⊙♂Hasard Codé♀⊙

Chap 7 - 2: Je peux te nourrir

  Elle tendit la main pour caresser sa tête, mais Kenzo prit sa main. Il était grand, et pouvait voir le haut de sa tête, il fit: « Pas de blessure, rien de grave. »

« Et si c'était une blessure interne...qui pourrait devenir un traumatisme crânien? Comment puis-je piloter un avion si je deviens stupide? Que se passe-t-il si je perds mon travail? » , Lança Lovely avec un peu de colère, mais parce qu'elle venait de se lever, sa voix était plus douce que d'habitude, et c'était comme si elle le blâmait.

Elle se sentit elle-même un peu gênée après l'avoir dit.

« Je ne peux pas me permettre de te nourrir hein?»

Eh oui, cela recommençait encore. Une déclaration trop explicite, qui déconcertait Lovely pendant un moment.

Elle détourna légèrement les yeux, sortit du lit et se dirigea vers la salle de bain pieds nus. Elle n'avait pas de pantoufles dans ce bureau, elle ne pouvait que...marcher pieds nus..

« J'ai des mains et des pieds, pourquoi vouloir que tu me nourrisses. » Elle lança froidement, mais ...son cœur, pareillement à ses joues étaient légèrement brûlants.

Kenzo se leva également et alla dans la salle de bain avec elle. Elle avait dépaqueté une nouvelle brosse à dents la veille et était en train d'y mettre du dentifrice. Voyant Kenzo entrer, elle avait également mis un peu sur la sienne.

Les deux personnes se brossaient les dents en silence devant un miroir, une telle scène était épique. Habituellement, ils se levaient rarement en même temps.

Ce Sullivan dans le miroir était un Kenzo Sullivan tout frais au réveil, pas aussi posé et sérieux que d'habitude, mais plutôt accessible...pacifique.

Ouff... mais toujours aussi beau.

« Pourquoi tu me regardes?» Demanda Kenzo avec une bulle dans la bouche.

Lovely avait également de la mousse sur son visage. Elle avait immédiatement rétracté son regard et murmura: « Je ne fais que regarder comment mon fils te ressemble beaucoup. Plus on regarde, plus on voit la ressemblance. C'est juste qu'il vaut mieux ne pas avoir un tempérament comme le tien à l'avenir. »

«J'ai fourni les chromosomes,... à qui d'autre il se ressemblerait s'il ne me ressemble pas? » Kenzo se rinça la bouche, les taches d'eau sur les coins de sa bouche n'avaient pas encore été essuyées. Il regarda Lovely qui se brossait encore les dents avec insouciance. « Que son tempérament ne soit pas comme le mien? Serait-ce meilleur si c'est comme le tien? »

«Qu'est-ce qui ne va pas avec moi? » Lovely était un peu énervée, elle posa sa brosse à dents et se rinca la bouche. Avec une paire d'yeux brillants qui montraient un peu de désagrément, elle fit: « Donc t'as toujours pensé que j'ai un mauvais caractère hein? Pas plus attentionnée que Tricha pour prendre soin des gens? Bah désolée, je n'y arrive pas. De plus, si un garçon a un tempérament comme celui de Tricha, il ferait sans doute l'hybride efféminé de poule mouillée. »

Lovely jeta la brosse à dents dans le gobelet céramique un peu trop fortement. Il n'y avait qu'un seul gobelet dans le périmètre, et maintenant qu'il y avait deux brosses à dents dedans, cela semblait un peu étrange et ...brusque.

Le contour des lèvres de Kenzo était détendu; il n'avait pas l'intention de lui répondre, il ne voulait pas se disputer avec elle.

Kenzo l'avait conduit à l'aéroport de sauvetage en mer de Terza comme prévu. Elle refusait qu'il l' emmenât jusqu'au parking intérieur. Au contraire, elle lui avait "ordonné" de garer la voiture à une distance d'environ cent mètres ou plus de l'aéroport.

« Ici c'est bon, je ne veux pas que mes collègues voient... » Lovely détacha sa ceinture de sécurité et sortit de la voiture sans regarder Kenzo.

« Dîner de famille ce soir, je viendrai te chercher. »

«Oh, ce même emplacement donc. » Elle le souligna à nouveau... Le fait que Mayron les avait vu la nuit précédente la déplaisait assez, elle ne voulait pas que d'autres collègues les voient encore.

Ce qu'elle détestait le plus étaient les ragots au travail. Il y avait beaucoup de rumeurs à son sujet à l'aéroport. Bien qu'elle les fît entrer par une oreille et sortir par l'autre, les entendre pouvait inévitablement la rendre un peu mal à l'aise.

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