chapitre 27

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"On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles." Spinoza 


****


J'étais épanoui. Je me sentais bien. Ses lèvres étaient collées aux miennes. C'est tout ce que je souhaitais.

C'est fou ce que c'était comme sensation. Je me sentais tellement libre avec moi-même et le reste du monde. Ses lèvres étaient encore plus douces que la dernière fois, plus doux que je ne l'imaginais. Il me rendait mon baiser en mordillant doucement ma lèvre inférieure. À ce moment, j'avais tout oublié.

C'est fou ce que l'on peut ressentir rien que dans ce contact. Ça m'avait manqué. Il m'avait manqué. Le fait qu'il soit aussi proche de moi m'avait manqué. En fait, il m'était indispensable. J'avais besoin de lui, en toutes circonstances.


― Doucement, gémit Ashton. Je ne veux pas te faire manquer d'air.

― Tais-toi idiot, lui dis-je en l'embrassant de nouveau.


Peu importe si je manquais d'air. Ce qui me manquait le plus c'était le fait de l'avoir loin de moi. Mon frère. Mon amant... Enfin, pas vraiment amant à vrai dire. Je ne savais même pas ce que ça signifiait. Je ne savais même pas ce que nous étions. Notre relation avait si évoluée que je ne pouvais l'expliquer. Tout ce que je savais, c'est qu'il comptait pour moi, et que je comptais pour lui. C'est tout ce qui importait, après tout.


― Tu m'avais manqué, murmurai-je à nouveau en décollant mes lèvres.


Il me souriait sans répondre. Ses iris brillaient. Il était beau. Sa peau avait un magnifique teint. Et ses cheveux. Mon dieu, ses cheveux. J'avais envie d'enfouir mes mains dedans. Il n'était pourtant pas parfait. Il avait des tas de petits défauts. Des tonnes, même. Mais il était parfaitement imparfait. Je l'admirais. Je lui souriais en retour.


― Ne restons pas là, me suggéra-t-il. Veux-tu aller au sous-sol jouer de la guitare ?

― Peu importe ce que l'on fait. Du moment que je suis avec toi, lui souris-je malicieusement.


Je l'accompagnais jusqu'au sous-sol. Mon endroit préféré chez Ashton. Il y avait tout ce que j'aime. Des instruments de musique, des disques par centaines, voir par milliers. Il y avait aussi des tas DVD, des posters de rock... Parfois il y avait même des cartons de pizza qui traînaient dans un coin. C'était surtout quand Calum et Michael passaient à l'improviste. Les meilleures soirées que j'avais passé c'était certainement en jouant à G.T.A et Fifa accompagné d'une pizza trois fromages.


― Que veux-tu faire ? me demanda Ashton avec un grand sourire.

― Ce que tu veux. Mater une série, un film, ou même faire de la musique. Essayer de composer une chanson, marmonnai-je.

― Tu as l'inspiration pour écrire une chanson ?

― Non, dis-je en baissant la tête.

― Eh bien moi non plus, soupira-t-il en s'asseyant sur le canapé, qui se situait au milieu de la salle.


Je le rejoignais. Il allumait la télévision. Je voyais des DVD traîner près du lecteur qui était en dessous. Je voyais un coffret de Game Of Thrones et The Walking Dead. Il avait plutôt bon goût niveau séries. Il avait de bons goûts dans tout, de toute manière. C'est ça qui était le plus agaçant.

All Monsters Are Human (EN COURS D'ÉDITION) Where stories live. Discover now