chapitre 10

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"Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé."

Into The Wild

*


6 jours plus tard.

― Debout, le caïd ! hurla la grosse voix d'Ashton, dût au réveil.

― Non, gémis-je. On n'a pas cours aujourd'hui.

Maman Irwin avait accepté qu'Ashton m'héberge en attendant de trouver une solution avec ma famille démoniaque. Je doute qu'il y ait de solution. La seule solution qui existait pour eux c'était de me foutre à la porte et de ne plus jamais me revoir. Du moins, trouver une solution pour me trouver un appartement et essayer d'avoir des aides financières.

Mais, je me sentais bien chez Ashton. J'avais squatté la chambre d'amis depuis six jours et j'avais même dormi dans le lit d'Ashton après une longue soirée où il m'avait appris à jouer à Fifa, à GTA et à pleins d'autres jeux. Les autres soirs, on faisait nos devoirs, on écoutait des vieux vinyles sur sa platine vintage ou alors je jouais de la guitare et lui de la batterie. On arrivait même à composer une chanson.

J'avais fini ma première composition avec du mal. Ashton m'avait aidé à écrire le deuxième couplet et je l'ai fini avec succès.

Il s'occupait de moi comme s'il était mon responsable légal. Là-dessus, il était irréprochable. Il pourrait être un bon père, sans problème. Il était gentil, attentionné, et aimait surtout me donner des ordres à tout bout de champ. Il était sans arrêt sur mon dos. Il savait même faire la cuisine.

Mais j'avoue que vivre chez Ashton pendant quelques temps ne pouvait pas me faire plus de bien. Je me sentais beaucoup mieux. Beaucoup plus épanoui physiquement et psychologiquement. Ma plaie dans le dos avait presque cicatrisé entièrement, et maman Irwin m'appréciait beaucoup. Ma présence ne la dérangeait pas, et Ashton se réjouissait d'avoir quelqu'un à faire chier.

Il adorait ça... M'emmerder. C'était sa spécialité.

LUKE ! hurla-t-il, à nouveau.

― Lâche-moi, Fletcher !

Fletcher était son deuxième prénom, d'où son nom de naissance Ashton Fletcher Irwin. Il détestait qu'on l'appelle par son deuxième prénom, alors dès qu'il m'énervait un peu trop, je l'appelais comme ça.

Je sentais déjà sa colère et le rouge monter à ses joues.

― Ne m'appelle pas comme ça ou c'est ton cul que je cuis à la place du bacon. Descend tout de suite ! cria-t-il, d'un ton autoritaire.

Les menaces à la Ashton Irwin. Unique.

― Bordel, lâche-moi les baskets !

― Dépêche-toi, faut qu'on aille au magasin de fringues !

― Pourquoi faire ?!

― Pourquoi faire ? Tu te fous de moi ? Il faut qu'on ait une tenue pour le bal de l'automne. Tu veux qu'on se ramène en jogging baskets ?! Jenna va me tirer les cheveux si je ne suis pas assez élégant.

Je soupirais, je me levais du lit sans enthousiasme. Le bal approchait. C'était dans quatre jours, eh merde. J'avais oublié que j'avais accepté d'y aller.

Je descendais à la cuisine et Ashton était aux fourneaux. Il préparait du bacon avec des œufs et des toasts. Pour lui bien évidemment. Quant à moi, un bol de corn flakes avec une bouteille de lait m'attendait sur la table du bar.

All Monsters Are Human (EN COURS D'ÉDITION) Onde histórias criam vida. Descubra agora