Chapitre 41

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Aziz

J'enfilais mon pyjama quand tout d'un coup j'ai été pris d'assaut par un drôle de bruit sourd et vif . Ça venait du couloir. J'ai serré le pantalon que j'avais mis et je me suis dépêché d'aller voir.

j'ai trouvé ma mère sur les lieux accroché au bord des escaliers.
J'ai détourné le regard en suivant le sien qui fixait un endroit à la fois et je suis tombé sur Dalanda inerte au sol , il y'avait du sang partout. Les mots m'étaient collés à la gorge. Elle avait peu de chance de survivre à une telle chute. J'ai trouvé le courage d'aller vérifier Rien qu'en la regardant j'ai su qu'elle était décidée.

— C'était un accident , crois moi je voulais pas. Je voulais tout simplement lui faire peur et récupérer cet enregistrement..

De quoi est ce qu'elle parle ? Quel enregistrement ? Petit à petit j'arrivais à faire le rapprochement entre notre récente conversation et ce qui se passe.

—.... Tu l'as poussé ?

— C'était elle ou moi je n'avais pas le choix. Elle disposait d'un enregistrement , rassures toi qu'elle savait tout.

J'ai toute de suite voulu m'en prendre à ma mère. Comment est ce qu'elle a pû ? Je lui en veux énormément. De quel droit elle s'est permis de....En plus d'elle j'ai perdu mon enfant. MON ENFANT !!!

C'est absurde , il y'a un moment je projettais de me racheter de mes erreurs. Et là je me rends compte que je n'ai plus rien qui me donnerait le courage de m'accrocher à cette vie.

— Aziz !

— Tais-toi. Je veux plus t'entendre. Dégage

—.... Aziz, tu oublies que je suis ta mère.

— J'essaie de t'éviter la prison. Si ça avait été quelqu'un d'autre je l'aurais tué de sang froid.

— J'ai cru faire ce qui était nécessaire. Et si c'était à refaire je n'hésiterai pas une seule fois. C'est la famille qui passe avant tout. J'ai pas hésité à me salir les mains pour te venir en aide et c'est de cette manière que tu me remercie.

— Mais qu'est ce qu'elle est devenue de ma mère? Je peine à te reconnaître. Dalanda méritait de vivre plus que n'importe qui et tu l'a sauvagement assassiné, et l'enfant qu'elle attendait par la même occasion. Franchement de nous trois tu es le pire. Je préfère de loin cet enflure qui me sert de père lui au moins il ne s'attaquerai pas à sa propre famille.

— Arrête ce numéro ça te va pas du tout. Je suis loin d'être comme ton père et entre nous tu sais très bien qu'il a eu à faire bien pire que de s'attaquer aux siens. Et à ta place j'éviterai d'avoir les mains liés à ces ennemis et ta femme en était une.

— Je m'en tape. Qu'il aille se faire foutre.

Il a débarqué de nul juste après pour me faire la leçon.

— C'est une bien mauvaise idée. Tu ferais bien d'écouter ta mère. Ne laisse pas tes émotions altérer ton jugement. On est une famille on se protège mutuellement et ceux quoiqu'il arrive.

— J'ai fais venir ton père pour qu'ensemble on trouve une solution et régler ce problème.

— Ce sera sans moi.

— Aziz tais toi !

— Toi tu n'as pas d'ordre à me donner. Et toi maman quand il en aura plus rien à faire de toi et au moment où tu décideras de lui causer des ennuis , il va faire de ta vie un raccourci, bloquer toutes les portes jusqu'à ce qu'il en reste une ; celui de l'enfer et ce sera un aller direct. Tu ne le connais sûrement pas, vous êtes marié depuis plus de 30 ans. Enfaite j'oublie tu as était sa maîtresse , disons 15 ans.

Scène de CrimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant