chapitre 7

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Un bruit assourdissant tétanisa le personnel de cuisine figé devant le coté gauche des appartements du fils cadet de la famille Seye. Comme tous les matins , l'heure était au dispute entre Aziz  et Dalanda, sa fiancée.

— Dalanda. Dois-je te rappeler qu'on est fiancé et pas marié ? Arrête d'en faire tout un drame.

—.Cela fait plus de 10 ans qu'on est ensemble. Aziz , tu me regardes à peine depuis un certain temps . J'ai un toit au dessus de la tête, c'est ta mère qui m'a demandé d'habiter cette maison. Justement , je te demande de faire un effort pour elle.

— Et puis quoi encore. Vous me faites chier. Mon père veut faire de moi , son homme à tout faire , toi d'un fiancé irréprochable et ma mère veut t'utiliser pour rendre jalouse cette vieille aigrie de Mattel . Vous ne pensez qu'à vous même et j'en ai jusque là. Allez je me casse ! Fit il en récupérant son manteau avant de se diriger vers la sortie.

— Aziz si tu reviens pas , je te le jure sur ce que j'ai le plus chère au monde que je me casserais moi aussi et pour de bon.

— Façon tu n'as nul part où aller. Tu n'es rien, sans moi ; Que dal. La prochaine fois , j'éviterai de t'infliger pareille humiliation. À ce soir ma chérie.

Aziz lui fit un clin d'œil avant de poursuivre son chemin la laissant dans son état habituel, stérique. Dalanda était en mode destruction. Elle essayait tant bien que mal de contenir sa colère mais s'était plus fort qu'elle. Elle s'est attaqué au dortoir en foutant le bordel partout.

De l'autre côté, dans la bibliothèque Aïcha était concentré dans ces recherches et essayait de suivre une piste grâce aux bases de données auxquelles elle avait accès depuis son ordinateur. Elle enquêtait sur les antécédents du médecin légiste et tentait de se procurer un mandat de perquisition pour Monica et le reste de l'équipe. Tout allait pour le mieux pour elle , Mouna était plongée dans son bouquin.

C'était de  courte durée. Mouna a posé le livre , sur une étagère , et fixa Aicha longuement.

— Qu'il y'a -t- il ? lui demanda Aïcha.

— Il est 9h30 l'heure du petit déjeuné , et j'ai une heure de récré. Ça vous dit quelque chose ?

— Tu peux y aller , je lance le chrono pas une minute de plus.

Mouna se retourna légèrement et lui fit une œillade tout en se mordant la lèvre inférieure. En sortant de la bibliothèque , elle tombait sur son oncle qui cherchait une échappatoire en dehors de ses appartements.

— Mouna comment tu vas ?

— Je vais bien oncle Aziz. Plus que tu ne l'imagine. Je vais passer une heure sans voir la tête de cette bonne femme, et quand je reviendrai tu ne seras plus là. Sans vouloir être impolie , tous les deux vous m'insupportez.

Aziz s'est incliné, le visage dénoué de toute expression.

— J'ai l'impression que les efforts que je fourni pour être en bon terme avec toi ne me servent à rien. Je ne supportais pas ton père , encore moins ta mère ( Qu'elle repose en paix ). Si j'essaie de bien me comporter avec toi , c'est pas parceque je t'apprécie un peu. Un jour ou l'autre , ta grand-mère va céder et ton pauvre père arrêtera de se battre , il ne te resteras plus que moi. Tu peux dès à présent commencer à m'appeler Papa.

—Dans tes rêves , Mon père va revenir et tous vous mettre dehors fit elle , avant de lui tourner le dos.

Aïcha était juste à côté mais elle n'a rien retenu de cette échange . Mouna allait rejoindre les autres au rez de chaussée. Aziz s'est redressé et vit Aïcha concentré sur son ordi à 5 mètres de lui.

Scène de CrimeWhere stories live. Discover now