TOME II: PARTIE. 12

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" Restez chez vous , cultivez vous . Vous n'allez pas mourir de lire surtout  de rigoler pour cette partie  ma diéma woyofal confinement bii "

_ Moi aussi je voudrais bien lui parler ? Amina tu as perdu la tête ? Qui es-tu ?  Néné pourquoi n'as-tu pas froid aux yeux? Tu veux nous emprisonner ? Si tu reçois une convocation cette fois ton père ne t’accompagnera pas ni personne d’autre d’ailleurs…...

_ Chérie n'oublie pas que nous sommes dans un hôpital... lui rappela Leyti en lui massant le front.

_ Élégance tu devrais rentrer te reposer Néné va me tenir compagnie tu peux lui donner mon carnet.

Leyti ne discuta pas pour exécuter. Il préférait de loin rentrer que d'entendre sa femme faire des remontrances à leur cadette……………..

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La terre est ronde, les oiseaux volent et Sir Hamdel Sy est amoureux. On dit qu’il ne faut pas se fier aux apparences mais on dit  aussi qu’une image en dit plus que de longs discours : et pour quelques cas, certaines photos se passent toujours de commentaires.

De retour de sa pause déjeuné, dès qu'il traversa le seuil de l’entreprise, des regards l’accueillirent encore. Il en avait pourtant l’habitude mais cependant ces regards étaient différents de ceux dont il avait eu droit en venant travailler ce lundi matin. Cette fois ci c’était différent,  il y’avait quelque chose de bizarre dans leurs regards. Ils étaient suspects et remplis d’anxiétés comme s'ils voulaient le prévenir d'un danger imminent.

Toutefois il les ignora et d’un pas décidé rejoignit l’ascenseur. Il manipulait son téléphone lorsque le titillement des portes se fit entendre. Téléphone collé à l’oreille droite, il écoutait la tonalité, impatient que la personne décroche tout en tirant sur le poignet de la porte de son bureau.

_ Bassirou quels sont ces manières ? Quitte immédiatement ce fauteuil ! Grinça-t-il entre les dents en apercevant une silhouette de dos assis sur son fauteuil faisant face à la baie vitrée.

La personne ne répondit pas. Enervé surtout par Zahra dont il n’avait plus eu de nouvelles depuis le gala, il se dirigea vers sa place dans l’intention de se défouler sur son frère. Au même moment, le siège fit une petite rotation pour laisser apparaître une personne autre que Bassirou. Surpris, son téléphone faillit lui échapper des mains.

_ Ce n’est pas ton demi-frère mais ton père ! Retentit la voix rauque de son père.

_ Pa… PAPA écarquilla Sir les yeux tout incrédule totalement médusé !

Dans son costard trois pièces beige sur mesure, Cheikh Yérim se leva et tourna le dos à son fils pour fixer la rue avec un journal à la main, l’autre dans la poche. Cette posture de son père ne présageait rien de bon. Son fils en savait la signification car ayant été témoin à de nombreux reprises cette attitude de sa part lorsqu’il devait régler un problème sérieux. Alors c’est sans mot que Hamdel prit place et déposa son téléphone sur la table.

_ Je ne savais pas que tu rentrais ! Se limita à dire Sir afin de palper l’intensité de cette tension électrique qui régnait dans le bureau.

_ Comment le saurais tu si je ne t’ai rien dit ? J’ai atterri il y’à 1h environs et je suis directement venu ici. Répondit son père sans se retourner.

Hamdel acquiesça. Rien qu’à l’intonation de son père, il en déduit qu’il était irrité pour ne pas dire furieux. Après deux minutes de silence, de contemplation, Cheikh Yérim reprit place sur le siège pour faire face à son fils. Contrairement à lui qui arborait un visage grave, tout crispé, son fils quant à lui, affichait une mine neutre en attendant sereinement la suite des évènements. Sous le regard de son unique héritier, Yérim mit ses lunettes, souleva le journal qu’il tenait et commença à lire à haute voix.

REBELLE Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt