Chapitre 41 : Trois nouveaux arrivants

162 8 15
                                    

Lily était dans un champ fleuri perdu au milieu d'une vaste forêt. Une odeur de sapin se dégageait des hauts conifères. Elle se sentait en sécurité et ressentait un sentiment de légéreté. Egarée au milieu de la nature, elle oubliait tous les aspects négatifs de sa vie pour ne se concentrer que sur le silence que lui offraient les arbres et les fleurs. Lily sursauta lorsqu'elle entendit un bruit de pas s'approcher d'elle. De moins en moins rassurée, elle entreprit de s'enfuir en reculant petit à petit, s'éloignant ainsi de l'endroit d'où provenait le son de pieds frappant le sol. Tout à coup, un animal majestueux apparut. Il possédait deux grands bois et la fixait avec des yeux d'une étonnante couleur marron pour un cerf. Toute peur envolée, elle s'approcha doucement de la bête qui ne prit pas la fuite. Lorsque Lily fut arrivée à sa hauteur, elle regarda le cerf dans les yeux et d'une main timide, passa sa main sur sa tête. L'animal ne se recula pas, il pencha la tête en avant pour mieux profiter des caresses de la Gryffondor. Elle cessa ses mouvements et le nouvel ami de Lily la regarda à nouveau. De ses yeux vert émeraude, elle crut voir dans les yeux de l'animal un air familier, sécurisant et... 

 -LILY ! REVEILLE-TOI ! ALLEZ, DEPÊCHE-TOI ! Dit Mary en secouant son amie, la sortant ainsi de son joli rêve. 

 -Mary ! Je ne suis pas un prunier ! Pesta Lily, un peu en colère contre son amie à cause de la manière dont elle avait brisé son sommeil. 

 -LEVE-TOI AUSSI, MARLENE ! ALICE, TU ES SERIEUSE ? JE T'AI DIT DE NE PAS TE RENDORMIR ! Hurla Mary, plus fort. 

 -Tu ne connais pas, les réveils en douceur ? Dit Marlène, d'une voix ensommeillée. 

 Mary ignora les remarques de ses amies, elle semblait particulièrement énergique. Ce détail laissa d'ailleurs ses trois amies perplexes car d'habitude, les lundis matin étaient un véritable supplice pour Mary. Alors, la voir déjà prête, habillée et coiffée, étonnait les trois pauvres sorcières qui venaient de subir ses « agressions matinales ». 

 -Peux-tu nous dire pourquoi tu es si... vive ce matin ? Demanda calmement Alice, en se frottant les yeux et en baillant. 

 -Je vous le dirais peut-être quand vous sortirez de votre pieux ! Lança-t-elle, en rigolant de sa propre réplique. 

 -D'accord... ronchonna Lily, emportée par sa curiosité. Mais tu n'as plus intérêt à me maltraiter de la sorte ! Sinon, je serai forcée de te réveiller en criant aussi fort qu'une beuglante peut le faire ! 

 -Waw ! La menace me fait vraiment peur ! Ironisa Mary. 

 Lily lui fit une grimace avant de se tirer de ses draps et d'aller s'apprêter.

Une petite vingtaine de minutes plus tard, Lily, Marlène et Alice étaient lavées, habillées et coiffées. Elles avaient, certes, des cernes sous les yeux, des bâillements répétitifs et une envie immense d'aller se rendormir, elle voulait absolument que Mary leur explique pourquoi elle était aussi motivée à les réveiller (« à les torturer »). 

 -Donc tu vas nous dire pourquoi tu nous as levé comme ça ? Demanda Marlène, impatiente. 

 -Oui... Ce matin, j'ai croisé Alexandra... Commença Mary. 

 -Alexandra Rivers ? L'interrogea Lily. 

 -Oui ! Et elle m'a dit qu'il y allait y avoir des nouveaux élèves... deux filles et un garçon ! S'écria Mary. 

 -Et ? Tu crois qu'elle a raison ? Demanda Lily, douteuse. 

 -Bien sûr ! Cette fille a toujours raison en ce qui concerne les potins ! Regarde ! La dernière fois qu'elle m'a sorti un truc, c'était vrai ! Anna s'est bien servie des bras de James pour se consoler ! Dit Mary, oubliant que Lily était particulièrement touchée par cette histoire. 

Les années oubliées des MaraudeursDonde viven las historias. Descúbrelo ahora