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Je préfère mourir avec mes principes que vivre avec les leurs.

Le temps me semblait infini et les heures devenues des siècles.Sans n'avoir d'autres choses à voir que les quatres murs en béton de ma cellule, je gardais une fébrile notion du temps grâce aux repas qu'on m'apportait une fois par jour.J'en avais reçu trois depuis qu'on m'avait violemment jetée dans cette antichambre de l'enfer.

Trois longs jours que je ne savais même pas ce qui allait advenir de moi.
J'avais beau faire ma dure, ici je me faisais petite.
Manque de courage ou lâcheté je ne sais pas,mais ce que je savais c'est que ces gens là étaient capables de me faire du mal.

Tout à coup,la petite porte s'ouvrit laissant entrer deux hommes monstrueusement grands.A grands pas ils s'approchèrent de moi avant de me forcer à me mettre debout.

- Ne me touchez pas,ralais-je.

Je dégageai leurs mains sales de mon corps et me mis debout seule,sans l'aide de personne.Puis,sans que je mis attende,une nouvelle personne fit son entrée dans ma petite cellule.
Quand je la vis,j'eus envie de lui sauter dessus pour lui arracher ses extensions.

C'est d'ailleurs ce que je fis, juste avant d'être rattrapée par les gardes auxquels j'avais pu échapper l'espace d'un instant grâce à l'effet de surprise.
Je me pris une paire de claque par les des gardes mais je n'en n'avais que faire,rien que voir cette fille habillée comme une princesse en jupe crayon et t-shirt à décolleté noir j'avais envie de lui enfoncer mon poing en pleine tête.

- SALOPE ! Hurlais-je.C'EST FACILE DE SE TENIR DEBOUT QUAND ON EST PROTÉGÉE VIENS DEVANT MOI SEULE SI T'ES UNE FEMME !

Elle ricana et j'eus d'autant plus l'envie de la mettre dans le coma.

- Malheureusement pour toi chérie,Benedikt et Dorofey sont bien présents en chaire et en os.
- T'es vraiment une sale garce.
- NON ! Hurla-t-elle hystérique.Vladimir est à moi,il a toujours été à moi et puis tu es arrivée.

Sans que je puisses me contrôler,je me mis à rire ce qui l'agaça au plus au point.

- ÇA SUFFIT !
- Vieille folle aux chats, réussis-je à dire entre deux rires,tu penses vraiment que Vladimir a un jour voulu t'épouser ? Il ne sait même pas que tu existes.

Elle s'approcha de moi,claquant ses talons sur le sol à chaque pas.Arrivée à ma hauteur,elle me tint le visage d'une seule main.

- C'est dommage mais maintenant que tu es dans une cellule la voie est libre.

Bizarrement là je ne rigolai plus du tout.

Polina était une sale garce mais elle avait raison,j'étais enfermée et elle dehors.

Sale moche.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant