PARTIE: 10

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Sa mère ne peut rien contre ce goudron qui lui brule les pieds parce que ces vieux sandales amples sont trouées. Seule une bonne paire de chaussure peut protéger ses pieds. Si sa mère se souciait vraiment de lui elle ne l’aurait pas laissé dans un tel état et surtout aux abords de la route. Alors va dans cette boutique et trouve lui des chaussures.

L’homme en noir regagnait sa place dans la voiture tandis que le chauffeur et l’enfant entrait dans la boutique.
Malgré les nombreux klaxons des voitures derrière la sienne pour imposer d’avancer vue que la voie était libre, l’homme attendit que le chauffeur revienne pour démarrer. De loin j’aperçu le petit garçon souriant chaussé d’une nouvelle paire de basket blanche.

C’était la première fois que j’étais témoin de ce genre de scène. Et pourtant j’étais toujours la première à dire que les gens aisés n’aidaient pas les plus démunis. Aujourd’hui ou les personnes ne s’entraident plus cet homme a aidé un petit garçon. Peu importe qui était cette personne peu importe ce qu’il faisait c’était une personne bien et honnête comme il est rare d’en trouver……………..........................

L’amitié un lien aussi fort que les liens fraternels à condition qu’il soit sincère.  Et leur amitié l’était ! L’amitié qui les lie était sincère et très profonde. Le gout de l’amitié s’était découvert dès leur adolescence comment ? Par les classes pilotes qu’ils partageaient au lycée. De la seconde à la terminale, chacun apprit à apprécier l’autre dans son ensemble avec ses qualités et défauts sans jugements. Leur relation était profonde : ils s’ouvraient, partageaient leurs sentiments et expériences personnels. Confiance loyauté et réciprocité demeurent les piliers de l’amitié. A eux ils formaient une grande famille d’où les amis d’abord ; constituait leur slogan ainsi consolider l’idée de l’entraide, de soutien dans les bons et les mauvais moments. La loyauté faisait partie intégrante de leur union envers les personnes qui formaient ce groupe mais également envers leur relation. Ils avaient des chartes pour consolider leur amitié  comme faire le nécessaire pour l’entretenir, rester disponible, monopoliser du temps, donner des nouvelles. Et cette parfaite entente, ils l’étendirent jusqu’à leur famille. Leurs conjoints aussi intégraient le groupe et leurs enfants se fréquentaient.......................................

Dans le hall de l’hôtel, il aperçut la bande des 6 qui discutaient à la réception. Il décela cependant que 2 couples les autres n’étaient pas accompagnés tout comme lui sauf que lui n’était ni marié ni engagé contrairement à eux. En se dirigeant vers eux, sans s’en rendre  compte il fit tomber sa montre. A l’instar ou les autres le virent, ils hurlèrent de tous de surprise tandis que lui ne cilla pas.

_ Mais c’est le nouveau DG de Sy and Co.

_  Sourit mec on dirait qu’on ne t’a pas manqué après tout ce temps

_  Sourire est l’unique chose qu’il ne sait pas faire

_ Il se fait juste désirer pour sourire depuis qu’on le connait ça ne nous surprend plus.

Il observa les quatre hommes le charriait. L’un tenait fermement sa femme par la taille comme un trésor inestimable à protéger à tout prix. L’autre avait le bras retenu prisonnier par sa femme, celle-ci le gardait toujours en lace apparemment.  Quant aux deux autres mariés, ils avaient préféré venir sans leurs épouses.

_ David, Leyti, Chérif, Bakary ravi de vous revoir. Mes dames !

Thioro : Sir nou takh gua soff  ma wakh gay nane mes dames mété toubab bou rère (Sir pourquoi es-tu si pénible ? Et tu nous dis mes dames en guise de salutations comme un blanc perdu)

REBELLE Donde viven las historias. Descúbrelo ahora