Le ciel
Ne s'étirait pas à perte de vue,
Quelques immeubles en grignotaient
Les contours devenus flous
Par le crépuscule qui s'éclipsait.
Ta silhouette au charme inconnu
S'appesantissait avec les ombres,
Dans la nuit qui s'esquissait,
Tu paraissais si fragile
Qu'un instant j'ai cru te rêver.
L'orange et le violet se disputaient
Le fragment du monde
Qui se réjouissait d'être ton arrière-plan
Dans un dernier élan du jour,
Le voilà serti d'oiseaux qui s'envolent
Parure noir sur fond flamboyant,
Quelques fils électriques tanguent sous le vent.
J'ai peut-être fait le pas de trop,
Te voilà qui juchée sur ton vélo,
Part égarer ta silhouette dans la nuit,
Tes phares, un vibrato de lumière
Le cliquetis de tes roues, un trémolo
Voilà Strasbourg qui s'émerveille
Du poétique de chacun de tes gestes.
Tout tremblait d'un irrépressible
Que j'ai chéri quelques instants,
Quelques vers pour toi, l'inconnue du crépuscule,
Une ode à la poésie qui hantait tes parages
Un poème pour souvenir d'un doux mirage.
VOUS LISEZ
Poésie fugitive
PoetryQuelques mots qui s'étirent sur le papier blanc pour saisir l'éphémère beauté de la poésie qui arpente ce monde à la nuit tombée. Recueil en vers libres. J'écris les étincelles de poésie que mon coeur aperçoit, les sentiments qui me noient ou m'il...