All Monsters Are Human (EN COURS D'ÉDITION)

chapitre 12

"Dans la vie, les choses qui ont le plus de valeur sont celles qui n'ont pas de prix."

Guillaume Musso, Et Après...

*

Luke Hemmings, point de vue.

Huit heures du matin. L'heure pour moi de me lever et de me préparer.

Aujourd'hui, j'avais décidé de sécher les cours pour une bonne raison. Il fallait que je passe rendre visite à ma tante Tessy que je n'avais pas vu depuis des années. Ashton avait trouvé son nom dans un annuaire téléphonique qui traînait dans le bureau de sa mère. Et aujourd'hui, nous avions décidé à deux d'aller la voir. Ashton eût le courage de le décider. Il avait l'air de vouloir m'aider, peu importe ce qu'il allait arriver.

Il était vrai que j'avais clairement envie de réponses. Tout ce que je désirais, c'était des réponses claires, net, et précises. Juste ça. Je commençais à accepter de vivre avec la télékinésie, même si ce n'était pas facile tous les jours, de se dire qu'on était différent des autres.

Plus les jours passaient et plus mon pouvoir était intense. Même si ça m'inquiétait, je supportais tout de même. Disons que c'était mon talent défensif. J'étais encore gêné à l'idée qu'Ashton et Elena étaient au courant. Mais de toute manière, ils auraient découverts.

J'étais aussi stressé à l'idée que le bal de l'automne approchait. Pourtant, mon costume, et tout ce qui allait était prêt. Ashton s'était beaucoup investi. Il m'avait même acheté un chapeau, assorti avec mon smoking. Et malgré tout, j'étais heureux d'y aller. Avec Elena. Elle était d'ailleurs ma seule raison d'y aller. Calum et Michael aussi, je suppose.

Ashton arrivait dans la chambre d'amis, le sourire aux lèvres, s'approchant de mon lit. J'étais encore couché, les yeux à moitié entrouverts alors que le réveil avait sonné deux fois, déjà.

― Debout ! me dit-t-il, enthousiaste.

― Laisse-moi dormir encore un peu, Ashton.

― Non, cette fois-ci je te fais sortir du lit. J'ai préparé le petit-déjeuner, bouge ton cul et que ça saute !

― Sérieusement ? Ashton Irwin s'est mis aux fourneaux ?

― Ne te moque pas. J'ai fais ce que j'ai pu pour éviter de foutre le feu à la maison. Allez, bouge, ou sinon je te verse un seau d'eau glacé sur toi, et là tu seras bien réveillé.

― Si tu fais ça, je te tue. Et pas au sens figuré.

― Bien-sûr. Essaie toujours, ricana-t-il en sortant de la pièce.

Et merde, il fallait vraiment que je me lève.

Les jambes lourdes, et les yeux a moitié ouverts, je finissais par me lever. Je m'habillais avec un short, et un t-shirt qui était par terre près de mon lit. Je passais une main dans mes cheveux pour éviter qu'ils tombent sur mon front. Mes yeux me picotaient, et j'avais un horrible mal de crâne. Pourtant, j'avais passé une bonne nuit.

Je sentais déjà l'odeur du bacon trop grillé, des toasts, des viennoiseries et du lait chauffé. Ashton avait préparé de la bouffe pour quinze, ou quoi ?! Je descendais donc au rez-de-chaussée pour aller voir ce qu'il préparait et je voyais la table en question.

Deux plateaux, deux gros plateaux bien garnis avec la nourriture qu'il fallait. Des viennoiseries de chez Mary Stroup, du jus d'orange frais, du lait chaud avec du chocolat en poudre. Il y avait même des bols de fruits.