Wonho

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J'étais à mon 7ème bol de nouilles quand Kihyun a bousculé la table précipitamment en se jetant sur Jena.

Le bol encore intact s'était renversé sur moi.

Au contact du liquide brûlant sur ma cuisse, je m'étais levé d'un bond pour l'éviter au maximum, mais c'était déjà trop tard.

Leena qui avait les yeux sur la scène de la piscine, me regardait maintenant avec inquiétude et accourut vers moi pour voir ce qu'il s'était passé.

— Bunny ? Ça va ?

— Kihyun a renversé le bol sur moi sans faire exprès. Regarde moi ce gâchis... mes nouilles... me lamantais-je en me penchant pour en ramasser au maximum.

— Mais arrête, laisse ça par terre. Je te connais, tu vas vouloir les manger. Mais c'est non ! Me grondait-elle Un serveur va venir.

Je faisais une tête d'enfant boudeur. Je savais qu'elle était faible face à moi.

— Non, mais j'ai eu peur c'est tout... Je ne voulais pas hausser la voix. Tu t'es brûlé ? Tu as mal ? Reprit-elle avec douceur.

Ça commençait à chauffer, mais je n'avais pas spécialement mal.

— Non, ça va, feignais-je en faisant des grimaces discrètes pour qu'elle pense le contraire.

— Viens, on va te trouver un endroit pour que tu te changes.

Les serveurs couraient dans tous les sens pour ramasser mon bol renversé, pour aider Kihyun et Jena ou encore pour venir en assistance à Xiumin avec une grande serviette.

Leena arrêta Lay qui cherchait à savoir ce qu'il s'était passé près de nous, comme s'il n'était pas présent avec nous. Il devait être encore sur sa planète.

— Lay ? Est-ce que tu aurais la possibilité de prêter ta chambre à Wonho. Il s'est brûlé avec du bouillon...

— Oui ! Bien sûr, tiens, c'est la chambre 1419. Juste à côté de celle de Jiayin, euh je veux dire Jena !

Elle prit la carte de la chambre, mais je voyais bien qu'elle avait beugué. Au moins, on avait une chambre.

— Merci, mec ! C'est sympa, remerciais-je en lui faisant une tape sur l'épaule.

— No problem man.

— Jiayin ? C'est qui ? Questionnait-elle.

— C'est le prénom chinois de Jena. Ma mère l'appelle tout le temps comme ça et on s'appelle par nos vrais prénoms.

Information à rapporter à Kihyun. Mais  je n'étais pas le seul à avoir tilté sur ce petit détail.

Après l'avoir de nouveau remercier, on s'était éloignés en direction de l'ascenseur. Leena me regardait toutes les 30 secondes. Elle était clairement inquiète.

— Je vais bien Nana.

— Nana ? C'est nouveau ça.

— Je trouve que ça te va bien. C'est mignon sans faire niais. C'est pas mal, non ?

Elle avait l'air d'approuver, ce qui était une victoire en soit.

Dans l'ascenseur, elle me touchait la cuisse pour jauger les dégâts, mais ça provoquait autre chose chez moi. Je sentais de nouvelles pulsions venir réveiller tout mon corps. Elle ne se rendait pas compte qu'avec cet ensemble Valentino bleu, elle me faisait beaucoup d'effets.

J'avais envie de tester une vieille ruse en jetant la carte de la chambre par terre, derrière elle.

Elle s'était relevée et regardait la carte magnétique sur le sol, puis elle me regardait de nouveau, sceptique.

Ma ruse n'était peut-être pas si efficace que cela, mais à ma grande surprise elle se retournait et se penchait sensuellement pour la récupérer mettant un temps certain avant de remonter.

Ses longues jambes dénudées m'assèchaient la bouche. Sa minie jupe était remontée encore plus me donnant qu'une seule envie : me coller à elle, contre sa jupe pour lui faire sentir ce qu'elle avait provoqué en moi...

— On est au bon étage, me glissait-elle avec sa voix aguicheuse.

J'avais déjà envie de la prendre sans attendre et elle faisait tout pour faire durer le moment. Sur le palier, Leena s'arrêtait devant la chambre d'à côté, celle de Jena. Elle collait son oreille à la porte.

— Qu'est ce que tu fais, aller viens... la suppliais-je. J'ai envie de toi.

— Chut ! J'entends pas, m'intima-t-elle.

Je me taisais même si je savais qu'il n'y aurait rien à entendre. Jena était dans la chambre avec Kihyun ET Xiumin. Ce n'était pas comme s'ils allaient faire un plan à trois...

Une fois l'idée en tête, je venais de réaliser la possibilité probable pour que ce fantasme se réalise. Kihyun et Jena étaient plus ou moins ensemble, actifs sexuellement, et Xiumin était ambiguë et proche d'elle, laissant libre court à mon imagination. Je collais moi aussi mon oreille contre la porte.

Leena rigolait, mais me donna un coup de coude dans le bras.

— Pour qui tu prends ma meilleure amie toi ? Elle ne ferait pas ça. Pas à cette heure-ci.

— De quoi tu parles ? Feignai-je.

— J'ai l'esprit aussi pervers que toi, Bunny. Je sais à quoi tu as pensé !

— Ah oui ? Et à quoi ?

Elle posa la main sur la partie dure de mon sexe et me montrer deux doigts, comme un signe de victoire.

Elle avait clairement compris ce que j'avais pensé.

Je me jetais sur elle pour l'embrasser à pleine bouche. Son petit air coquin quand elle me faisait comprendre qu'elle avait compris a été l'élément déclencheur.

La carte d'une main pour ouvrir notre porte, l'autre pour la serrer contre moi, je faisais mon possible pour la déplacer jusqu'à la chambre.

Il n'y avait qu'une valise à l'entrée. On n'avait pas pris la peine de se déshabiller, j'avais simplement retiré sa culotte, j'avais ouvert mon pantalon.

Je ne l'avais pas encore pénétré. Je jouais un peu avec elle, ne frottant que légèrement contre l'entrée de son vagin. Je glissais un doigt, puis deux. Elle était trempée.

Au lieu d'attendre sagement comme elle le faisait habituellement, elle s'était mise mon sexe en le prenant à pleine main à l'intérieur d'elle. Elle faisait les vas et viens comme elle en avait envie.

C'était excitant et terriblement agréable de la voir faire tous les mouvements.

Mais j'avais besoin de plus de puissance, plus de vitesse. Je l'ai basculé par terre pour la prendre en levrette à même le sol. Les mains sur les hanches, je la prenais aussi fort que je pouvais. Et je savais qu'elle aimait ça.

On a fait l'amour deux fois avant de vérifier si je m'étais brûlé à la cuisse. Au final, je n'avais eu qu'une petite rougeur.

Mais j'étais bien content de ce 7ème bol de Rameyon, parce qu'il m'avait emmené au 7ème ciel.

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