91.

135K 8.8K 861
                                    

C'est pas des morts qu'il faut avoir peur c'est des vivants.

Pour la première fois de ma vie,j'eus peur de rentrer dans cette vieille usine désaffectée.C'était un des principaux lieux où se rassemblaient mes hommes présent à Moscou,c'était d'ailleurs un des seuls bâtiments que je fréquentais.Vu de l'extérieur,il ressemblait plus à un amas de taules abandonné mais à l'intérieur y œuvraient les membres les plus hauts gradés.Mes hommes de confiances travaillaient ensemble comme dans une véritable fourmilière.
Quand j'entrai à l'intérieur,mon inquiétude avait laissé place à mon éternel masque impassible.
Sur mon chemin,tous les hommes,mes hommes,me saluèrent.J'entrais dans la salle,où était gardé le fameux prisonniers,d'une traite.

J'étais de ceux qui préférait arracher le pansement directement.

Endormis,pieds et poings liés à une chaise en bois,ce molosse n'avait pas fière allure.Dans la pièce j'avais posté cinq gardes juste pour être sûr que ce salop ne m'échappe pas.

- Debout là dedans ! M'exclamais-je un brin sadique.

Il ouvrit les yeux d'un coup et les ouvrit encore plus grands quand il me vit.
Il sentait la peur à des kilomètres à la ronde,je détestais ça.Je détestais les gens comme lui,ceux qui jouaient les hommes mais
assumaient comme un enfant.

- Alors Dorofey,je vais t'expliquer ce qui va se passer.Toi,tu as essayé de violer ma copine mais vois-tu je sais que tu as agis sous les ordres de quelqu'un.Je veux simplement son nom et je te laisserai gentillement repartir.

Il garda le silence malgré la peur qui se lisait dans son regard.

- Okay tu l'auras voulu, soufflais-je.Marius va chercher les jouets.

Il transpira à grosses gouttes et il trembla encore plus quand j'étalai les outils sur une table.Je choisis une petite pince,pour bien commencer,mais quand je m'approchai de lui avec cette dernière il craqua.

- C'est bon je vais tout vous dire ! Me supplia-t-il.
- Gentil Dorofey,souriais-je.
- Je ne suis d'aucun gang,c'est pour ça qu'elle m'a choisi.Il y a une semaine elle est venue me trouver dans un bar.Je devais juste la garder un mois.
- MAIS QUI BORDEL DE MERDE ?
- Pauline,non non c'est autre chose ... Polina voilà c'était ça,Polina.

Elisabeth avait raison.

J'avais été trahi par un membre de ma propre famille,quelqu'un que je considérait presque comme ma soeur.

L'âcre saveur du mensonge envahit mon palais.
Cette trahison ne restera pas impunie.

Je tournai les talons et quand je passai devant Marcus,je lui tapotai l'épaule d'une seule main.

- Libère le.Mais avant,va chercher sa copine et baise la devant lui.Je veux qu'il regarde.

Quand il hocha la tête,je continuai à marcher jusque dehors avant de demander à mon chauffeur de faire la route inverse et de me conduire à la villa.

Moi,Vladimir Ivanovich, j'avais une femme à venger.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant