⊙♂Hasard Codé♀⊙

Chap 11 - 1: Lovely, et si nous essayions

Kenzo n'avait pas directement parlé de cette histoire à Lovely dès la sortie du club, mais il avait d'abord emmené Patrick Delannoy vers l'hôtel d'à côté. Il l'installa dans une chambre avant de descendre.

Lovely l'avait attendu dans le hall de l'hôtel.

Pendant le temps où Kenzo était à l'étage pour installer Patrick, Lovely pensait à de nombreuses excuses et les avait examinées une par une. Mais au moment où elle vit Kenzo, elle avait eu elle-même une négation fondamentale de tous les mensonges qu'elle avait fabriqués dans son cœur.

Elle ne pouvait que dire la vérité.

Elle se leva du canapé dans le hall et se dirigea vers Kenzo, comme un enfant qui avait fait quelque chose de mal, attendant que le professeur la réprimande.

Kenzo baissa les yeux pour la regarder. Il pouvait voir que sa tête était enfouie très bas. Il glissa une main dans la poche et continua de la regarder.

Lovely combina ses mots et fit: « La barmaid a trouvé mon numéro dans son contact et m'a appelé. Il n'avait que mon numéro sur son portable... Je pense que vous, les hommes, devriez mieux comprendre ce comportement que moi. Je ne veux pas l'expliquer. Et puis j'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, alors je suis venu. »

Il y eut un long silence sur sa tête, puis une voix étouffée fit: « Oh. »

Oh? Qu'est-ce que Oh signifiait? Il ne pouvait pas dire quelques mots de plus ?

Dans son cœur, Lovely se sentit mal à l'aise et plutôt nerveuse, elle se mordit la lèvre inférieure, se sentant très lésée.

Appelée sans rime ni raison pour sauver un ivrogne, pour avoir ensuite un malentendu avec son époux légitime!

« Lovely. »

« Ehm? »

Il l'avait soudainement appelé par son nom.

Dans l'impression de Lovely, Kenzo l'appelait rarement, et pareil pour elle.

Parce qu'ils ne savaient pas comment s'appeler et quelle appellation était le mieux pour eux. Donc au cours des dernières années, ils ne s'étaient tout simplement pas appelés directement.

Ils se parlaient s'il y avait quelque chose à dire, mais sans appellation.

Il l'avait soudainement appelé par son nom, solennel et régulier, ce qui la choqua.

« Il ne va tout de même pas demander le divorce, non? » pensa Lovely. Parce qu'elle l'avait "trompé" avec cet homme dans un club au milieu de la nuit.

« Essayons. »

« ? » Lovely fut stupéfaite pendant quelques secondes, elle entendit clairement le mot «essayons» mais n'avait pas compris le sens du mot.

Elle leva la tête et le regarda avec ses beaux et brillants yeux en amande. Mis à part les doutes, il y avait un peu le restant du grief de tout à l'heure sur son visage.

Kenzo se tenait là, la main dans sa poche, l'air un peu fatigué. Ils étaient si proches qu'elle pouvait sentir la faible odeur d'alcool et de tabac sur lui.

Il fumait occasionnellement, seulement quand il était bouleversé.

Certains disaient que l'odeur la plus sexy chez un homme était l'odeur de la fumée, et Lovely l'avait vraiment expérimenté juste en ce moment.

Il semblait calme et avoir l'esprit méthodique. Il libérait une main qui n'était pas dans sa poche pour tirer le col de sa chemise, mais il avait oublié que ce n'était pas une journée de travail et qu'il ne portait pas sa cravate.

Ce petit geste par réflexe qui avait attrapé le vide fit sourire Lovely.

Et avec son sourire, l'atmosphère se détendit.

« Essayons d'être un couple normal. » Il lui avait fallu près de trois minutes pour commencer à s'expliquer un peu, comme si c'était vraiment éhonté de l'expliquer.

L'état d'âme de Lovely avait été également perturbé.

Ses hormones surrénales étaient en hausse en un instant.

« Comment ça un couple normal? » En fait, ce qu'elle voulait demander, c'était pourquoi il voulait soudainement être un couple normal avec elle?

Il ne l'aimait pas non? Au début de leur mariage, il la détestait même un peu. Comment il pouvait dire une chose pareille en ce moment?

« Essayons de se comprendre et de s'aimer. » Il fit une pause, comme s'il réfléchissait, et ajouta à la fin: « Faire ce qu'un couple devrait faire. »

Avec son tempérament, elle devrait se moquer avec un 'Comment s'aimer?'.

Mais quand elle entendit le ton déterminé de Kenzo, puis regarda ses yeux qui étaient aussi profonds que les étoiles, elle fléchit, c'était plus fort qu'elle.

« Si..... c'est pour créer un bon environnement de croissance pour Orecchio, on peut ... essayer. » Ses yeux étaient légèrement transes, ses lèvres serrées, elle était un peu maladroite et embarrassée.

Elle prenait cette prétexte pour apaiser l'atmosphère, mais bien sûr qu'elle voulait essayer.

Cependant Kenzo n'avait pas apprécié, il s'expliqua: « Pour le bien d'Orecchio d'une part. »

Le sous-entendu, était très clair...

L'atmosphère devint soudainement ambiguë, Lovely baissa la tête et regarda ses baskets, elle avait l'air détendu, mais en fait, son cœur était complètement en désordre.

« Ohhh...» Son 'Oh' traîna particulièrement longtemps, et sa voix sonnait beaucoup plus douce que d'habitude.

Elle baissa toujours la tête, mais dans la seconde qui suivit, elle sentit que quelqu'un tenait légèrement sa main qui était froide de frayeur tout à l'heure, les doigts entrelacés. Elle sentit ses doigts devenir chauds en un éclair, et le souffle chaud se répandit progressivement entre leurs peaux qui se touchaient.

Kenzo était beaucoup plus à l'aise qu'elle ne l'était, lui tenant la main et la conduisant hors de l'hôtel.

De retour dans le parking du bar, il ne pouvait pas conduire parcequ'il avait bu, alors on lui avait appelé un chauffeur. Et il était monté dans la voiture de Lovely pour rentrer avec elle.

À l'intérieur de la voiture, les mains de Lovely qui tenaient le volant étaient trop chaudes, comme si la température de tout à l'heure restait toujours en elle.

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