Chapitre 49

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Aziz

Je suis parvenu à rejoindre Arame sans me faire repérer en mettant un casque et des lunettes de soleil. Vu les circonstances , je me devais d'être extrêmement vigilant. La police est peut-être à mes trousses. J'en arrive à me demander " Comment j'ai pu en arriver là ? "

Une fois dans le hall, Arame s'est hâtée d'alléguer les problèmes qu'elle a eu à rencontré.

— Aziz, il faut que tu m'aides. Ibrahim l'abrutit que j'ai engagé m'a menacé de ramener les enfants. Qu'allons nous faire ?

— Où pourrait on  trouver ce Ibrahim ?

Elle m'a montré l'endroit où ils sont sensé se rencontrer. C'était pas bien réfléchi pour une embuscade. Heureusement pour elle, j'ai déjà eu à faire à ce genre de pourriture.

—Ibrahim est rusé, il nous faut réfléchir à un plan.

— Il a ma fille, qu'est ce que tu crois? Écoutes on procède à l'échange, on lui files les 15 millions de balles , mettre les enfants en sécurité. Après je demandes à mes hommes de tous les tuer, qu'on en finisse.

— Les 15 millions tu les as j'espère ?

— Je crois bien. Seulement, j'irais pas récupérer cette somme pour des raisons qu'il vaut mieux pas que tu saches. Je te fais un virement, et tu pars le récupérer. Ça te va?

— Ok .

J'ai effectué le virement, la minute d'après.

— Il faut que je prenne une douche.

Le temps de prendre une douche, elle s'est rendu à la banque qui se situait à moins d'un kilomètres de l'immeuble. À son retour, j'ai tenu à lui rappeler ce qu'elle devait faire pour être sûr que tout se passe bien?

— Bon, tout ce que t'as à faire c'est de lui filer le sac , récupérer les enfants , et vous mettre à l'abri.

— Fait attention à toi Aziz.

Sur le chemin on a failli se perdre, il faut dire qu'il y avait pas mal de fermes dans les environs. On a fini par repérer le lieu où Ibrahim et ses amis, attendaient pour procéder à l'échange. J'ai demandé à mes hommes, de partir de se séparer. Je devais à tout prix éviter que ça part en vrille. J'ai assommé celui qui montait la garde.
Mes hommes ont pris pour cible deux des ravisseurs.
L'homme qui se tenait à côté d'une des fenêtres à ma portée , avait les enfants. Il devait s'agir d'Ibrahim. J'ai fais signe à Arame d'aller à sa rencontre en suivant le plan.

— Où est ce que t'étais passé ? disait il pas très amical.

Arame a posé la mallette par terre, l'un des sbires de Ibrahim l'a récupéré.

— le compte y est .

— J'ai respecté ma part, tu peux les relâcher.

— Sinon quoi ? Cet argent vaut que dalle , à côté de la valeur que ses gosses ont aux yeux de leur père.

— Tout bien réfléchi, il se pourrait que je reconsidère mon offre d'hier renchérissait Arame.

— Karl, Hakim prenez les gosses avec vous et sortez !

Sans chercher à comprendre, j'ai directement donné l'ordre à Bira et Pa Assane de ne pas lâcher d'une semelle ceux qui détenaient ma fille. Quant à moi je suis resté à observer et essayer de comprendre ce qui se passait sous mes yeux.

Ibrahim s'est assis sur une chaise, décidément prêt à prendre son pied. Je comprenais enfin ce qui se passait, et je devais tout faire pour l'éviter. Je me suis décidé d'intervenir en quittant mon poste. J'ai détourné mon regard un petit moment , seulement lorsque que je me suis retourné j'ai vu Arame sortir un couteau de je ne sais où et l'a poignardé avec, avant de lui trancher la gorge sans once hésitation. Je n'en croyais pas à mes yeux. Plus étonnant, on croirait presque que ça l'amusait.

Scène de CrimeWhere stories live. Discover now