PARTIE. 48

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Tout doucement il la fit tournoyer sur elle-même et esquissa un sourire à son tour.

_ Cette tenue te va bien. Il semble que toutes les tenues t’aillent bien en passant. Tu sais quoi j'aimerai bien te voir dans tous les différents styles vestimentaires possibles qui puissent exister …

_ On dirait que ta vie ne semble pas douce ces temps-ci pour que tu t’intéresses mode et non aux affaires ou finances ?

_ Qui ça intéresse ? Répondit-il tout autant séducteur que Zahra. Ce que je voudrais savoir c’est pourquoi tu es si bornée pour me laisser rendre ta vie douce….. Lui caressa-t-il sensuellement les lèvres.

Amina recula tout sourire en faisant non de la tête.

_ Non merci ! J’ai déjà donné et je me suis faite désintoxiquer …….

_ Tu vas replonger Amina tu le sais ça. La question est de savoir quand ?

_ Et la réponse est dans tes rêves.

_ Ne lutte pas contre tes sentiments tu ne feras que te fatiguer crois moi j’en sais quelque chose. On est fait l’un pour l’autre Amina. Lui tenu-t-il encore la main qu’il se mit à caresser tendrement.

_ Même s’il se peut que mon corps éprouve de l’attirance physique pour ta personne et que mon cœur puisse battre au rythme du sien, mon cerveau lui sait que ce serait une bêtise. Le tien devrait se mettre au diapason. La laissa-t-il planté là pour aller dans la voiture.

Durant tout leur échange, Elisa ne voulait qu’une chose savoir ce qu’ils étaient en train de se dire. En ce moment-là, elle aurait souhaité être un vent et tournoyer autour d’eux. La vitre remontée, elle ne pouvait que les regarder et tenter d’imaginer ce qui sortait de leurs bouches. Elle voulut se retourner lorsqu’ils entrèrent dans la voiture mais le démarre sec de Sir au chauffeur l’avait cloué sur place…………………………

La voiture roulait depuis des dizaines de minutes sans que personne ne parle. Le chauffeur surpris que son patron embarque des femmes malgré ses yeux rivés sur la route se posait milles et une question dans sa tête, quant à Sir ses yeux ne purent se décrocher de cette créature à ses côtés qui échangeait par texto avec Elisa. De temps en temps celle-ci lui jetait un regard esquissant un sourire puis pianoter sur son écran. Sous l’éclairage du véhicule et des lampadaires en bordure de route, la soie de Zahra scintillait faisant plus ressortir la beauté de sa tenue. A chaque sonnerie de notification, les coups d’œil de Néné à son égard s’intensifiaient : il n’y avait plus de doute ses messages avaient un rapport avec lui.

_ Wa Sir yow lilane la (Mais Sir qu’est-ce que c’est que ça ?) Cria Zahra en sursaut lorsque ce dernier lui arracha son téléphone des mains.

Hamdel ne répondit guère trop concentré à lire les derniers messages de la conversation avec Lisa.

« Wa mome loumouy niangal rek (Pour quel raison serre-t-il son visage de la sorte ?) Lisa

« Guiss gua dé niangal yeufeumla day niangal di guena diental (T’as vu il le fait comme personne en plus et ça le rend plus beau) »

Sir ne put plus se retenir de sourire malicieusement.

_ Alors je vais le faire d’avantage comme ça me rend plus beau apparemment.

Prises en flagrant délit, Elisa rangea son téléphone illico et ferma les yeux pour feindre de dormir tandis que sa copine n’eut d’autre choix que d’assumer.

_ Mais si tu souriais plus d’habitude là ça te rendrai irrésistible.

_ Tu trouves ? Arqua Sir un sourcil

REBELLE Where stories live. Discover now