Chapitre 21

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 Summer.

    J'ai donné rendez-vous à Ashley dans un Starbucks. Je ne suis pas vraiment allée voir James, j'ai juste fait ça pour mettre Efron encore plus en colère. J'ai bien compris qu'il y avait quelque chose chez James qui le dérange, c'est une faille que je me permets d'exploiter. J'ai besoin de parler un peu avec ma meilleure amie. Je ne compte pas lui dire pour ma pseudo relation avec Zac. Je ne pense pas qu'elle irait dans mon sens, je n'ai vraiment pas envie de recevoir un sermon maintenant, surtout que je regrette nos baisers maintenant. Cela ne me ressemble pas de cacher des choses à Ashley, surtout que ce sont des trucs qui se disent à sa meilleure amie. Je pense que ce n'est pas uniquement parce que j'ai peur de sa réaction, au fond ça me plait de savoir que pour une fois je peux garder quelque chose pour moi sans en souffrir. Je l'attends assise à une table et vois enfin sa tête blonde arriver. Nous nous sourions.

    -   J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne t'ai pas vu !

    -   Trois jours c'est trop long !

    Je la prends dans mes bras.

    -   Alors ? Raconte-moi tout. Comment est ta colocataire ?

    -   Premièrement ce n'est pas une mais un colocataire...

    -   Il est beau ?

    -   Oui même très beau... Mais clairement insupportable.

    -   Il est comment ? C'est souvent comme ça que commence les histoires d'amour, minaude-t-elle toute excitée. 

    -   Châtain clair, aux yeux bleus, mais je ne pense clairement pas qu'une quelconque histoire commence. 

    -   Oh trop génial ! Je suis sûre que si !

    -   Génial, oui... Attend un peu d'entendre la suite. 

    Mais ma chère meilleure amie ne m'écoute pas, trop occupée à m'imaginer déjà mariée avec 3 enfants, une maison et un chien.

    -   C'est quoi son prénom ?

    -   Zac.

    Elle reste stoïque tandis que moi je jubile, bien trop heureuse de pouvoir enfin lui clouer le bec. Elle me regarde suspicieuse.

    -   Zac ? Comme Zac Efron ?

    Ça y est elle a fait le lien, à mon expression mi-rieuse mi dépitée elle comprend que je ne rigole pas. 

    -   Putain. Non ? Si ? Non ?

    Elle bégaye, en me répétant à quel point je suis mal chanceuse dans la vie, à quel point je suis une catastrophe ambulante. 

    -   Attend ce n'est pas tout. Quand je suis arrivée il n'était pas là, j'ai décidé de prendre une douche, de mettre une machine et d'attendre que le sèche linge ait terminé pour m'habiller comme ça je pouvais retirer l'affreuse odeur de chez mon père. Sauf qu'avec ma fameuse chance il a débarqué dans l'appartement au moment où je sortais de la douche !

    -   Tu étais nue ?

    -   J'avais une serviette qui couvrait le strict minimum...

    -   C'est vraiment le mauvais sort qui s'abat sur toi.

    -   Il a vu les bleus, j'ai dû tout lui avouer...

    Sans m'en rendre vraiment compte, les larmes me montent aux yeux. Je me remémore les paroles blessantes qu'il m'a dites, je suis vraiment déçue de son comportement. Je m'imaginais vraiment pouvoir devenir amie avec lui. Après des années de guerre, une trêve aurait été d'un grand repos, mais c'est sans compter le caractère égoïste, capricieux et impulsif de mon colocataire.

LOVE OR HATE ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant