⊙♂Hasard Codé♀⊙

Chap 12 - 3: MERCI.

Soudain, quelqu'un lui serra légèrement le bras, elle sembla se réveiller d'un cauchemar. Elle étendit rapidement la main et repoussa la main de la personne, puis recula d'un demi-pas. Elle leva les yeux avec horreur et poussa un soupir de soulagement seulement lorsqu'elle vit que c'était Kenzo qui était de retour ...

« Qu'y a-t-il? »

« Ce n'est rien. » Elle lécha ses lèvres sèches. Juste quand elle pensait qu'elle avait eu soif et avait voulu partir acheter de l'eau à boire, Kenzo lui tendit déjà un gobelet en papier.

« Bois un peu d'eau. »

« Hmm ... » Elle était toujours sous le choc. Après avoir bu de l'eau tout en tenant le gobelet en papier à deux mains, elle n'arrivait toujours pas à calmer son humeur, comme si elle était dans un cauchemar et ne pouvait pas sortir.

« T'as un quart de service demain? »

« Ahh? » Elle regarda dans un état second, « Je dois prendre le quart à 5h30 de l'après-midi, pour un grand quart de 24 heures jusqu'à 5h30 après-demain ou demain parce que c'est déjà aujourd'hui... je ne sais plus trop. »

« Je vais dire à Adrien de venir te chercher pour te ramener à la maison. Vas dormir. Je reste ici pour garder. » Le ton de Kenzo ne point souffrir qu'on intervînt. Ce n'était pas à négocier. Lovely avait toujours su qu'il avait son propre jugement et avait toujours été une personne un peu autoritaire; il était comme ça depuis l' adolescence.

« Je veux attendre ici. Je n'arriverai pas à dormir même si je rentre. » Les yeux de Lovely redevinrent rouge à nouveau. Elle jouait le dur à cuire devant Tricha tout à  l'heure pour sauver les apparences, mais les nerfs de tout son corps étaient tendus. Et là elle se détendit soudainement et ne put retenir ses larmes.

     Là, Julyan était toujours aux soins intensifs, toujours dans le coma. Quoi qu'il en soit, il devait y avoir quelqu'un qui était de garde à l'hôpital. Lovely n'allait pas partir, et Kenzo n'allait pas non plus la laisser seule, cela l'inquiétait.

« Je veux m'asseoir un moment, mes jambes sont courbaturées. » Dit Lovely, d'une voix bigrement nasillarde.

« D'accord. »

      Il y avait un siège public en face de l'USI; Lovely était assise à côté de Kenzo. Elle tendait la main et se tapait sur les genoux; mais plus elle massait, plus ça la faisait mal.

     Elle se tapait jusqu'à en avoir un peu mal aux mains à cause des coups qu'elle se donnait; puis elle s'était un peu agacée elle-même. Kenzo se pencha, posa sa main sur son genou et l'aida à le frotter doucement.

«Pourquoi t'es en colère contre toi-même? »

     On pouvait visiblement voir de son geste d'auto tapotage tout à l'heure, qu'elle était un peu irrité.

     Lovely baissa la tête, ses cheveux tombèrent sur le cou de Kenzo, doux et chatouillants.

« Ça t'arrive souvent d'avoir mal aux genoux? Les courbatures?» demanda-t-il.

« Mouais. » sa voix était encore nasillarde, « Les premiers mois de la formation en Australie étaient en hiver. Tous les garçons portaient des débardeurs et des shorts pour faire de l'exercice le matin. Je ne voulais pas être la retardataire. Du coup, je portais aussi des petits t-shirts et des shorts en hiver. Résultat, mon physique s'était amélioré, mais il semblait que j'étais gelée jusqu'à en avoir du rhumatisme. Les articulations des mains et des pieds sont souvent douloureuses. » Elle en dit rarement autant à Kenzo sur ses affaires personnelles.