Contrairement aux autres saisons, être un enfant de l'Hiver est devenu rare.
Depuis toujours, l'Hiver a été la lignée royale. Mais avec la fin du règne du roi Ivan, les enfants de l'Hiver ont été massacrés et les survivants vivent désormais com...
Je ne crois pas que grand monde l'ait vu, mais j'avais laissé un message sur mon profil pour vous proposer un rythme de publication. C'est le n°1, sans grande surprise, qui a été choisi, donc vous aurez une partie par jour (avec une pause d'un jour entre chaque chapitre) jusqu'à la fin du Tome 1 !
Ça devait être à partir de lundi... sauf qu'aujourd'hui Eloane a atteint la 6ÈME PLACE EN FANTASY ! ❤❤❤ Son meilleur classement ! ❤ Et ça se fête ! 🎉
Donc, je n'ai qu'une seule chose à vous dire : bonne lecture ! 📖 ❄
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❅ Chapitre 16 Ambroise Soizik, l’Oracle retrouvé et la hache de guerre ❅
Manoir des Wolf, Contrée de l’Automne, Royaume des Quatre Saisons, 10 juin 2017
J’atterris au pieds d’un arbre et je n’eus pas le temps de retrouver mon équilibre que je trébuchai déjà sur Anastasia. Je me retrouvais le nez dans un bouquet d’herbes et de fougères, étendue sur le sol, avec un cœur qui battait encore la chamade.
Je m’assis entre deux grosses touffes d’herbes en grognant et pestant contre les Traqueurs, mon atterrissage et le monde en général, puis je remis mon masque en place.
En regardant les alentours, je reconnus les lieux. Sans qu’aucune hésitation ne fut permise. J’étais déjà venue ici, et le souvenir que j’en avais était tellement impérissable qu’un seul coup d’œil me suffit à savoir où j’étais : devant le manoir des Wolf.
Les herbes hautes étaient toujours là, frémissantes sous le vent qui balayait l’endroit, de même que les arbres tortueux tout autour de la grande clairière et le manoir avec ses murs jaunes pâles et ses grilles en fer forgé. Même avec mon masque sur le nez, j’arrivais à sentir le parfum caractéristique d’ici, un mélange de terre imbibée de pluie et de sève, qui me faisait penser à la forêt et qui était définitivement ancré dans ma mémoire.
Anastasia se releva, frotta son pantalon pour en enlever quelques tâches de terre, et me tendit la main en disant :
— Viens, encore une petite course et on sera à l’abri.
Je la regardai un instant avec méfiance. Depuis quand voulait-elle m’aider à me relever ? Et depuis quand était-elle aimable avec moi ? La brune était quand même censée me détester, pour une raison que j’ignorais, et même ne pas pouvoir me supporter. Notre entraide pendant la mission relevait déjà du miracle ! Sa rencontre – plutôt violente – avec l’un des piliers du temple lui aurait-elle débranchée quelques connexions dans le cerveau ?
