TOME II: PARTIE. 41

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Coucou la famille comment allez vous? Vous m'avez affreusement manqué. Je m'excuse pour cette longue attente. C'est juste que j'étais un peu souffrante mais alhamdulilah je vais mieux. Pour me faire pardonner voici deux suites en un, une longue partie rien que pour vous. Bonne lecture 😘

_ Nous devons partir ! Alerta Sir en fusillant sa femme du regard

_ Qu’ont dit les infirmières ? S’adressa Zahra à son ami en snobant son mari

_ J’ai tout noté sur cette feuille. Lui tendit Bassirou le papier

_ Amina on y va ! Renchérit Sir

_ Non bébé ! Vas-y toi je dois faire des courses pour ton frère. C’est un bon payeur. Lui sourit Zahra sans pression

Hamdel vu rouge. 

_ Je te rappelle plus tard. Fit-il juste savoir à son frère pour s’en aller tremblant de colère………………………

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Qu'y a-t-il de plus beau dans une relation : Le plaisir de l'anticiper dans l'attente, le bonheur de la vivre au présent, l'émerveillement de son souvenir, une immense nostalgie de n'avoir su la vivre à pleine  vie ? Hélas beaucoup croient qu'il suffit juste d'aimer pour qu'un mariage fonctionne et réussisse........

Mercredi 17 Août............

Comme ces six derniers jours, ce réveil fut brutal. Le bruit perçant de l'alarme l'avait  fait sursauter tel un diable sortant de sa boîte à la première sonnerie. Le regard sombre, il se mit à fixer longuement la place vide froide à ses côtés. Aujourd'hui cela faisait 7jours que cette place demeurait déserte et froide. Voilà  une semaine jour pour jour qu'il n'avait ni vu ni parlé à celle qui occupait cette place: son épouse.

En quittant le lit quelque chose attira son attention. Un soutien-gorge rembourré en dentelle vert émeraude gisait près de son oreiller. Comme un réflexe il s'en empara. Ce sous-vêtements de sa femme était devenu le doudou qui l'aidait à s'endormir en l'absence de celle-ci. Tel un drogué qui sniffe sa coke, il porta ce bout de tissu à ses narines pour le renifler avec ardeur.

L'odeur de son épouse, le parfum de celle-ci empestaient le sous-vêtement. Lui qui ne comprenait pas l'attitude de Zahra qui parfumait ses soutifs avant de les porter, se vu soulagé qu'elle l'ait fait. Autrement son supplice ne ferait que s'accentuer.

L'absence d'Amina était une véritable torture pour lui physique comme psychologique. Physiquement, son corps réclamait Zahra. S'il avait pu s'abstenir et se maîtriser plus de 30ans, désormais ça lui était littéralement impossible. Rien que sentir l'odeur de sa femme renforçait son érection matinal.

Frustré, tel un chien battu et à la fois enragé il jeta le sous vêtement  de sa femme par terre pour aller se laver. Dans la salle de bain l'absence de son épouse se fit encore plus ressentir. Chaque matin, sa femme ne lésinait jamais à lui brosser les dents, lui donner son bain et l'habiller comme un enfant.  Il arrivait qu'elle lui fasse la conversation pendant qu'il faisait ses besoins de l'autre de côté. Et dès fois même c'est elle qui se chargeait de le nettoyer tout en le taquinant sur l'odeur nauséabonde de ses selles.

Amina lui manquait affreusement même s'il refusait de l'admettre ou d'en parler. En tant qu'homme son égo et sa virilité ne lui permettaient pas de l'appeler ou de décrocher à ses appels ni encore de répondre à ses nombreux messages. Pour lui c'était elle qui avait fauté donc c'était à elle de subir les conséquences et de quémander son indulgence. Outre cela, il n'avait personne à qui en parler et surtout ne voulait en parler à personne. C'était leur vie privée et ça ne concernait personne d'autre qu'eux deux.

REBELLE Where stories live. Discover now