19. The rest is history

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Derek me raconta alors son histoire depuis la dernière fois que nous nous étions parlé. Il était à peine sorti de l'école que son supérieur l'appelait sur son cellulaire, voulant des nouvelles des chrétiens à l'école. Derek lui dit qu'il enquêtait encore sur le dossier, qu'il croyait en avoir trouvé une mais qu'elle semblait davantage antisociale que chrétienne. Quand ils demandèrent son nom, il n'arrivait pas à répondre. Le chef le pressant avec insistance de lui répondre, Derek se contenta de répondre qu'il ne s'en rappelait plus. Son supérieur, un peu insulté, coupa court à la conversation. Derek passa alors plusieurs jours terré chez lui, ne se rendant ni à son travail ni à l'école. Un jour, il prit son courage à deux mains et, après avoir laissé un message à son supérieur l'informant de sa démission, il se rendit au bloc général sur-le-champ. Il rentra donc pour se diriger vers le bureau de son superviseur mais rendu devant la porte, il entendit à travers la porte fermée le chef parler à un de ses collègues. Il jugea donc bon d'attendre que l'interlocuteur sorte mais il ne put s'empêcher d'entendre des bribes de conversation.

- S'il veut démissionner, il faut le surveiller. On ne peut pas risquer qu'il en dise trop sur les forces au mauvais endroit et que ces chrétiens en sachent autant que nous sur leur population et sur le sort qui les attend.

- Mais il ne le sait même pas lui-même!

- On ne sait jamais, à cet âge, ça veut tout savoir... peut-être qu'il démissionne justement parce que son enquête a abouti sur quelque chose mais qu'il ne veut pas nous le mentionner...

Les deux hommes gardèrent le silence pour un moment. Derek eut peur qu'ils sortent et qu'ils comprennent qu'il a écouté la conversation donc il laissa le dossier devant la porte et courut à l'extérieur du bâtiment sans demander son reste. Toutefois, ses supérieurs le virent partir et envoyèrent une patrouille à sa poursuite. Derek s'arrêta quand il les aperçut pour ne pas paraître suspect.

- Vous devez nous suivre, M. Beauchemin, déclara l'un des gendarmes.

- Mais ma journée est terminée!

Legendarme répondit en sortant ses menottes. C'est alors que quelque chose d'étrangese produit. Les fameux tatouages de Derek n'étaient tout simplement plusvisibles. Ils avaient tous disparus, y compris celui sur son index droitobligatoire par la loi sous peine d'amende voire d'emprisonnement – mais dansson cas, l'amende ne risquait pas de s'appliquer. Derek s'en rendit compte en même temps que legendarme, qui recula d'un pas pour mieux observer ses mains. Ce dernier neperdit pas de temps et démarra en trompe, laissant les gendarmes ahurisderrière. Il abandonna sa moto devant son appartement, dans lequel il rentra envitesse pour se prendre tout ce qu'il trouvait (heureusement pour lui qu'ilhabite au 2e étage) et ressortit par une autre porte, juste à tempspour voir passer 4 voitures de la gendarmerie nationale. Derek appela donc untaxi pour venir le chercher dans une rue moins fréquentée non loin. Enl'attendant, se demandant quoi faire, il décida de dormir chez un ami dusecondaire. Là-bas, il trouva l'appartement vide et fouillé de fond en comble. Dereky passa donc la nuit et le lendemain, il chercha mon adresse pour venir meposer des questions. And the rest is history(Et le reste passa à l'histoire).    

L'EnlèvementWhere stories live. Discover now