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C'est pas parce qu'il t'a remplacée qu'il t'a forcément oubliée.

Tatiana se leva lentement et,au moment où je cru qu'elle allait m'attaquer,elle tourna sur elle même et sortit de la salle.
Rubis trottina pour la rattraper tandis que,petit à petit, la salle à manger se vida.A la fin,il ne resta plus que moi et Vladimir.
Je me levai de ma chaise pour sortir également mais, au moment où je passai devant lui,Vladimir me tint le bras.

Il a du culot celui-là.

Sans même lui jeter un regard,je dégageai mon bras de sa prise et me dirigeai vers l'escalier.
Soudain,je me retrouvai collée contre le mur.Je le sentis se coller contre mon dos et ainsi m'empêcher de m'enfuir.

- Dégage Vladimir
- Je te veux Elisabeth, grogne-t-il.
- Va voir ta pute

Je remuai le bassin pour essayer de sortir mais tout ce que je récoltai ce fut qu'il se colla encore plus contre moi.

- Arrête de remuer ainsi ça ne fait que m'exciter encore plus,murmura-t-il dû voix rauque.

Le sang quitta mon visage face à ses paroles crues et mon cœur battit à la chamade quand il se colla encore plus contre mon corps fébrile.
Je sentis son désir contre mon postérieur et son érection se fit plus pressante,presque jusqu'à me faire mal.
Il se rapprocha encore plus jusqu'au moment où il n'y ait plus aucun espace entre nous,tous les millimètres qui nous séparaient était désormais remplis par nos deux corps en fusion.

- Tu ne comprends pas bien,commence-t-il.

Il décolla ses mains du mur avant de les poser de chaque cotés de mes hanches.

- Je te veux toi

Doucement,il avança du bout des doigts jusqu'à ma taille.

- Je veux chaque parties de ton corps.

Mon souffle s'affola quand il remonta ses mains jusqu'à mes seins.

- Je veux que tu sois à moi

Il caressa ma poitrine en s'élevant jusqu'à mes épaules.

- Je veux être le seul qui te fasse rire.

Une de ses mains plongea jusqu'à mon bas ventre tandis que l'autre stagna juste en dessous de mes seins.

- Va ... va voir Ru ... Rubis, arrivais-je rudement à sortir.

Il soupira et son souffle chaud s'écrasa contre ma nuque,réchauffant encore plus mon sang déjà en ébullition.

- Bête enfant,m'injuria-t-il. Tu n'écoutes donc pas quand je te dis que c'est toi que je veux ? Rubis n'est rien pour moi,j'essayais juste de t'oublier.

Je me tus ne sachant pas comment réagir.

- Je suis censé te haïr et me voilà entrain de te désirer.

À travers le tissus,son pouce commença à caresser la base de mes seins.

- Je suis dangereux pour toi, murmure-t-il.Je devrais te laisser partir et pourtant égoïstement je prends le risque de te garder.

Il embrassa ma clavicule et son toucher me fit frémir.
Il se décolla légèrement et je profitai de cette brèche pour me retourner et lui faire face.
Je plantai mon regard dans le sien luisant de désir.
A l'intérieur de ses yeux sombres j'y décelai une lueur animal,presque féline.
Il s'humecta les lèvres sans pour autant me quitter du regard.Je sentis le rouge me monter aux joues face à cette scène des plus sexy,je cru bien que j'allais fondre sur place.
Puis,avec une lenteur inhumainement cruelle,il se pencha vers moi et déposa ses lèvres humides sur les miennes.
De surprise j'entrouvis la bouche et,il profita de ce moment pour enfoncer sa langue dans celle-ci.
Il noua cette dernière autour de ma langue lui imposant une cadence inhumaine.
Sans m'en rendre compte,je gémis contre sa bouche et il avala le son tel un met exquis.
De nouveau,il me plaqua rudement le dos contre le mur avant de se coller entièrement contre mon corps en feu.
Il ondula contre mon bassin et,ce mouvement si érotique,me fit lâcher une longue plainte.Jamais de toute ma vie mon corps n'avait été dévoré par un tel désire.
Instinctivement,je passais mes mains dans ses cheveux lorsqu'il ondula de nouveau contre moi.
C'était tellement cruel de me faire ainsi gémir de plaisir uniquement en frottant son érection contre moi.
Soudain,ses mains quittèrent mes hanches pour se poser sur mes fesses.L'instant d'après il me souleva par ces dernières mes forçant à entourer mes jambes contre lui.

Pourtant la magie du moment avait été brisée par ce simple geste.
Je me dégageai de lui et le força à me déposer au sol.
Il me dévisagea les yeux plein d'incompréhension,je cru bien que j'allais pleurer.
C'était ignoble de se dire que quelqu'un pourrait tomber uniquement parce qu'il vous porte.
Moi et mes soixante-cinq kilos nous étions fait pour rester à jamais au sol.
Quand il m'avait soulevée j'ai bien cru qu'il allait me sortir une remarque assassine comme j'en avais déjà entendue des centaines,pourtant il n'avait rien dit et ça,c'était pire que tout.
Un regard en silence était presque aussi douloureux que des paroles.

Pourtant,loin d'être rebuté,il m'attira vers lui.

La protégée du diable.Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum