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- Kendra-Ayleen ?
Je crie oui à Angela pour pouvoir accéder à ma chambre. Elle le fait et me sourit, en refermant la porte derrière elle. Elle vient s'asseoir sur mon lit alors que je laisse de côté, la préparation de mes valises pour écouter ce qu'elle a à me dire.
- Elle est introuvable, je suis désolée.
Depuis maintenant un mois, ma mère est introuvable. Elle a même perdu l'appartement à force qu'il soit impayé, et puis de toute de façon ce n'est pas une mauvaise nouvelle. Cet appartement renferme trop de mauvais souvenirs, dont j'aurais voulu m'en débarrasser. Mais savoir ma génitrice introuvable n'est pas la chose qui me rend le plus heureuse. Je n'ai aucune idées d'où elle a pu s'échapper, ma tante non plus.
- On fait comment du coup ?
- Michael peut toujours obtenir ta garde exclusive, avec tous ce qu'on a sur ta mère il sera impossible qu'on laisse la garde partagé.
Je hoche de la tête légèrement pensive, ce qu'Angela remarque bien.
- Tu n'as pas à douter de tes choix Kendra-Ayleen, ta mère n'a que fait de te nuire, et elle n'a jamais pu t'offrir la vie que ton père et moi, t'offrons à présent. Et si elle court dehors c'est parce qu'elle sait ce qu'elle t'as fait, elle sait que c'est elle la cause de tes traumatismes. Alors ne te sens pas mal pour quelqu'un qui ne le mérite pas.
Je hoche de la tête, et regarde la brune sortir de ma chambre. Je soupire et m'allonge à même le parquet.
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- Kendra.
J'ouvre légèrement les yeux, et tombe sur le visage d'Elijah au dessus du mien.
Mes yeux se détournent vers le hublot qui affiche une vue paradisiaque de l'île. Après un long voyage d'onze heures jusqu'à Paris, puis jusqu'à Papeete où nous avons passé notre nuit, nous voici enfin arrivé après presque deux jours et demie de vol, en Polynésie française. À Bora bora.
En détaillant le visage du brun, je sais qu'il puise de toutes ses forces pour ne pas s'écrouler. Le changement de température lui fait encore défaut, en vu de son teint livide, même sous son bronzage.
Le personnel de notre hôte nous aide à sortir nos bagages de l'hélicoptère. Au moment où ils s'en vont après nous avoir souhaité un bon séjour et de les solliciter si nous avons besoin de quelque chose, je m'en vais dans la chambre avec un médicament en main et une bouteille d'eau.
Je retrouve Elijah allongé sur le lit encore habillé, prêt à partir entre les bras de Morphée.
Je m'assieds à ses côtés en caressant ses cheveux, et son front plus que brûlant. Il ouvre doucement les yeux, et après l'avoir aidé à redresser pour venir avaler son médicament il se rallonge immédiatement. Je l'aide à enlever ses chaussures, le laissant habillé puisqu'il tremble de froid. Il se met sous la couette et comme le gros bébé qu'il est en étant malade, il tend ses bras pour que je vienne lui offrir un câlin. J'enlève mes chaussures, et mon sweat qui me donne incroyablement chaud et je viens l'enlacer à mon tour, ma tête qui se dépose dans le creux de son cou aussi brûlant, que je parsème de baisers.
