Chapitre XXXIV : Un souvenir comme une promesse ✔

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- C'est Hélène qui a manigancé tout ça.

- Tu crois ?

- J'aurais dû m'en douter ! Pourquoi est-ce que je suis si idiote bon sang ? criait Jessica Holmes en colère contre son propre aveuglément. J'ai inventé ce personnage de toutes pièces ! Je savais qu'elle ferait tout pour récupérer le Médaillon, mais j'ai été naïve parce que je pensais que mentir était contre sa nature ... J'ai cru qu'elle tiendrait la promesse qu'on s'était faite !

- Tu ne pouvais pas le savoir Jess, la main de Caleb se posa sur son épaule en un geste rassurant.

- Au contraire j'aurais dû le savoir.

Les adolescents avaient l'impression d'être les héros d'un mauvais film. Ils étaient encore dans la cage d'escaliers des Rossel, qui se méfiaient d'eux comme de la peste.

Des lumières bleus et rouges éclairaient la pièce à intervalles régulières par la petite fenêtre exilée sur le coin d'un mur.

Ni Jessica, ni Caleb, ne voulaient jeter un coup d'œil à travers celle-ci. Inutile de désespérer en constatant qu'il y avait, très certainement, des dizaines peut-être même des centaines de policiers à leurs trousses.

Et puis, aller à la fenêtre pour assouvir une curiosité dangereuse équivaudrait à dévoiler leur position, et Jessica ne souhaitait pas se prendre une balle en pleine figure. La jolie blonde se demandait sérieusement si les forces de l'ordre sortaient aussi de son bouquin. Elle espérait que ce soit le cas.

- Comment elle a fait pour nous envoyer des images qui n'ont jamais existées, ça je me le demande, murmura Caleb presque plus intrigué par le piège d'Hélène qu'effrayé par la perceptive qu'ils croupiraient le reste de leur misérable vie, dans une cellule sombre et miteuse.

Là encore, Jessica n'avait jamais eu l'idée de donner à son personnage des compétences géniales en Photoshop et en effets spéciaux !

« Mademoiselle Jessica Holmes et Monsieur O'Connell, vous êtes cernés toute tentative de fuite de votre part pourra se solder par un " ouvrez le feu ". Rendez- vous sans faire de vagues et rien ne tournera à la catastrophe. »

La voix masculine sortie d'un ou de plusieurs haut-parleurs quelques étages en dessous, se fit entendre une nouvelle fois dans la cage d'escaliers des Rossel.

- Jess on doit pas rester là, murmura Caleb. Il faut qu'on s'échappe et qu'on sauve Sara des griffes d'Hélène. Si c'est elle l'investigatrice de tout ce merdier, Sara doit vite s'enfuir.

Jessica était touchée par le fait que Caleb prenne la sécurité de Sara à cœur, mais pour l'instant elle ne tenait pas la première place dans ses pensées. Elle voulait juste sortir d'ici le plus vite possible. Mais comment ?

Même si elle n'entendait pas le bruit caractéristique des hélices fendant le vent, Jessica se doutait que les forces de l'ordre patrouillaient aussi dans le ciel.

- Le toit, on oublie, répondit l'écrivaine en secouant la tête. Ne reste que le sous-sol ... S'il y'en a un.

Caleb prit des risques et jeta un coup d'œil par la fenêtre. Les forces de l'ordre étaient là. Au total, il comptait près de quatre voitures et deux camions, sans compter ce qui se trouvait derrière un pan de mur qui lui obstruait la vue. Ils n'avaient aucune chance de s'en sortir !

- Il y a d'anciennes chambres de bonnes inoccupées à l'étage, proposa Jessica en se souvenant de l'époque où elle s'était amusée à les visiter avec Sara lorsqu'elles étaient jeunes. C'est un bordel sans nom là-bas. On pourrait peut-être se cacher et attendent qu'ils partent pour sortir.

Au delà des motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant