Chapitre 17

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Malick Ndiaye

Depuis que je suis revenue des États-Unis j'ai grave envie de revoir Aïcha. Je m'en veux de l'avoir abandonné. C'est inexcusable mais j'avais mes raisons. Après ce qui s'est passé je suis la dernière personne qu'elle veut voir en ce moment , et elle est dans son droit.

Elle a beaucoup souffert à cause de moi. Et Il lui sera très difficile de me pardonner.

Je ferais le tout pour mériter son pardon et ainsi regagner sa confiance. J'essaierai de la reconquérir. Au fond je l'aime toujours et elle aussi puis qu'elle n'est pas passé à autre chose.

Je regrette la façon dont je l'ai humilié, l'abandonner devant l'autel  devant toute sa famille et ses amies. Il  ne se passe pas un seul jour sans que je regrette cet acte.

Pourquoi je me suis laissé embarquer dans ces histoires?  Tout est de la faute de ma cousine Khadija , elle n'aurait jamais dû me faire cette offre sachant j'avais gravement besoin de cet argent pour me lancer dans les affaires et gagner des sous.

Ça ne se fait pas de dire du mal des morts mais Khadija a bien mérité ce qui lui ai arrivé, une mort aussi atroce. Et Cette bonne dame m'a bien eu , Mattel ou je ne sais plus comment elle s'appelle ? Elle a fait de sorte que je perde mes papiers et que je ne puisse plus du tout revenir. Je pensais qu'après les un mois de mariage , je pouvais demander le divorce et espérer revenir et retrouver ma Aïcha. Tout ce que j'ai dû faire c'est pour elle. Je voulais la mettre à l'abri du besoin et lui assurer une meilleure vie. Je m'en suis mal prit , jamais elle ne comprendra un tel acte.

J'étais dans la salle de bain et j'ai fini de prendre une douche. J'avoue que  j'en avais grave besoin après la journée d'hier. J'ai fais le tour de des hôpitaux de la ville pour trouver un spécialiste. Junior était malade et Arame et moi étions très inquièts. Jamais il n'a eu une telle crise. Il était fiévreux et je n'avais jamais eu aussi peur. Même si il a été adopté , Junior est comme mon fils , je l'aime d'un amour si fort qu'on aurait dit qu'il y' aurait une sorte de connexion entre nous. Et dire qu'avant j'étais contre  l'adoption ,aujourd'hui je me retrouve avec ce petit ange qui représente tout ce que j'ai. Sans lui , sa mère et moi serions séparés depuis bien longtemps. Je ne voudrais pas lui faire du mal puisqu'il est attaché à nous.

Je m'étais camouflé d'une serviette et allongé sur le lit les jambes écartées. Je sentais une très grosses vagues d'aération me pénétrer.Que c'est bon d'être propre et bien  rafraîchi. Hier j'ai même pas eu le temps de prendre une douche ,  à cause d'une grosses dispute qui m'a mis dans les états. Arame ne cessait de m'attaquer avec ces ( t'es jamais là pour notre fils ) ( fait un effort et reste à la maison pour notre fils ) etc... Je commence à en avoir jusque là. Il m'est impossible de respirer avec elle dans les parages. J'aurais dû divorcer d'elle pendant qu'il était temps. Cette femme m'énerve.

— Malick , lèves toi il faut qu'on parle et c'est très sérieux fit elle en s'asseyant à côté de moi , les mains sur mon derrière.

— Quoi encore ? Si c'est la dispute d'hier que tu veux soulever à nouveau retourne d'où tu viens.

— Justement il s'agit de ça. On a survécu à toutes les tempêtes et maintenant tu veux abandonner. Ton attitude me dépasse. T'étais je ne sais où avec je ne sais qui au moment où nous avions le plus besoin de toi.  Faisons un effort pour Junior qui est malade. Il a plus que jamais besoin de ces deux parents en cette période finit elle de pleurer.

Je me suis senti mal Parce-qu'elle avait raison sur toute la ligne. C'était peut être les derniers instants de vie de Junior. Et s'il meurt au moment où je traine  ,je ne pourrais jamais me le pardonner. J'ai assez commis d'erreurs.

Scène de CrimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant