je peux te parler ?

-          J'imagine que je n'ai pas le choix, qu'est-ce que tu veux ?

-          Eh bien hier je t'ai dit que je préférais me faire une propre opinion de toi. Je ne sais pas si c'est la bonne solution ou non, mais j'ai fait des recherches sur ...toi.

-          J'aime bien l'honnêteté, mais qui te permet de faire ça ?

Je vis ses sourcils se froncer et son regard s'assombrir. Mais malgré tout je pris mon courage à deux mains.

-          Je voulais savoir pourquoi Ann n'arrêtait pas de me déconseiller de rester avec toi.

-          Cette dinde.

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