⊙♂Hasard Codé♀⊙

Chap 7 - 1: Réveil

Ces mots ambigus, rendaient les oreilles de Lovely toutes rouges.

Pendant ces années de mariage, Kenzo ne lui avait jamais parlé comme ça, ce qui la dépassait un peu.

Lovely détourna légèrement le visage, mais le sombre nuage au-dessus couvrait encore plus, et son souffle tomba sur ses joues, faisant brûler tout son visage.

Des mèches d'air chaud erraient sur sa peau, et ce genre d'expérience tactile nette était quelque chose qu'elle avait rarement eu auparavant. Les lèvres fines de Kenzo étaient sur le point de toucher sa joue: « Si on ne le fait pas, j'oublierai presque quel est ton goût. »

Sa voix froide d'origine devenait légèrement rauque, comme si elle était manipulée par l' émotion; basse et sensuelle, c'était une voix qui paralyserait les os de n'importe quelle femme.

Elle tendit la main et le poussa sans trop d'effort: « Kenzo Sullivan, t'as pris le mauvais médicament? T'es insensé. »

Pendant ces années, ils avaient dormi dans le même lit, mais Kenzo avait à peine fait une telle demande. Sauf à quelques occasions quand il était soûl après des événements, mais ils avaient tous été rejetés par Lovely.

« Comment le faire avec quelqu'un que tu n'aimes pas? » Elle s' étouffait un peu dans sa gorge, mais elle arriva quand même à le dire avec un regard ferme.

'Quelqu'un que tu n'aimes pas', même pour seulement les dire, ces mots prenaient beaucoup d'efforts... et oui il fallut beaucoup d'efforts pour dire ces mots. Dieu savait ce qu'elle ressentait exactement.

Comme elle l'avait aimé une fois, ...toute sa jeunesse c'était lui, et tout son coeur de jouvencelle était aussi à lui, ce fut juste qu'il l'avait écrasé de ses propres mains...

La main de Kenzo avait déjà pénétré dans ses vêtements, et ses doigts fins étaient sur le point de déboutonner ses sous-vêtements. Quand il entendit ces mots, ses doigts se raidirent, s'arrêtèrent et quittèrent ses vêtements.

Comme s'il avait tout à coup perdu tout intérêt, comme la dernière fois à Disney, autant que de l'eau froide avait coulé du haut de sa tête, éteignant son désir.

Tous les sondages il y avait qu'un instant étaient devenus dénués de sens, elle lui avait donné la réponse directement.

Elle ne l'aime pas.

« Va te coucher d'abord, je serai vraiment tard. » Kenzo n'était pas en colère, comme s'il avait déjà calmement accepté cette réalité.

Elle ne savait pas pourquoi, mais Lovely sentit qu'il y avait une eau stagnante dans les yeux de Kenzo, une sorte de déception envers elle.

Mais pourquoi pourrait-il bien être déçu envers elle? N'était-il pas aussi froid avec elle? Il ne l'aimait pas non plus non? Lovely ricana dans son cœur, se moquant secrètement de Kenzo Sullivan. Tout en se moquant, le fond de son cœur était légèrement douloureux, comme s'il y avait une paume invisible, qui pinçait étroitement son cœur et elle ne pouvait pas s'en débarrasser.

Après avoir dit une 'bonne nuit' plus sèche que des bûches, sans aucune émotion, Lovely se retourna et alla dans la chambre.

Tout comme l'avait dit Kenzo, il n'avait terminé son travail que très tard. Mais elle ne savait pas quand il s'était couché même si elle n'avait pas très bien dormi.

Le lendemain matin, son horloge biologique retournait à la normale et elle s'était réveillée à six heures.

Elle ouvrit les yeux, c'était dans un environnement inconnu, mais la personne à côté d'elle au réveil était toujours la même.

Chaque matin, Lovely se réveillait un peu plus tôt que lui, histoire de pouvoir le regarder davantage dans une situation aussi calme. Il semblait que ce n'était qu'au petit matin que leur relation était la plus détendue.

En ouvrant les yeux, elle vit le même visage séduisant, accrocheur. Kenzo était vraiment beau, et c'était à cela qu'elle pensait chaque matin au réveil.

Kenzo ressemblait beaucoup à sa mère Noëmie, ses traits et son tempérament étaient vraiment...euh...éminent.

Elle le regarda un moment comme d'habitude. Juste lorsqu'elle était perdu dans sa rêverie, le monsieur ouvrit soudain ses yeux endormis et la regarda avec une paire d'yeux noirs, ce qui la choqua.

Elle se leva maladroitement: « Lève-toi, t'as dit de m'emmener à l'aéroport non?»

Kenzo semblait se lever du pied gauche, il fronça ses sourcils: « Rappelle-moi... dans cinq minutes. »

« T'es un bébé ou quoi?...euh cinq minutes »... Puis après quelques minutes, Lovely avait peur d'être en retard, en plus elle avait tellement confiance en sa force qu'elle avait tendu la main pour le tirer.

Mais elle sous-estimait la force d'un ... mâle adulte. Elle venait de tirer son bras bien proportionné, et elle n'avait pas encore mis sa force, quand, son corps avait été tiré vers le bas. Toute sa personne tomba dans ses bras, et en titubant, sa tête heurta son menton...

« Tu n'as rien? » Lovely était coincée dans les bras de Kenzo à ce moment-là. La peau de Kenzo était légèrement chaude au réveil et ...la sienne aussi.

Elle tendit immédiatement la main et toucha sa mâchoire, la barbe de trois jours sur son menton était un peu piquant: « Ça t'a fait mal? »

Il ne parlait pas, mais la regardait juste, ses yeux semblaient contenir un peu d'espiègleries, mais pas profonds.

Lovely vit son air paniqué à travers les pupilles de Kenzo, s' arrêta immédiatement, et bredouilla: «Bah j'ai peur que je t'ai fracturé la mâchoire.... »

Kenzo l'ignora, se leva et s'assit sur le lit, étendit la main et frotta un peu ses cheveux légèrement en désordre le matin: « Tu ne penses qu'à moi, tu ne t'es pas fait mal toi? »

Une fois rappelé, Lovely ressentit faiblement la douleur émoussée du haut de sa tête ...

Ça faisait mal.

Elle se sentait un peu dessalée et que cela ne lui convenait pas. Dans un moment pareil, pourquoi lui avait-elle simplement demandé si ça faisait mal? Pourquoi lui mettre en premier, alors que... de toute évidence, elle avait mal aussi.

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