Chapitre 31

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Aïcha

Habib tenait à me remercier d'avoir trouvé ses enfants et de les avoir ramener. Sa mère l'a surpris entrain de me parler. Je me disais qu'elle avait des doutes à propos de nous deux. Elle n'arrêtait de croiser mon regard et suivre mes mouvements.

— Non , et je tiens à la remercier de les avoir ramener. Est ce qu'elle peut rester pour le dîner ?

— Pourquoi pas , elle et moi on a des choses à se dire , tu me permet. Demande - t - elle à son fils de nous laisser parler seul à seul.

— Qui est elle au juste ?

— Moi même l'ignore. Maintenant exécuses moi  j'ai besoin de lui parler.

Habib s'est rendu à l'intérieur et nous à laisser seuls. Je me demande comment un être aussi tendre que lui ai pu sortir de ces entrailles.

— Aïcha ou devrai je dire je ne sais qui ? Où étiez vous passer ?

Je ne sais qui ? Il y'a un problème ou bien ils savent déjà qui je suis.

— Et bien l'état de mon père s'est empiré. Je n'ai pas eu le choix. Ma mère non plus n'était pas tout à fait guéri de sa maladie , je devais prendre soin des deux en même temps. J'ai voulu vous en parler mais j'ai eu peur. À vrai dire je ne voulais pas que vous ayez l'impression , enfin d'être une profiteuse vu les circonstances.

— Nous n'avons plus besoin de vos services. On discutera de ce que je vous dois. Bon entrez donc Habib tient à ce que vous soyez parmi nous.

— J'en profiterai pour dire au revoir au enfant.

— Comment les avez-vous trouvé ? Excusez moi , c'est la première question que j'aurai dû vous posez à votre arrivée. Je ne m'attendais pas à ce que ça soit toi , je suis sûr d'une chose vous n'habitez pas ce secteur.

— Je venais vous voir quand je les ai trouvé perdu en cours de route. Je venais répondre à la deuxième qui se trouve être la première. Je peux ?

— Oui Bismillah , faites comme chez vous.

Je l'ai suivi et  on s'est perdu de vue et je me suis retrouvé seul. Une très belle occasion qui s'offre à moi et j'ai fais tout mon possible pour croiser le chemin du fils prodige ; Aziz. Cela fait un bout de temps qu'on ne s'est pas vu et j'ignores si les choses sont restés au même point où je les avait laissé.

Épuisé j'ai fini par m'asseoir et il est venu me trouver  lui même. Je m'y attendais pas du tout.

— Coucou , où étais tu passés ?

— Aziz, tu deviens plus beau et  séduisant de jour en jour. Madame s'occupe bien de toi à ce qu'on dirait.

— Attends de voir ce qui est à l'intérieur.

— D'ailleurs je te cherchais. Tu avais raison ce boulot ne réponds pas à mes attentes , est ce que l'offre tient toujours ?

— Passe me voir au bureau. Je verrai ce que je peux faire.

Je sais pas ce qu'il a en tête mais il m'a littéralement effleurer la lèvre. Je suis allé beaucoup trop loin mais ce qui est fait est fait j'obtiendrai ce poste quoi qu'il m'en coûte.

J'étais restée assis dans le salon au rez de chaussée. J'attendais de voir Habib. J'ai eu très peur , j'ai cru qu'il allait mourir de cette agression. Mais grâce à Dieu il s'en ai sorti. J'éprouve un très grand besoin de le voir,  d'être pris dans ces bras , de sentir la chaleur de son corps. Aïcha Allez reprends toi , tu ne peux pas et surtout pas lui. C'est plus fort que moi.

Scène de CrimeWhere stories live. Discover now