Dans un monde bouleversé par une énigmatique parade astrale en l'an 2161, Quincy, un jeune garçon, se retrouve entraîné dans un destin paradoxal. Cette parade céleste a profondément marqué l'histoire de l'humanité, laissant derrière elle des millier...
Isogaï avait enlevé ses lunettes. Il le regarda dans les yeux.
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— J'ai connu mieux ouais... Avoua-t-il la larme à l'œil.
— Tu crois que la gaufre était empoisonnée ?
— C'est évident, quelqu'un a essayé de me tuer... Ce pauvre homme qui n'avait rien demandé est mort à ma place ! Se crispa-t-il frustré.
— Tu n'y es pour rien Isogaï, d'un côté c'est mieux que ce soit tombé sur lui, il ne lui restait pas beaucoup de temps à vivre. Tu devrais plutôt t'inquiéter de savoir qui a fait ça et de trouver le coupable. Insista Quincy.
Isogaï respira un coup et s'essuya les yeux.
— T'as sans doute raison. Au fait, je te dois des excuses.
— Pourquoi ça ?
— Quand on s'est rencontrés tu m'as fait comprendre que tu tenais vraiment à ne pas te faire remarquer, et que tu avais même fait des sacrifices pour ça, sauf que à cause de moi, à plusieurs reprises tu as attiré l'attention sur toi, comme c'est le cas maintenant, que vont dire les autres passagers sur nous après ça ?
Quincy s'approcha de lui et lui posa une main chaleureuse sur l'épaule.
— Ne t'en fais pas ! Je te considère comme un ami. Et, si je t'en voulais, tu crois que je serais venu voir si tu vas bien après ça ? Tu n'as pas d'excuses à faire à qui que ce soit, et crois-moi je comprends bien tes sentiments dans cette situation. Le rassura Quincy.
— Tu veux parler de notre sang ? Ou du fait qu'on t'accuse de meurtre toi aussi ?
— Hm, les deux.
— Je te remercie Quin, ça me touche ce que tu dis et c'est cool d'avoir quelqu'un sur qui compter comme toi.
Le capitaine entra dans la salle de réception en apprenant ce qu'il venait de se passer.
— Mille millions de mille sabords ! Il se passe quoi ici vice-capitaine ?! Demanda-t-il de sa voix rauque.
Les passagers se retournèrent étonnés par cette appellation.
— Cet homme vient de mourir en mangeant une gaufre ! éluda Jaison.
— Tu veux dire qu'il s'est étouffé ? Se consterna le marin.
— Euh non, à vrai dire je pense que quelqu'un a tenté d'empoisonner celui à qui la gaufre était normalement destinée, quelqu'un a essayé d'attenter à la vie de Isogaï votre serviteur qui a sauvé votre navire de la tempête ! Mais voilà que cet homme a mangé sa part... Nous ne pouvons pas rester les bras croisés ! S'exclama le vice-capitaine d'un ton théâtral.
— Oui, bien parlé ! Je te charge d'enquêter dans ce cas ! Je ne peux pas tolérer qu'il y ait un assassin sur ma belle et noble caravelle !
— D'accord, mais que fait-on du corps ? Demanda Jaison affolé.
