REBELLE

PARTIE. 44

Elle ferma les yeux inspira fortement avant de se retourner lui faire face. Aujourd’hui son docteur était habillé en tenue traditionnel ça lui allait bien mais sur elle trouva que sur Sir c’était parfait. La manière dont les boubous et camisoles se posaient parfaitement sur ses épaules carrément symétriques, ses 1m 80, sa prestance faisaient ressortir l’élégance des habits traditionnels ne put-elle s’empêcher de penser.

_ A quoi est-ce que tu penses tu es entrain de sourire là ?

_ Il est beau ton boubou. Se précipita-t-elle de dire pour se nicher entre ses bras et lui faire un long câlin.

Ils restèrent ainsi un bon moment sans bouger l’un souriant en repensant à l’attitude de son patron et l’autre souriant à cause de cette marque d’affection inhabituelle…………………………………………………

Même un roi doit parfois se risquer en territoire inconnu sortir de l’enceinte du château. Il arrive que le plus macho des hommes redevienne un pur romantique en un claquement de doigts et vice versa. Si un homme sort de sa zone de confort et adopte un nouveau style ou bien change il n’y a pas à chercher de midi à quatorze heures : c’est à cause d'une femme tout simplement. Que ne ferions-nous pas pour celle qu’on aime et veut plaire ou se faire pardonner ?

Une tunique en Bazin marron tabac par-dessus un grand boubou de même couleur avec des broderies en forme de lune beige avec des babouches brodées, bien installé à l’arrière de sa voiture, quelqu’un toqua à la vitre avant que le chauffeur ne démarre.

_ Malal ? Un problème ? 

_ Monsieur Sy doit-on changer l’itinéraire ? Vous n’aviez pas mentionné que vous iriez à la mosquée aujourd’hui. D’habitude vous y allez que les vendredis.

Il soupira. Il venait de comprendre ce regard bizarre que lui lançait son personnel depuis le petit déjeuner.

_ Non  je ne vais pas à Tivaoune Malal. Et m’habiller de manière traditionnelle ne signifie pas que je me rends forcément à la mosquée, qu’importe le jour vendredi ou pas j’ai le droit de m’habiller de la sorte compris?

Ce dernier acquiesça. Son garde du corps n’avait pas tort de demander. Il ne portait d’habits traditionnels que pour prier les vendredis et pour rarement aller à des cérémonies. Qu’il porte ce vêtement en ce jour de mercredi n’était pas un simple hasard ni quelque chose d’anodin. L’admiration de son ex assistante quand il s’habillait de la sorte ne lui avait pas échappé alors pour se faire remarquer de nouveau par elle comme au paravent, il fit l’effort de s’habiller ainsi.

Il sourit en repensant à elle, au premier jour qu’ils s’étaient rencontrés à la plage. Jamais il n’aurait cru que cette fille non seulement changerait qui il est mais aussi son destin. Lui, Sir Hamdel Sy qui ne s’intéressait pas aux filles aujourd’hui en aimer une jusqu’à quémander son attention : une chose qu’il croyait impensable. Il était loin de se douter que cette personne prétentieuse, cette poupée, cette bimbo cupide et frivole comme il la définissait, cette fille pourrie qu’il haïssait grandement, deviendrait par la suite très importante pour lui plus importante que lui-même. Il ignorait que cette Amina Zahra Fall  dont il voulait se débarrasser au début  finirait par lui être si chère jusqu’à se cacher de son père pour la toute première fois de sa vie………………………………………………………………………

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« Hâte que tu deviennes madame Ndiaye » .Galass

«  Bonne journée mon cœur je t’aime » .Galass

« Félicitation ma belle alors c’est quand le mariage ? » .Aicha