Chapitre 51

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Hey ! Aujourd'hui ça fait deux ans, jour pour jour que j'ai commencé L3P, et il se trouve qu'il ne me reste qu'un chapitre et l'épilogue à écrire (mais rassurez vous, j'ai plus d'une dizaine de chapitres en réserve) ! À partir de maintenant vous aurez donc un chapitre par semaine (et plus un toutes les deux semaines) !
Enfin merci infiniment d'être aussi présents ! J'espère que la suite de l'histoire vous plaira au moins autant que le début !

Kian

- Les gardes n'utilisent jamais les ascenseurs principaux. Je les ai surveillés ces derniers jours. Ils apparaissent et disparaissent par des portes coulissantes dans les murs. Ça doit être comme les passages secrets dans les vieux châteaux européens par lesquels passaient les serviteurs. Une fois dans ces passages ils doivent avoir accès à tout le bâtiment, expliqua Silver.

- J'ai essayé d'aller aux étages inférieurs avec ma carte d'identification, commençai-je en vérifiant que personne ne faisait attention à nous. On peut aller du sixième jusqu'au neuvième, mais les niveaux inférieurs et supérieurs sont inaccessibles.

- Donc que l'on soit sous terre ou à la surface on ne peut pas trouver de sortie. Des fenêtres ?

- Non. Au sixième, c'est l'infirmerie, c'est là qu'ils envoient les malades et les blessés. Avec nos cartes on a accès à toutes les pièces, mêmes les chambres des patients et les salles des archives, par contre tout le matériel médical qui pourrait être utilisé comme une arme, scalpel, ciseaux, aiguilles, est hors de notre portée. Il faut donner son empreinte digitale pour y accéder.

- On a aussi accès à tout le septième étage, poursuivit Hack, même les appartements des autres. Mais Big Brother est prévenu dès que l'on utilise sa carte pour entrer dans un logement qui ne nous appartient pas. J'ai eu pas mal d'ennui à cause de ça d'ailleurs...

Big Brother était le responsable de la sécurité des civiles, les familles des scientifiques. Grand comme une montagne, avec une mâchoire d'acier et des yeux petits mais alertes, il avait de quoi effrayer les plus petits. Hack qui, était constamment soumis au stress et à la panique en présence de notre mère, n'osait même pas le regarder dans les yeux. Mais Silver et moi le défions du regard, comme pour voir s'il oserait nous punir pour ça.

- Au huitième, c'est les laboratoire, repris-je. Ils mènent plein d'étude sur des rongeurs, ils cultivent des cellules, des plantes... Je m'y connais pas en sciences, mais je pense pas que la biologie nous aidera à sortir d'ici. Encore une fois, j'ai accès à toutes les pièces qui permettent d'observer les scientifiques, mais je ne peux pas aller regarder leurs échantillons de près. De toute façon, il y a toujours quelqu'un. Au neuvième c'est que des bureaux, dès que j'essayais de rentrer quelque part, un assistant ou une secrétaire me ramenait gentiment vers la sortie. Et pour le coup, les salles des archives sont uniquement accessibles pour ceux qui ont une carte spéciale. Et le dixième étage est inaccessible pour nous.

Nous nous tûmes tous lorsqu'un père et son fils passèrent juste à côté de nous. Nous nous trouvions dans la salle commune du septième étage, installés dans les énormes canapés, d'un confort incomparable et d'un blanc immaculé. Dire que nous étions paranoïaques aurait été un euphémisme. Nous nous trouvions en territoire ennemi, il pouvait y avoir des micros et des caméras partout. Depuis deux semaines maintenant, nous jouions aux défenseurs de la fondation. Nous détestions tous ce rôle, mais si nous voulions sortir d'ici un jour, c'était la seule solution.

- On n'a pas trouvé de salle des armes, ou de QG pour les gardes. Ils doivent se trouver dans les étages inférieurs, en déduit Silver. J'ai essayé d'ouvrir une porte coulissante mais c'est impossible de l'extérieur. Il nous faudrait la carte de l'un des gardes pour y accéder.

Le 3eme PrénomWhere stories live. Discover now