Chap 8 - 1 : JE NE PEUX PLUS ATTENDRE!

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Il n'y avait pas eu d'urgence en mer dans l'après-midi. Quand il était presque cinq heures, Lovely sortit son téléphone pour envoyer un message viber à Kenzo.

« Même place que ce matin, n'oublie pas.» Elle ne craignait pas qu'il oublia de la chercher, mais craignait qu'il conduisit la voiture jusqu'à la porte de l'aéroport.

« Ok. » C'était une réponse rapide, « Déjà arrivé. »

« Oh, il me reste deux minutes sur mon quart. » Lovely avait déjà l'estomac dans les talons, mais quand elle pensa au dîner de famille de chez les Sullivan le soir, elle savait qu'elle ne mangerait pas beaucoup la nuit.

Le dîner de famille des Sullivan avait toujours été terne ...vraiment terne. Tout le monde semblait avoir un nuage au-dessus de la tête, le genre qui pleuvra abondamment à tout moment et n'importe où. Il était difficile de manger dans une telle atmosphère, encore moins de se rassasier.

À cinq heures, elle avait changé de vêtements, remis le travail et était sortie de l'aéroport avec ses collègues.

Mayron, toujours aussi enthousiaste, posait sa main sur les épaules de Lovely et la serrait dans ses bras comme un de ses potes.

Aux yeux de ces pilotes masculins à l'aéroport, Lovely était froide mais décisive; donc pour eux il n'y avait aucune différence avec un homme, et personne ne ferait bouger l'esprit coureur sur une femme aussi froide et dure...

« Lily, quel est ton pro ce soir? ...Je veux dire qu'est ce que tu vas manger et pas autre chose hein? ça te dirait de faire un barbecue avec nous? »

« Non merci, je suis prise ce soir. »

« Ne serait-ce pas un rencard avec ce beau mec en pyjama? Hahahaha! » Mayron rit vivement, taquinant Lovely comme un copain.

Lovely avait la flemme de lui expliquer: « ôte-moi ton sabot. »

Un pilote continua à taquiner: « Je pense que le capitaine Diaz va à un rendez-vous avec M. Delannoy. Après tout, les fleurs de Monsieur Delannoy ont été envoyées pendant tant de jours. Si vous n'y allez pas, ses fleurs vont se faner durant l'attente, non? Hahaha »

« Lily! »

Au milieu d'un éclat de rire, soudain, la voix douce d'un homme vint de non loin, ce qui choqua Lovely. La sensation d'un courant électrique frappant s'était propagée de la colonne vertébrale à la plante des pieds. Elle se raidit le dos et leva inconsciemment la tête pour regarder les yeux noirs et brillants comme une étoile de Kenzo Sullivan.

Comment l'avait-t-il appelé, tout à l'heure?

Lily??

Du jours où ils s'étaient rencontrés et jusque là, Lovely se souvint que c'était la première fois que Kenzo Sullivan l'appelait ainsi.

Déjà, ce nom prononcé par les gens normaux donnait une sensation d'être profondément attachés l'un à l'autre. Le mot «Lily» circulait entre les joues de les dents, comme un bon chocolat sur le bout de la langue, sucré mais pas gras, doux et soyeux, comme si on pouvait ressentir de la tendresse en parlant.

La voix de Kenzo Sullivan était très agréable, et l'entendre l'appeler comme ça, le circuit restait même dans ses oreilles.

« Tsk tssk, il se passe quelque chose! » Les pilotes sur le côté dévisagèrent Kenzo.

Kenzo avait ostensiblement garé la voiture à la porte de l'aéroport de sauvetage en mer de Terza, et c'était là que Lovely venait de mettre à l'écart une semi-réaction de comment il l'appelait tout à l'heure.

Pourquoi avait-il conduit jusqu'à l'entrée?

On n'était pas tombé d'accord sur l'emplacement? N'avait-elle pas dit de l'attendre sur la même place que ce matin ?

Ne lui avait-t-elle pas rappelé tout à l'heure? N'était-il pas également d'accord avec elle tout à l'heure?

Avec des milliers de questions dans son cœur, Lovely regarda Kenzo en fronçant les sourcils. Elle voulut le traiter comme un 'inconnu', comme quelqu'un qu'elle n'avait jamais connu.

Cependant, Kenzo s'était déjà approchée d'elle et ...avait enlevé la main de Mayron de l'épaule de Lovely, avec une force puissante ou pas, comme pour déclarer sa souveraineté.

Mayron avait été, un moment, stupéfait par cette action; puis s'était rendu compte que son geste semblait en effet inapproprié.

Eh bien oui, devant un des prétendants de Lovely, il ne devrait effectivement pas être si débridé ... pensa-t-il.

Mayron toussa maladroitement: « Euh euh, Lily, Enjoy ton rendez-vous, mais il faut quand même se coucher tôt ce soir, il y aura encore beaucoup de travail demain. »

Après cela, il avait traîné un groupe de jeunes pilotes et s'était enfui.

Lovely resta immobile, la première émotion dans son cœur était la contrariété.

« Je ne t'avais pas dit d'attendre sur l'emplacement de ce matin? »

« Je ne pouvais plus attendre. »

« ? ? ? » Lovely ne comprit pas ce qu'il voulait dire, et ses sourcils se resserrèrent.

« J'ai peur que tu sois prise par quelqu'un d'autres. » Kenzo termina de parler et lui ouvrit la porte du siège passager. Il avait toujours été aussi notable. Bien qu'il eût été plus ou moins indifférent envers elle, il avait toujours été un gentleman.

«Ahh? Mais personne d'autre n'était supposé venir me prendre.» Lovely était toujours agacée. Elle était montée dans la voiture et vit Kenzo faire le tour de l'avant de la voiture et s'asseoir sur le siège du conducteur.


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