Chapitre 44

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  Dalanda    

S'était visiblement pas mon heure. Comment j'ai pu échapper à la mort ? En toute franchise moi même j'ai du mal à me l'expliquer. Tout s'est passé si vite. La dernière chose dont je me souvenais quand j'ai repris conscience, s'était d'une chute et j'ai du mal à croire que j'ai survécu à cela . Et cette chute je l'ai pas vu venir ? Qui l'aurait crû ? J'aurais pu mourir de cette façon. Mourir assassiné par ma belle-mère. Et dire depuis tout ce temps, elle couvrait les meurtres et beaucoup d'autres crimes qu'à commis son fils ? Maintenant je comprends Aziz n'aurait pu devenir quelqu'un de bien , sa mère et son père sont les pires qu'ils soient.

— Dalanda, tu vas bien au moins?

On pouvait ressentir ma colère de partout. S'était Aïcha, et depuis un moment je sens son regard sur moi.

J'ai tenu à ce qu'on se mette à l'abri  et heureusement qu'on a pu semer ces types qui nous suivaient. Je ne sais pas comment mais Kader doit savoir qu'elle a été libérée.

— Dalanda, j'ai pleuré et je m'en suis voulu quand j'ai appris que t'avais été tuer , un corps même a été retrouvé. Et t'es là plus vivante que jamais. T'a intérêt à m'expliquer tout ça, ou je vais finir par en perdre la tête.

— S'était Faty, elle a été démasquée et ils l'ont tués juste après "moi". Kader savait tout de mes plans et il n'a pas eu de mal à remonter jusqu'à elle, et ils l'ont éliminés. Avant que tout ceci n'arrive, Faty voulait partir et vivre sa vie et je l'ai retenu. C'est a cause de moi si elle a été tué. Il ne se passe pas un seul jour sans que je pense à elle, on était ami et on se partager tout.

— ......Tu n'as pas à t'en vouloir.

— Bien sûr que si.

J'ai tout dit à Aïcha à propos du soir où j'ai commis l'erreur d'aller voir Aziz à son domicile et que j'ai eu le malheur de croiser sa mère alors je voulais leur échapper. On a eu une altercation et elle m'a poussée si fort, que j'ai cru en mourir. Mon pou s'est arrêté juste un moment, ou peut-être ils n'ont pas vraiment vérifié si j'étais morte. C'est ce que j'ai compris du médecin. L'homme qui devait se charger de faire disparaître mon corps travaillait en effet pour moi. S'était l'homme de main de Kader, il avait confiance en cet homme alors je lui ai proposé un marché en échange il devait m'informer de ces déplacements. C'est de cette manière que j'ai pu être au courant de son trafic. Juste avant d'exécuter l'ordre qu'on lui avait transmis, il a voulu vérifier mon pou une dernière fois et il s'est rendu compte que j'étais en vie, malgré qu'il y'avait peu de chance que je le reste en vie assez longtemps . Il m'a fait hospitalisé dans une clinique et avec l'argent que je lui avais donné il a pu payer tous mes soins. Je dois la vie à cet homme, sans lui je serais à des kilomètres de ce monde. Je m'en suis sorti avec des séquelles mais là ça va.
Après qu'on ai trouvé le corps de Faty, il s'est arrangé pour vous faire vous croire que s'était moi. Il a dû acheter le silence du médecin légiste. Je devais mourir pour qu'on en soit à ce niveau, s'était plus que nécessaire. J'ai passé ces deux derniers mois à échafauder un plan, et Jonathan m'a beaucoup aidé.

— Alhamndoulilah, heureux de te retrouver parmi nous. Et je comprends pas,  comment vous vous êtes rencontré toi Jonathan? Demandait Aïcha.

— C'est impressionnant, de toutes les personnes auxquelles j'aurais pu faire appel il a fallu que je tombes sur ton jeune oncle. Une amie à moi, résident au États unis m'a mis sur ses traces.

— Je ne suis pas si jeune, j'ai deux enfants un jeune homme 23 ans et l'autre en a 18, elle vient tout juste d'entrer à l'université D''ailleurs Ils résident à l'hôtel. ils ont insisté et m'ont suivi jusqu'ici, au Sénégal. Des vols séparés, n'allaient pas vous faire des idées. Je sais être professionnel. Bon je dois m'éclipser, vous avez certainement des choses à vous dire.

Scène de CrimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant