Un autre monde

Première fois

Aizen rentra chez lui, complètement serein, il avait bien bavardé avec Crocodile de choses et d'autres, et surtout de leurs projets d'avenir. Aizen projetait de détruire une bonne fois pour toutes le gouvernement de son propre monde, tandis que Crocodile ferait tout pour faire couler Luffy. Décidément les deux hommes se ressemblaient beaucoup, et il avait vu Crocodile se diriger d'un air meurtrier vers Luffy, mais il n'avait effectué aucun mouvement pour le retenir. Lui-même n'appréciait pas beaucoup Luffy et sa bêtise chronique. Il n'aimait pas beaucoup de gens d'ailleurs en dehors de lui-même. Seul Ichigo avait réellement réussi à lui toucher le cœur.

Il pensait aux cheveux roux du beau jeune homme, qui devenait chaque jour un peu plus femme, et il imaginait déjà le résultat plus qu'alléchant qu'il donnerait. Il imaginait déjà prendre la jeune femme qu'il serait devenu, et ses gémissements de plaisir sous ses caresses aguicheuses. La soumettre en serait qu'une histoire de secondes, il le savait, Ichigo était très attiré par lui, alors des hormones féminines le coulerait sans doute au lit, pour mieux le sentir lui. Son cri de plaisir quand elle aurait atteint l'orgasme et qu'elle en redemanderait encore et encore, soumise à son maître.

Il posa son manteau sur une chaise dans sa cuisine équipée, et monta vers la salle de bains, il nota qu'un léger parfum planait dans l'air. Tiens ? Ichigo était passé dans la salle de bains avant lui ? Sans lui ? Ce dernier détail lui pinça étonnement le cœur, étant donné qu'ils dormaient ensemble, et qu'ils prenaient tous leurs bains ensemble à se toucher, se découvrir depuis plusieurs semaines. Aizen avait découvert un point sensible derrière le dos du jeune homme, et comptait j'exploiter à fond dès qu'il aurait sa forme féminine. Il éprouva une sensation de plaisir, rien qu'à l'idée des joues rougies de la jeune femme qu'il serait devenu.

S'il y avait bien une chose qu'Aizen ne voulait pas toucher chez Ichigo, c'était son innocence, et sa candeur. Il serait dommage de les voir périr sous ses propres mains, mais vraiment dommage. Si Ichigo perdait ce charme, il serait vraiment déçu, c'était si touchant de voir la surprise ou l'étonnement se peindre sur son visage. Et le léger battement de cils témoignait d'une grande féminité, rare chez un garçon. Il était vraiment fait pour être autre... sexuellement. Il sentait que sa mère avait éduqué son fils comme une fille, et qu'il avait dû parler de sujets de filles avec sa mère des années durant.

Et Ichigo ressemblait beaucoup à sa mère, il était très beau comme elle, mais Masaki n'avait jamais intéressé Aizen, seul Ichigo comptait à ses yeux. Il avait observé le jeune homme des années durant, même dans les moments où il pensait être seul, et il avait toujours été fasciné par cet être hybride parfait. Il avait regardé ses essais pour devenir une femme, ses déguisements féminins, mais il s'était dit que c'était juste un jeu de terrien sans importance. Maintenant, il se rappelait avec envie des courbes douces de ses cuisses sous la douche, de sa poitrine légèrement plus importante pour un homme, de son sexe si petit comparé à celui des autres. Et surtout quelque chose qui avait frappé Aizen, c'était ce ventre rond pour un homme, quelque chose d'inhabituel. Il pensait qu'Ichigo mangeait trop, mais c'était faux.

En fait, sa mère avait désiré tellement fort une femme que son reiatsu avait influencé sa grossesse et le développement normal du jeune homme. Et son esprit était tourné vers les choses des femmes, pas celles des hommes. Et cette peur de se battre était impensable chez un homme. Non c'était effectivement le reiatsu de cette femme qui avait modifié les gènes donnés par Isshin Shiba. Pauvre homme, lui qui avait tellement désiré un garçon ! Ses pensées tournoyaient tellement dans sa tête, qu'il ne s'était même pas aperçu qu'il sortait de son bain, trempé, couvert d'eau chaude et savonneuse. Il se sécha rapidement, et passa une serviette noire autour de sa taille.

Ouvrant la porte, il découvrit avec ébahissement que le décors de sa chambre avait été change en une journée : des pétales de rose blancs parsemaient le parterre, des bougies blanches sur des bougeoirs en argent posés un peu partout, et ce parfum était typique des roses. Il trouva des bouquets de lys et de roses rouges dans des vases sur les tables basses. Et plus important, le rideau de son lit à baldaquins était fermé, que se passait-il donc ?