TOME II: PARTIE. 51

73.6K 6.6K 1.1K
                                    

Ayant eu son lot de superstitions et surnaturels.  Malgré les confessions et les révélations Sir Hamdel Sy restait toujours sceptique très ancré dans sa rationalité. Du coup, il se fermait à tout ce tas d’histoires urbaines et thèses sur le paranormal et autres faits surnaturelles. A l’inverse il serait bien trop compliqué pour lui de remettre en cause cette quasi-certitude que notre monde n’était pas parfait certes mais tangible et bien palpable. Il n’était pas qu’un voile sous lequel mille horreurs pouvaient se cache et parfois soulever. Bien qu’il ait donné son approbation pour laisser champ libre à Zahra Sougou, il lui fallait du concret, de la logique et non que de simples hypothèses. C’est ainsi qu’il se rendit sur le balcon avec son cellulaire pour joindre son cousin Mansour Diaw.

_ En tant que personne je te dirai que l’Afrique a ses mystères que nul ne peut percer. Avait répondu en premier Mansour après avoir bien écouté le récit de son cousin. Ici les représentations traditionnelles donnent un sens à la maladie mentale, à la dépression, à l’intrusion ou l’insufflation satanique pour ne culpabiliser ni le malade, ni sa famille. En tant que croyant je te répondrai que l’existence des djinns sont mentionnés dans le Saint Coran. Il y’en a des bons comme des mauvais. Et les mauvais sont de la race des diables. Ils terrorisent, insufflent le mal et essayent de faire perdre la raison à leurs victimes.

Certains marabouts ou guérisseurs soutiendront pouvoir les faire fuir. Ils vous diront de sacrifier par exemple un mouton, un cop ou useront d’autres artifices mais au nom de qui ? Certes pas au nom d’Allah mais aux noms de ces mêmes djinns. Ceci n’est pas le remède. Voilà pourquoi beaucoup de personnes ont ce problème de djinns car au lieu de les anéantir certains marabouts ou guérisseurs pactisent avec eux. De ce fait ces djinns quittent une personne pour aller vers une autre : ce qui au lieu de mettre fin aux problèmes ne le fait que le perdurer.

Dieu nous a donné les moyens de nous protéger. Alors je te dirais qu'une partie du remède se trouve dans le cœur et dans la foi de la victime. Sache que même les diables le plus féroces fuissent devant le Saint Coran. Il faut être propre pour les 5 prières de l’Islam. C’est-à-dire éviter de tout exhibition impudique comme sociétal. Vivons cachés vivons heureux. Donc le véritable moyen pour un résultat perpétuel est de se rapprocher de notre Seigneur. Dis-toi qu’il n’a pas de rapprochement sans piété, pas de piété sans sacrifice, pas de dons fait à Allah sans aumônes. Comme tu as déjà donné ta parole, laisse faire. Si Dieu le veut tu pourras établir après ta méthode. Quant à toi mon frère courage ! Fuis un peu tes occupations, dérobe-toi un moment au tumulte de tes pensées. Rejette maintenant tes lourds soucis et laisse de côté tes tracas. Donne un petit instant à Dieu et repose-toi un peu en lui……….

………………………………………………………………………….

Un dépendant affectif en phase de changement n’est pas à l’abri d’un retour aux sources. La vraie nouveauté nait toujours dans le retour aux sources. Le renouveau a toujours été d’abord un retour aux sources. C’est le retour aux sources qui crée l’évènement………….

Ce qui est dans la parole est dans le silence. L’argent est bien mais l’homme est bien meilleur parce qu’il répond quand on l’appelle. Dans une voiture banalisée, vêtu de manière sobre, des lunettes de soleil au visage camouflant son identité pour se ressourcer c’est dans ce lieu qu’il revenait seul incognito. Dès qu’il sortit du véhicule, des voix d’enfants récitant le coran lui parvinrent au loin. Instantanément, un sentiment de quiétude mélangé à de la nostalgie l'envahit. A chaque fois qu’il revenait dans cet endroit qui fut témoin d’une partie de sa vie, s’en était ainsi. Dès que certains enfants l’aperçurent, ils ne manquèrent pas d’accourir l’accueillir. En un laps de temps, il fut entouré d’une vingtaine d’enfants qui voulait chacun lui serrer la main. Il se dévoua pour saluer et échanger avec chacun d’entre eux. Dévoué il était envers tous les enfants pensionnaires de cet établissement.

REBELLE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant