Chapitre 10

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Aziz Seye

Aïcha Grey, mais qui est-ce? et d'où est ce qu'elle sort, j'arrive pas vraiment à me la sortir de la tete ? Je la connais à peine et elle occupe mes pensées. C'est pas normal. Il en faut plus pour m'obséder à ce point.

j'étais assis au bureau à ne rien faire alors que je devais finaliser une commande importante. Il me fallait livrer les appartements commandés par une socité Australienne au plutôt cette semaine. Si je plonge pas dessus, Kader risque de me faire passer un savon.

— Ton père demande à te voir , mais on en a pour 10 min vu qu'il a un est avec maître Diagne. Disait Anna, excitée à l'idée qu'on reprenne nos flirtes habituels.

Anna est la secrétaire personnelle de mon père et ma colporteuse de ragots favorites. Son talon d'Achille, c'est qu'elle a faible pour moi. Je ne manque sûrement pas d'en tirer profit.

Je me sers d'elle pour me tenir au courant des petits ruses subterfuges que manigancent mon père. Je me fatigue plus à remuer ciel et terre pour découvrir ce qu'il a en tête. Mon père a beau être mon boss , et complice mais ce n'est pas pour autant que je dois lui accorder toute ma confiance. Ce serait trop bête de ma part et je refuge de m'abaisser à un tel niveau. C'est lui qui m'a appris à me méfier de tout le monde. Il ne suffit pas d'un seul regard pour savoir ce que la personne a derrière la tête . Il en faut bien plus. Mettre les bouchées doubles et faire ce qu'il faut  qu'importe le prix.

— Et que fait maître Diagne dans son bureau ?

— D'après ce que j'en sais , Raphaël Dalmeida souhaite vous poursuivre en justice. Rien de nouveau , mais cette fois ci il est bien déterminé à vous mener la vie dure à toi et à ton papa . Il compte récupérer tout ce que vous lui avait volé. Connaissant ton père , et son esprit tordu , il est sûrement entrain de monter un sale coup pour se débarrasser de lui, une fois de plus.

— Hum. 8 min, louné khadjnassi. ( pourquoi s'en priver )

Je tiré Anna vers moi instinctivement . Collé à mon torse, elle a glissé sa main sous mon chemisier. Elle allait retirer ma ceinture, quand subitement elle reçoit
un appel de mon père qui me voulais dans ses bureaux dans les dix secondes.

— J'en ai que pour un moment.

— Je ne bougerais pas d'ici, me faisait elle comprendre, assis sur mon bureau, les jambes qui se frottent continuellement.

Ça avait l'air urgent. J'ai arrangé mon chemisier et pour faire vite j'ai pris l'ascenseur.

À l'entrée de l' immense bureau de Kader , j'ai trouvé Me Diagne assis, les jambes qui s'entrecroisent. Mon père  admirait , les gras de ciel depuis le balcon. Il s'est soudain retourné pour me faire face.

— Aziz , tout ce que t'avais à faire c'était de  garder un œil sur ta fiancée. Même en cela tu as été incapable d'aller jusqu'au bout.
T'es un bon à rien , tu ne m'est d'une aucune utilité.
Je t'avais bien dit qu'elle nous poserait problèmes.. Rends toi compte que son père, veux nous trainer en justice. Cela veut sûrement dire qu'il a quelques choses contre nous ? Et d'après toi qui aurait pu l'aider si ce n'est cette traînée qui se languit de toi.

— Tu ne manque pas  d'occasion pour m'humilier, cher papa. Façon, j'ai l'habitude de subir tes sots d'humeurs. Rassures-toi, Dalanda est inoffensive, elle a rien dans le cervelle. C'est une coquille vide, elle partage mon lit je sais de quoi je parles.

— Épargnes moi, les détails.

— C'est bon je peux partir.

— Sûrement pas. Me Diagne vous pouvez disposer.

Scène de CrimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant