LA THÉORIE DES MITOCHONDRIES

NOTE DE FIN

NOTE DE FIN

écrite le 29 mai 2020

publiée le 7 décembre 2020

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Une histoire s'achève, une page se tourne et l'avenir, bon ou mauvais, se déroule sous nos yeux. La Théorie des Mitochondries tire le rideau en ce jour et c'est avec un pincement au coeur que je vous écris ces mots.

Cette histoire, c'est ma vie, ou du moins une version romancée avec quelques modifications, mais ma vie tout de même. Écrite en trois mois, alors que je me terrais dans l'ombre de Watty, croulant sous les révisions et la date du concours qui ne cessait de s'éloigner, La Théorie des Mitochondries a été ce petit rayon de soleil qui m'a aidée à vider mon esprit. Et maintenant que les derniers mots ont été posés et que le sort de Clélie a été scellé, je peux désormais dire que cette œuvre conservera une place très importante dans mon cœur.

Pendant un an, j'ai trimé sur des polycopiés, je me suis esquintée les yeux encore plus qu'ils ne l'étaient et j'ai subi beaucoup d'ascenseurs émotionnels, bons comme mauvais. Néanmoins, je ne regrette pas un seul instant de m'être lancée dans cette aventure, d'avoir plongé les yeux fermés dans ce monde qu'est la PACES. Et maintenant que l'année touche à sa fin et qu'il ne me reste plus que dix-neuf jours avant mon concours, je ne peux que prier pour que mes efforts portent leurs fruits (*happy pharma student noises*).

La PACES, ou Première Année Commune aux Études de Santé, n'est pas une année comme les autres. Et même si je peux vous sembler un tant soit peu pompeuse dans mes propos, sachez que je parle par expérience.

Une doublante m'a un jour dit ces mots : "la PACES, il faut la vivre pour voir ce que c'est réellement", et bien que je ne l'avais pas crue à cet instant, avec du recul je ne peux que confirmer la véracité de ses propos. La PACES, ce n'est vraiment pas quelque chose de commun, et même si vous l'avez vu du point de vue de Clélie, sachez que vous ne l'avez en réalité qu'entraperçue.

La Théorie des Mitochondries, en plus d'être une fiction axée sur la première année des études de santé, et également une histoire d'amitié. Comme le dit si bien le titre et Alizé, les mitochondries sont essentielles à notre bon fonctionnement, elles nous permettent de vivre, de nous épanouir et de nous confier. Les mitochondries, ce sont vos amis, votre famille, vos proches, un inconnu croisé dans la rue. Une mitochondrie, cela peut être n'importe qui du moment qu'elle vous fait avancer, qu'elle vous soutient et vous aide à devenir meilleur.

L'amitié, l'entourage, c'est sans doute l'une des choses qui nous permet d'avancer en PACES. Savoir que quelqu'un sera toujours là pour te motiver, t'aider à réviser ou à comprendre une notion, c'est quelque chose de très important. On entend souvent les gens dire que comme il s'agit d'un concours, personne n'est réellement ton ami. Néanmoins, sur une promo fluctuant de 1300 à 3500 personnes, il y aura toujours des gens sur qui vous pourrez compter.

Et moi je les ai trouvées mes mitochondries, d'anciennes qui me suivaient depuis le collège et d'autres qui se sont greffées par la suite. Et à nous quatre, on forme une cellule qui marche du tonnerre.

Dans cette histoire, j'ai tenté d'aborder des problèmes que l'on rencontre un peu tous au cours de l'année. Les insomnies, le stress, les crises d'angoisse et de panique, les pétages de câble et les troubles alimentaires. J'aurais aimé développer avec plus d'attention ceux d'Alizé ou encore de Malo, car ce ne sont pas des choses à négliger. Toutefois, Clélie étant le personnage principal, mon choix s'est porté sur ses problèmes d'angoisses.