Seryna: Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis.

Partie 3 Tome 2

Seryna. 

Tome 2. 

Il y'a un an. 

9 éme mois.

Alors que je commençais à ressentir un léger stresse en la voyant chercher mon nom et le sien, je la vois se retourner les yeux écarquillés. Sans qu'elle ne prononce un mot, ses pupilles se voilent d'eau qui coulent sur ses joues sans s'arrêter.

A la voir, elle semblait dévastée...

Mais ce n'était qu'en apparence. 

Sans attendre elle me prend dans ses bras avant de sautiller oubliant presque toutes les personnes autour. 

Selma : On a réussi Sey' Alhamdouli'Allah ! On a réussi ! 

Je lui souris m'approchant pour voir de plus prés mon nom ainsi que la mention admise. Al'hamdouli'Allah je n'aurais pas supporté refaire l'année. 

Nous nous sommes tapés une danse de la joie avant que les garçons ne viennent vers nous. Ils l'ont tous eu ce qui était aussi incroyable que curieux, Ramzi et Tarik se demandaient meme comment c'était possible. 

Farouk etait à la limite de l'euphorie, il hurlait à tout va que c'était un génie incompris, que les gens le sous-estimait. Il a même appelé sa mère pour lui dire qu'elle s'était trompé toutes les fois où elle l'a traité de hmar et et il en a fait de même avec la prof de Français. 

Pour Lina, elle avait également eu son examen tout comme Soumi'. La quasi totalité de la classe l'a eu ce qui faisait vraiment plaisir. 

A peine sortie du lycée j'ai vu Amine m'attendre devant avec son visage de stressé de la vie, même quand il attendait ses propres résultats il était au bord de la syncope. Alors lorsque c'est les miens il devient encore plus à fleur de peau. Dans l'unique but de le faire chier, j'ai baissé la tête trottinant vers lui pour lui faire croire que j'avais tout foiré. 

En même pas une seconde et demi je l'ai vu passer ses mains sur son crâne encaissant surement le choc. 

Lui :...Alors ? 

Il tente quand même ce qui me fait sourire derrière ma touffe de cheveux qui cachait mon visage. 

Lui : Eh répond ! 

-...

Lui : C'est pas drôle r-

Je ne peux plus faire semblant, lentement je relève le crâne vers lui affichant toutes mes dents. Il écarquille les yeux avant de me prendre dans ses bras et de me porter comme si j'étais sa petite de cinq ans. Il était trop heureux et ça me faisait trop plaisir de le rendre fière. 

Lui : Ça c'est ma petite cervelle ! Je savais que t'allais gérer je jouais juste la comédie ! J'en ai jamais douté ! 

Il me relâche ébouriffant mes cheveux tout en continuant à rire comme un retardé, ce qui m'a fait éclater de rire aussi. 

- Mais oui biensur, j'ai eu peur que tu me fasses un malaise ! 

Toujours sur son nuage de joie il passe son bras autour de mes épaules avant de sortir son téléphone pour prendre une photo. J'étais complètement écrasé sous son biceps qu'il avait calé sous ma mâchoire, mais monsieur avait décidé que c'était le cliché parfait.