Chapitre 40

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Aicha

Je devais retrouver Malick à son domicile. Ceci dit je devrais peut-être me méfier de lui. C'est ce que je fais tout le temps. Qui lui a dit à propos de Junior? Il y'a quelque chose qui cloche, je sais pas pourquoi. Quand il s'agit de mon fils , je devrais ne rien voir de travers. Cela fait si longtemps que je suis à sa recherche. Et là je suis à deux doigts de le retrouver , c'est tout ce que je voulais.

J'ai pris un raccourci et une fois chez lui j'étais pétrifié à l'idée de découvrir qui sait , enfin voir à quoi il ressemble s'il a une photo de lui. À un aucun moment je me suis dis ⟨ c'est peut être un piège ⟩. Malick cherche pathétiquemment a ravivé la flamme qui brûlait autre fois. Je n'hésiterai pas à le descendre si c'est ce qu'il cherche. S'en ai fini nous deux.

J'ai frappé deux fois , et il n'y avait personne pour m'ouvrir. S'était pas fermée à clé j'ai alors j'ai jugé nécessaire de m'inviter sinon je serai venu pour rien. Toute fois je me demande ; s'il refuse de se montrer pourquoi il m'aurait fait venir jusqu'ici ?

J'ai dépassé le jardin , une fois à l'intérieur j'ai eu une sensation. J'étais loin d'être seul. Et d'un coup j'ai entendu un bruit ; des gémissements , non un cri d'agonie.

Je suis allé voir qui s'était. Et C'était Malick et il avait l'air si mal en point.

— Malick.

— Ne reste pas ici , s'il te plaît va -t- en.

— Quoi je comprends pas? Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?

— Aïcha, pourquoi il a fallu que tu viennes. Il faut que tu partes. J'en ai plus pour très longtemps.

— Il va falloir que tu m'expliques.

— Elle m'a injecté du poison et elle t'a fait sûrement fait venir pour te faire porter le chapeau.

— Qui ? Mais enfin qui ?

— Moi. Je savais que tu résisterais pas à l'envie de voir ton fils.

Je me suis retourné sur le côté et j'ai vu Arame avec un sourire peu suffisant sur le visage. J'ai tout compris et j'ai voulu m'attaquer à elle.

— Qu'est ce que tu lui as fais ?

— Non , toi qu'est ce que tu lui as fais. Moi je ne suis qu'une pauvre veuve épleurée qui vient de voir son mari se faire tuer. J'oubliais ce sera pour plus tard.

— Ne reste pas là.

Malick essayait difficilement de s'accrocher à mon bras.

— Trop tard , vous entendez. Il y'a la police qui vient arrêter mon ⟨ Problème ⟩. C'est à dire toi.

— Junior , promets moi qui tu prendra soin de lui.

— Comment ?

— Junior notre enfant.

J'avais remarqué qu'à chaque fois il essayait de se retourner. J'en ai mis du temps avant de comprendre. Il a fallu que je me déplace.

Le petit garçon qui est sur la photo. J'ai fais le rapprochement et j'ai aussitôt compris.

— J'espère de tout cœur que tu me pardonnera un jour.

— Malick , tient bon reste avec moi. Tu vas t'en sortir.

J'ai vérifié son poud et il ne respirait plus. Il était froid , mort.

— À dieu très cher.

J'ai cogné cette sale petite garce contre le mur.

— Pourquoi ?

— Tic...Tac , tu entends.

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