⊙♂Hasard Codé♀⊙

Chap 11 - 2: PERIODE D'ESSAI

Sous l'effet de l'alcool, Kenzo s'était endormi sur la route. Arrivés chez eux, la voiture garée dans la cour de la maison des Sullivan, mais Kenzo n'avait toujours pas l'intention d'ouvrir les yeux.

Lovely détacha sa ceinture de sécurité, se pencha, tendit la main et lui tapota un peu l'épaule: « Hé, on est arrivé. »

Kenzo s'était réveillé, mais toujours somnolent avec les yeux mi-clos

Il avait de belles paupières et ses yeux étaient particulièrement beaux...

« Comment tu m'as appelé? » Il ouvrit la bouche pour parler, il sentait l'alcool et sa voix était rauque.

Elle venait de l'appeler ''Hé''... Elle voulait vraiment juste le réveiller, s'était échapper de ses lèvres.

« Kenzo. » Lovely avait également fait comme lui, l'appelant par son prénom.

« Dis chéri. » La remarque ensommeillée de Kenzo donna à Lovely l'impression que c'était peu plausible. Une appellation aussi intime, elle n'arrivait vraiment pas pour le moment, à le sortir de sa bouche...

Ce n'était pas parce qu'elle pensait que c'était doucereux ou mielleux, non, c'était qu'elle se sentait nerveuse.

« Tu ne veux pas descendre, c'est-ça? Alors j'y vais en premier. » Elle n'appela pas et se tourna pour ouvrir la portière du conducteur.

Mais son bras mince avait été fermement tenu par Kenzo, la force n'était ni légère ni lourde, mais elle ne pouvait pas se libérer.

Elle détourna la tête, un peu agacée.

Il y avait un peu de tempérament décadent dans ses yeux, et il avait l'air fatigué, elle ne savait pas combien il avait bu, mais elle avait l'impression qu'il était un peu ivre.

Et s'il n'allait rien admettre quand il ouvrirait les yeux le lendemain? S'il oublierait ce que c'était d'essayer?

Elle était sur des charbons ardents, sentant comme si Kenzo allait faire quelque chose dans la voiture ...

Elle bredouilla : « T'avais dit d'essayer et j'ai accepté, mais faut pas y aller si vite non? »

Sa nervosité était toute écrite sur son visage.

Il regarda l'esquive dans ses yeux et savait à quoi elle pensait.

Il ouvrit la bouche pour parler, sa voix était un peu plus sobre que tout à l'heure: « Patrick Delannoy n'est pas si mal dans les affaires, mais sa personnalité n'est pas bonne, il ose même toucher une femme mariée. »

En entendant le ton de Kenzo, on pouvait dire qu'il avait déjà enquêter sur Patrick... et d'après les discussions auparavant, Patrick avait également fait des recherches sur lui.

Ahh ces hommes ne s'ennuyaient vraiment pas ? Ils n'avaient rien d'autre à faire?

Elle sentit que le bras qu'il tenait était un peu chaud, il se pencha plus près d'elle, et son haleine avec de l'alcool était chaude et brûlante sur son visage.

« Il ne sait pas que je suis ta femme. »

«Tu parles pour lui? »

« Non. »

« Patrick Delannoy n'est pas une bonne personne, sa vie privée n'est pas propre, reste loin de lui à l'avenir. » Kenzo semblait l'avertir.

Lovely fit : « Tsss... et ta vie privée est-elle très propre?... Tricha. »

Elle disait ce nom, comme un rappel pour lui.

Kenzo l'écoutait dire cette phrase avec un ton jaloux, son humeur s'était un peu améliorée, et il ne s'était pas énervé à cause de l'ironie cinglante et satire mordante qu'elle avait dit.

Lovely se sentit agitée tant qu'elle pensait à Tricha: « Pourquoi tu es allé dans ce club avec elle ce soir? »

« J'étais assis là-dedans avec Rihan depuis plus d'une heure, c'est toi qui l'avais rencontrée à la porte. Si ça peut être compris comme aller avec elle, donc le monde est un peu à l'envers, tu prends des vessies pour des lanternes. » Kenzo avait l'éloquence, ce n'était pas le premier jour qu'elle le savait.

Sachant qu'elle n'était pas son adversaire, elle changea de sujet: « Si on veut essayer, pas de problème. Mais je ne veux pas que tu sois en contact avec Tricha pendant que tu essaies avec moi. Ce qui s'est passé avant... Je peux ...choisir d'ignorer. »

Juste une ignorance sélective, elle ne pouvait pas complètement oublier ce que Tricha avait fait.

« D'accord. » Acquiesça-t-il catégoriquement.

« Promis? »

« Promis. » Il la voyait rarement si enfantine.

Chez les Sullivan, tard dans la nuit.

Lovely avait été réveillée par la sonnerie de son téléphone au milieu de la nuit. Elle avait toujours le sommeil léger. C'était une habitude développée quand elle avait commencé de travailler à l'aéroport. Tant qu'il y avait un léger bruit, elle serait réveillée.

Comme d'habitude, son téléphone portable n'était pas en mode silencieux. Elle craignait qu'il y ait une urgence à l'aéroport et qu'on allait la contacter à tout moment.

Elle tendit la main, prit le téléphone dans un état second, et y jeta un coup d'œil, il était trois heures du matin.

C'était un appel du majordome de chez Diaz.

Elle appuya rapidement sur le bouton de réponse, au milieu de la nuit, il devait y avoir un problème à la maison pour que quelqu'un l'appelle à cette heure.

Elle n'avait pas allumé la lumière, mais Kenzo avait également été réveillé par la sonnerie tout à l'heure. Il se leva, écouta son appel, sans la déranger.

« Allô, Oncle Pierre. »

« Allô, mademoiselle!... Milord avait... un accident. Je me suis endormi tout à l'heure et j'ai entendu un bruit dans la cuisine. Quand je suis sorti, j'ai vu qu'il s'était évanoui. Je crois qu'il a dû se lever la nuit pour boire de l'eau puis il s'est évanoui. Au dîner de ce soir, milord a dit que son estomac lui faisait un peu mal, ça doit être une rechute de sa maladie d'estomac. » La voix de l'oncle Pierre semblait très nerveuse : « L'ambulance est déjà venue nous chercher, et nous sommes en route pour l'hôpital. »

« D'accord, je vois, j'arrive tout de suite. » Elle raccrocha aussitôt, sans en dire beaucoup au téléphone.

Elle souleva la couette et se leva, puis se changea de vêtements à la hâte.

Kenzo se leva également. Tout à l'heure la chambre était très calme, il avait généralement entendu ce que l'oncle Pierre disait au téléphone et savait ce qui se passait.

« Mon père,...il est malade. Je vais à l'hôpital maintenant. »

« Ensemble. »

« Non, il est si tard, tu peux te reposer. L'ambulance est déjà venue le chercher, je n'ai pas à conduire trop vite. » Elle se sentait déjà très gênée de devoir laisser Kenzo la conduire à l'aéroport au milieu de la nuit l'autre jour quand ils étaient à Disney. Ce jour là, c'était un moment critique, car chaque minute et chaque seconde était une question de vie, mais là ce soir était différent, elle n'était pas médecin, et il n'y aurait pas de problème même si elle conduisait elle-même.

Kenzo avait déjà changé de vêtements. Il prit un de ses propres manteau épais et s'approcha de Lovely pour le mettre en elle: « Je suis ton mari. »

En une phrase, et Lovely se la boucla.

Elle s'était enveloppé du manteau oversize de Kenzo, et sorta de la villa des Sullivan avec lui.

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