REBELLE

TOME II: PARTIE. 22

_ Kome migui wadia Timis ma yémalé ko fii di lène hamal ni lii guène fii andi nakk dou chance mérite là. Niou contane loy té niane rek mou barkel. Ma hamal lène nii nioune gni ladiou niou Choco dara loudoul mou teuyal niou nimou waré sugnu dome. Amina déé manqué wouffi dara, am na fii diam am fii salaam. Maye bou nieuk maye bou deuk ko guène. Amina nakk hamlène légui séne boss là. Ma lène dii wakh ngène téyeuko, diapalé ko. Dieureudieuf  thii sène téwaye niouy niane Yallah may niou goudou fane akk weur niou féké le 20 Juillet thii diam akk Salam

(Comme il fera bientôt crépuscule alors je vais m’en arrêter là en vous faisant savoir que les présents que vous avez apporté ici n’est pas une chance pour elle mais un mérite. Nous en sommes contentes et prions que ce soit béni. Je vous fais savoir qu’on a rien demandé à choco rien que le fait de bien prendre soin de notre fille comme il se doit. Amina ne manque de rien, elle a la paix et la quiétude ici. Des cadeaux qui se perpétueront valent mieux un premier cadeau qui ne se répétera pas. Amina sachez à présent qu’elle est vôtre. Je vous demande de prendre soin d’elle de la soutenir.  Merci de votre venue, nous demandons de nous accorder longue vie et santé, d’atteindre le 20 Juillet dans la paix.) Termina Zahra Sougou en fixant Miss Thiam et sa bande sans ciller.

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La mémoire n’est pas l’histoire. Et pourtant, le témoignage d’un participant direct à un événement aide bien souvent ceux qui écoutent l’histoire à entrer dans l’événement !
Avez-vous déjà connu un événement dans votre vie qui vous a  marqué au point que vous pouvez en raconter les détails avec exactitude et précision comme si vous étiez en train de revivre cet événement ? Les détails de l'histoire qu'ils avaient vécue étaient si intenses qu'ils avaient l'impression de les revivre ……………….

Parcelles Assainies unité 9.....

Au beau milieu de cette maison, non loin du groupe scolaire les petits génies, les deux sœurs preuves à l'appui narraient à leur mère et à leur belle-sœur ce dont elles avaient été témoins. Habitant toutes les deux dans cette même banlieue mais à des zones différentes, elles ne pouvaient rester trois jours sans mettre les pieds chez leur mère.

Cette fois, sans coordination pourtant, les jumelles s'étaient retrouvées toutes les deux-là, armées des présents qu'elles avaient reçu la veille. Assises sur une natte, cernant leur mère au milieu qui se faisait poser du henné par leur belle sœur Ndiémé, elles dévoilèrent le contenu de leurs sachets. Houreye la première, exhiba son bazin djezner bleu turquoise avant que sa jumelle ne montre le sien de couleur vert olive.

_ Maman regarde ce que Zahra nous a offert en plus de 50.000 francs chacune. Entama Houreye toute sourire.

_ Quelle Zahra ? S’enquit mère Aïssata Ba

_ Néné Gallé maman ta petite fille. Rétorqua Coumba dans un sourire. Elle nous a fait ces présents hier. Même Adama a reçu sa part. Avant de venir j’ai parlé à ma fille et elle m’a informé que Néné leurs avait offert 50.000francs chacune à Sophie et elle.

_ En quel honneur Néné a gagné au Lotto ou quoi ? Sursauta mère Ba en faillant renverser le bol de henné devant elle.

Houreye Ka se mordit la lèvre avant de lui répondre.

_ Ta petite fille a gagné plus qu'au Lotto même. Hier pour la première fois de ma vie j'ai assisté à deux remises de dot pour une seule mariée. S'exclama-t-elle la voix haute.

_ Quels deux dots, il s’agit de trois dots parce que d'après ton homonyme, son beau-père lui a donné 10millions. Le rectifia sa jumelle. En plus tu étais présente comme moi lorsque le fiancé de Néné a proclamé que seul ce qu'il offrira à Néné sera considéré comme sa dot. Du coup Néné aura 4dots pour un seul mariage du jamais vu.