[BONUS NUL] Détail de Kankhye

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[Extrait de la première version du Chapitre VIII, sans modification, surtout là pour faire joli et/ou brouillon. Pour ma part, c'est vraiment que du stock, la flemme de créer un fichier juste pour un ancien chap'.]

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 Bon, je suppose que peu d'entre vous mes frères connaissent Kankhye et même vous autres mortels qui êtes tombés sur mon récit juste pour vous changer les idées — ce qui prouve que vous êtes, vous tous, de vraies feignasses, même nos vieux ont cessé de lire, parfois je me demande si je fais bien de poursuivre, on va finir par tous crever. Je vais donc procéder à une rapide description de cette planète pour le moins particulière et qui en vaut vraiment la peine, je vous recommande très sincèrement d'y faire un tour ou de jouer les voyeurs comme moi. Bon trêve de plaisanteries !

Par quoi commencer, peut-être bien par ce qui est la préoccupation principale de toute cette troupe : le continent des humains.

Une grande étendue de terre, gardant tout son caractère sauvage d'où s'échappait çà et là de grandes agglomérations dans lesquelles se réunissait la population, chacune régie par différentes lois et reliées entre elles par de longues routes et d'importantes infrastructures ferroviaires. Une grande cité-Etat qui faisait office de noyau, relayant vers chacun des petits îlots de béton et de goudron les informations primordiales pour assurer une paix et une bonne entente à travers tout le continent, mais aussi avec l'extérieur. La reine était donc une sorte de ministre des affaires étrangères qui s'occupaient de l'ordre des états internationaux à l'Est de son continent ainsi que de la bonne entente de l'ensemble du territoire.

A l'Est, plusieurs grandes villes et universités accueillaient les populations étrangères dont les élus de chacun des peuples gouvernaient comme bon leur semblaient, à la seule limite de respecter les traités de l'union de l'Eurasie — le continent des humains ; ouais, ils ne se sont pas foulés sur le nom — qui constituaient tout de même les bases que le Royaume devait respecter.

Hormis l'horizon politique et urbain de cette terre, de très grandes réserves naturelles s'établissaient dans le Sud et à l'Ouest, dans d'immenses forêts au relief très peu montagneux, mais comportant quelques plateaux près desquels se situaient maintes clairières de différentes ressources, notamment de métaux et de pierres précieuses dont la présence s'expliquait par l'obsession de certaines espèces animales qui faisaient proliférer l'or et l'argent dans ces régions.

Bien que la majorité de la population vivât dans les villes, quelques petits refuges et villages apparaissaient sur les territoires les plus reculés. Comme partout ailleurs, certaines personnes nourrissaient la haine du plus grand nombre, et inversement, alimentant de fait le folklore. C'était le cas des humains qui ne possédaient aucun lien avec l'entité magique et qui, de fait, ne pouvaient pas influer sur la matière. A partir de là, payer la taxe de magie pour participer à la constitution des stocks d'énergie, qui aidaient à la fabrication d'électricité ou à l'industrie, se trouvait impossible. Taxe que même les plus déficitaires en magie se faisaient prélever, sans protestation, car le peu qu'ils possédaient ne leur servait pas, alors que l'assemblage rendait l'utilisation de cette énergie possible.

Ces êtres privés de magie avaient été contraints d'émigrer et de disparaître de la circulation ce qui avait entraîné l'organisation d'un réseau parallèle, bien présent mais dont on ne voulait pas entendre parler et qui, fort heureusement, ne se montrait pas très bruyant, préférant, sans doute, courir paisiblement dans les landes sauvages. D'autres s'étaient débrouillés pour retourner sur Terre, mais c'était-là bien marginal, la part la plus importante vivait très bien loin de toutes autorités, même si leur survie se corsait à certains moments.

AnasgallaWhere stories live. Discover now