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𝐏𝐨𝐢𝐧𝐭𝐝𝐞𝐯𝐮𝐞𝐊𝐞𝐧𝐝𝐫𝐚-𝐀𝐲𝐥𝐞𝐞𝐧𝐉𝐞𝐟𝐟𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧.
- Kendra-Ayleen, arrête ça tout de suite !
- Mais vous êtes sourds ou vous avez un problème d'incompréhension, dans cette famille ?! Je ne veux voir aucuns de vous putain, c'est difficile à comprendre ? Tu n'as jamais été là en dix sept ans de vie et la fois où je te demande gentiment de sortir, tu viens me crier dessus ?!
- Kendra, ne parle pas à ton père de cette façon.
- Toi, je pointe méchamment Angela, je ne t'ai rien demandé. Ne me parle pas.
- Tu vas baisser d'un ton et surtout tu vas redescendre d'un cran, jeune fille. Ce n'est pas parce que tu as un problème de cœur, ou je ne sais quelle raison que tu peux venir crier sur tout le monde, détruire ta chambre et manquer quatre jours d'école d'affilée ! Crie t-elle à son tour.
- Kendra, on y va.
C'est la main de Donya qui m'oblige à ne pas rétorquer après les dires d'Angela. Je souffle plus que frustrée, ma valise à la main alors que j'entre dans la range Rover de Donya qui est elle au perron de la villa, en train de parler avec Michael et Angela.
D'après cette dernière, il est préférable que je vienne dormir chez elle et surtout éviter que ce que j'ai construit avec tout le monde, se détruise à cause de ma phase dépressive. J'ai pourtant été claire, je ne veux voir et parler à personne et eux ne veulent pas écouter ma requête, c'est donc normal que je finisse par craquer. Jamais je n'aurais cru qu'un putain de vieux m'aurait mît dans cet état. Je m'en veux à moi, et au lieu de me blâmer, je préfère m'énerver contre tous ceux que j'aime et le premier en faisant les frais, Elijah.
J'ai l'impression de voir son grand père. À chaque fois qu'Ashley m'annonce qu'il demande de mes nouvelles, c'est mes flashbacks de cette journée qui me revienne.
- Voila ta chambre. Repose toi un peu, jusqu'à l'arrivée du docteur Martins.
Je hoche brièvement de la tête, et regarde Donya sortir de la pièce, nous sommes arrivés chez elle il y'a déjà dix bonnes minutes. La chambre est simple. Un king size bed au milieu de la pièce, encadré de deux tables de chevets, une télé face au lit accroché au mur, et une commode sur laquelle y est déposé quelques livres que je lirais sûrement puisque ça sera unes de mes seules activités.
Je laisse ma valise dans un coin de la pièce et pose mes fesses sur le matelas. C'est un soupir plus que fatigué qui franchit la barre de mes lèvres, ça fait exactement quatre jours que ça c'est produit, quatre vingt seize heures, cinq mille sept cent soixante minutes et trois cent quarante cinq millions et six mille secondes que mon cerveau n'arrête pas de rejouer ses scènes avec toujours, les mêmes questions.
