13.

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Elle ressemble à une fille mais c'est une flamme.

- Il en est hors de question ! M'opposais-je.
- Vladimir calme toi tu sais très bien que quand ton père prend une décision il ne revient pas dessus.
- IL EST HORS DE QUESTION QUE J'ÉPOUSE MA PROPRE COUSINE !
- Enfin Vladimir,Polina n'est pas un si mauvais parti
- J'ai dis non
- Mais

Je coupai mon oncle d'un geste de la main au moment où une douce créature fit irruption dans mon bureau.
Au bout de la pièce se trouvait la jeune américaine.
Elle s'avança vers moi tout en me fixant.Ses longues jambes exécutaient des mouvements fermes, presque militaire.
Elle s'arrêta juste en face de mon bureau et,perchée sur ses hauts talons elle restait pourtant immobile.
Ses yeux bruns étaient posés sur moi,ils étaient encadrés par des longs cheveux aux boucles rebelles qui donnaient envie de les peigner à la main.
Son petit corps était habillé d'un simple top muni d'une jupe,cet accoutrement était une réelle provocation. Jamais une femme ne s'était présentée à moi autrement que vêtue d'une robe.
Sa jupe évasée se terminait au milieu de ses cuisses charnues.
On ne pouvait pas dire qu'elle était grosses mais dire qu'elle avait un corps de mannequin aurait été mentir.
C'était loin d'être la plus belle femme qui m'ait été donné de voir pourtant quelque chose la rendait différente,agréable à regarder.
Je retroussai mes manches et elle passa sa langue sur ses lèvres.
Sa lèvre inférieure était plus charnue que celle du haut.
Quand elle humidifia ses lèvres je me sentis à l'étroit dans mon pantalon.

Calme toi Vladimir c'est juste une femme comme tu en as baisé des centaines de fois.

- Asseyez vous je vous en prie,brisais-je le silence électrique.

Elle s'exécuta et prit place dans le grand fauteuil dans le coin à ma droite.

- Alors comme ça mademoiselle Rosefield vous vous jouez de mes hommes de mains

Je m'attendais à une réaction de sa part,des joues rouges,les yeux aux sol,quoi que ce soit mais rien ne vint.Elle était impassible tel les gardes rouges de la reine que j'avais vu petit devant Buckingham palace.

- Combien de temps déjà ? Un jour ?
- Sept,me corrigea-t-elle.

S'enfuir était déjà un exploit en soit mais réussir à se cacher de mes hommes pendant toute une semaine était un vrai miracle.
Quand Ivan m'avait informé que la fille c'était échappée j'avais d'abord voulu la tuer.C'était d'ailleurs l'ordre que je leur avait donné.Mais quand,le lendemain,ils ne l'avaient toujours pas récupérée,mes ordres avaient changés.
J'étais intrigué par cette fille qui jouait à cache cache avec Ivan pendant aussi longtemps.

Je souris remarquant qu'elle m'avait dit cela telle une provocation,aspirant à toucher mon honneur.
En réalité c'était mon égo qui en avait pris un coup.
Comment une lycéenne,une fille qui plus est,avait réussi à me fuir dans mon pays alors qu'elle ne savait rien de la Russie ?

- C'est exact

Je me levai,poussé par le besoin de me rapprocher de ce miracle ambulant.Je fis le tour de mon bureau et vint me poster juste en face d'elle.

- Dites moi pourquoi je ne pourrai tout simplement pas vous tuez pour cet affront ?
- Si vous aviez voulu me tuer vous l'auriez déjà fait je me trompes ?

J'étais amusé par ce petit bout de femme rebelle.
A l'acoutumée,les femmes se soumettaient instinctivement à moi espérant très certainement à ce que je craque pour la bonne petite épouse soumise.
Jamais ce n'était arrivé. D'une part parce que je détestais les soumises et d'autre part parce que je n'étais pas du genre à tomber amoureux.
A part de la souffrance des autres.

Je me pencha près d'elle.Mes lèvres frôlèrent sa peau froide et sensible.

- Peut être que je veux juste vous sautez Élisabeth, affirmais-je.

Elle se raidit sous l'effet de mon langage.
Enfin une réaction.

- Si c'est le cas vous perdez votre temps vous n'êtes pas mon type d'homme,dit-il en se levant.

Elle me tourna le dos et sous sa jupe large je devinai un postérieur rond et ferme.
Soudain,perdu dans la contemplation de ses attributs,je ne la vis pas se stopper et tourner légèrement sa tête.

- Surtout que j'ai entendu dire qu'elle ne dépassait pas la barre des dix centimètres

Sur cette dernière provocation elle disparu dans le couloir.
J'étais partagé entre l'envie de la rattraper pour la faire mienne dans ce même couloir et l'envie de lui montrer ce qu'il en coûte de me défier ainsi.

Elle lui ressemble tellement,me dis-je amèrement.

Je fis signe à un de mes gars de s'avancer.

- Je veux que tu mettes mes trois meilleurs hommes sur cette fille,je veux tout savoir sur elle.

Je me levai mais mon oncle m'interpella.

- Cette gamine elle n'a pas froid aux yeux,elle
- Pas maintenant mon oncle,j'ai d'autre chose à faire,le coupais-je.

Et sur ce,je sortis de mon bureau.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant