REBELLE

TOME II : PARTIE. 17

_ Yérim il y’a eu cette question un peu délicate concernant ton éventuel retour à la direction. Si je peux me permettre je t’ai trouvé un peu douteux à ce moment-là. Lui fit savoir son frère.

_ Cette question était tout juste déplacée car nous n’y sommes pas encore c’était hors sujet…

_ Rassure moi Hamdel reprendra sa place un jour ou l’autre ?

_ Bien sûr je n’ai jamais envisagé autre chose. J’ai été clair avec Sir. La balle est dans son camp. Dès demain s’il mettait fin à cette mascarade qu’il dit vivre avec cette fille alors la direction de Sy and Co lui serait instantanément restituée.

_ Je ne te comprends pas mon frère. Tout parent souhaite d’avoir la chance d’assister au mariage de son enfant. Toi ton fils qui a toujours été droit, très travailleur te dit vouloir se marier et tu t’y opposes ?

_ Cette femme qu’il dit aimer n’est pas faite pour lui !

_ Quoi qu’il puisse s’agir vous devriez vous réconcilier avant le retour de papa. Je ne donnerai pas chère de nos peaux s’il apprend qu’on lui a caché cette histoire. Arrange vite ce merdier Yérim je ne tiens pas à recevoir une claque de Sir Khalil Sy. Menaça Salamata

_ C’est vrai mon frère. Tu sais comment est notre oncle. Il ne cherchera pas à comprendre qu’on s’en faisait pour sa santé ou non en ne lui disant rien. Il nous mettra tous dans le même sac et personnellement je ne tiens plus à recevoir le poing d’un ancien boxeur à la figure. La dernière fois que c’est arrivé j’ai dû recourir à un dentiste.

_ Je sais mais votre neveu est très têtu. Cependant j’essayerai de lui parler et s’il s’entête toujours c’est moi qui en parlerais personnellement  à mon oncle après son anniversaire.  

_ En parlant de son anniversaire, cette année ce serait bien que toute la famille se réunisse autour d’un diner chez lui pour le fêter. Proposa Salamata

_ C’est une bonne idée ! Ça lui ferait vraiment plaisir de voir tout le monde. Amdy m’a informé que son bilan médical était satisfaisant ce mois-ci. Il aurait bien voulu passer encore quelques jours à Paris mais oncle Khalil a été catégorique. Il lui a sommé de réserver leurs billets de retour dans les plus brefs délais. Et ce matin Amdy Moustapha a pu avoir des billets pour le 9. Annonça Abdel Assane.

_ Cependant je doute que Hamdel fasse acte de présence. S’alarma Cheikh Yérim

_ Je lui parlerai et puis il ne raterait pas l’occasion de faire plaisir à son papy quand même.

_  Espérons !!! Emit Cheikh Yérim incertain.

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Il parait que tout le monde finit un jour par trouver chaussure à son pied puis on a parfois des doutes sur la pointure. Au début on a souvent des doutes sur la pointure mais une fois qu’on a porté quelques temps ses nouvelles chaussures on ne peut s’en passer. Cependant il faut être prudent car personne n’est à l’abri de se retrouver avec un caillou dans sa chaussure.

Dans cet hôtel d’affaires cinq étoiles situé sur le long littoral dans le très chic quartier de Fann Corniche, il séjournait depuis bientôt 1 mois. Suite avec vue sur la mer, room service, du jus d’orange pressé à la qualité du lit en passant par l’attitude irréprochable du personnel malgré tous ses éléments favorisant une bonne détente et un bon séjour, Sir était tout sauf relax.

_ Hi le zombi !!! Le salua son cousin en peignoir qui venait de se réveiller.

Sir l’ignora trop occupé à consulter ses mails.