⊙♂Hasard Codé♀⊙

Chap 16 - 1: QUOTIDIEN DE COUPLE

 À neuf heures le lendemain matin.

Lovely revint du travail. De la porte de la maison, elle vit Orecchio dans son réhausseur de chaise tenant une petite cuillère pour manger de la bouillie.

Elle se réjouissait secrètement dans son cœur de ne pas avoir vu Kenzo dès son entrée ...

Elle ne pouvait vraiment pas regarder Kenzo dans les yeux pour le moment. Elle avait l'impression que le secret caché au fond de son cœur avait été déterré. En plus, c'était par la dernière personne qu'elle voulait les faire découvrir ...

La sensation d'inconfort remplit sa poitrine, bloquée, elle perdit même l'appétit pour le petit déjeuner.

«Bonjour maman.» Orecchio mangea de la bouillie de carottes et dit à Lovely superficiellement.

La relation entre elle et ce petit bonhomme était toujours ni froide ni chaude, il était petit, mais il avait son fort propre point de vue. Il savait être proche avec son père, pas avec elle.

« Bonjour, où est papa ? » Demanda-t-elle prudemment, la voix silencieuse, de peur d'être entendue par Kenzo, comme s'il allait sortir d'elle ne savait où à tout moment.

« Papa est allé se changer en haut. » Orecchio ramassa un petit gâteau et le tendit à Lovely. « Papa m'a emmené acheter tout ça hier après le dîner ohh. Ce sont tous des gâteaux Peppa Pig, mignons non. »

Lovely jeta un coup d'œil, et le look de Kenzo emmenant Orecchio acheter un gâteau Peppa Pig lui était venu à l'esprit, et elle sentait seulement que le contraste devait être mignon.

« Mignon. » Les traits de Lovely devinrent doux aussi.

« Maman, vous avez parlé de quoi quand papa t'a appelé hier quand nous étions en route pour la pâtisserie? J'ai demandé à papa mais il ne voulait pas me dire oh, c'est un grand menteur. » Orecchio le gardait à cœur jusqu'au lendemain, parce que Kenzo avait refusé de lui dire de quoi il riait, « J'ai vu l'écran de la voiture de papa, c'était écrit 'Lovely', c'est le nom de maman Oh, donc je savais qu'il parlait à maman au téléphone. »

Bien que petit, Orecchio ait appris beaucoup de mots, en particulier les noms de Lovely et Kenzo, même s'il ne savait pas écrire, il connaît déjà ces lettres à l'ensemble. Alors la veille dans la voiture, quand Orecchio avait vu le nom de sa mère sur l'écran de la voiture connecté par Bluetooth au téléphone, au fond, il savait déjà quelque chose, c'était juste qu'il n'avait pas démasqué son père.

Lovely prit une bouchée du gâteau, qui était doux et sucré, mais pas gras; bien délicieux qu'elle ne l'imaginait.

Tout en mangeant, elle éloigna la chaise et s'assis à côté d'Oreccchio, incapable de comprendre à l'intégralité ce qu'Oreccchio avait dit.

En tout cas, ce n'était qu'un enfant et ses paroles n'étaient pas à tout croire ni à prendre vraiment au sérieux.

Mais après avoir pris une bouchée de bouillie, Orecchio dit sérieusement comme un petit adulte: « Quand papa t'a appelé hier, il n'avait pas parlé. Maman, je crois que tu as raconté quelque chose de drôle, c'était quoi? Papa souriait sans cesse, je lui ai demandé de me raconter les blagues que tu as dit mais il refuse. Hein, maman, tu me le diras, n'est-ce pas? »

Plus Lovely écoutait, plus elle sentait que quelque chose clochait, elle entendait beaucoup de bizarreries dans les détails qu'Orecchio avait donné.

« Papa m'a appelé hier soir ? »

« Mouais. » Elle sortit immédiatement son téléphone et vérifia l'historique des appels. Quand elle vit l'appel de Kenzo à dix-huit heures et quelques la veille, elle semblait entendre un grincement dans son cœur.

En un clic, tout avait pris son sens ...

Pourquoi Kenzo était de si bonne humeur la veille,... pourquoi Orecchio disait que Kenzo gardait le sourire quand il était au téléphone, sans parler.

Il était presque sûr qu'elle avait accidentellement appuyé sur 'répondre' alors qu'elle voulait raccrocher!

En d'autres termes, Kenzo avait entendu toutes ses conversations avec Patrick...

Elle fit rapidement le compte rendu de sa conversation avec Patrick Delannoy dans son esprit, et ne pouvait pas s'en souvenir complètement, mais elle se souvenait de quelques mots clés ...

Elle comptait sur le fait que Kenzo ne l'entendrait jamais, donc devant Patrick, elle avait dit à tête haute que Kenzo était son coup de foudre, que Kenzo était son type, et elle avait même dit que Kenzo l'aimait aussi!

Ahhh, la honte!!!

Lovely avait vraiment l'impression que les scandales qu'elle avait accumulé devant Kenzo ces deux derniers jours étaient ... peut-être plus de la totalité des choses honteux qu'elle avait vécu au cours de ces vingtaines d'années.

« Maman, toi aussi, tu ne veux pas me raconter les blagues? Toi et papa, vous me maltraitez. » Orecchio était un peu en colère, se plaignant de Lovely.

Mais Lovely n'avait plus l'énergie pour répondre à Orecchio ... Sa tête était pleine de honte qu'elle voulait se jeter dans l'océan Pacifique.

Elle posa le petit gâteau dans sa main et dit: « Orecchio, maman va monter dans la chambre, bon appétit mon bébé. » Après cela, elle se préparait à se lever, quand, la longue silhouette de Kenzo venait du deuxième étage.

Il s'était changé en tenue correcte et là, c'était un costume trois pièces gris foncé.

Ce n'était pas tout le monde qui pouvait mettre en valeur un costume trois pièces, si on le portait bien, c'était un gentleman britannique, mais si on le portait mal, cela devait sembler assez rustique.

Mais Kenzo se trouvait être l'homme en mesure de mettre ce costume à l'extrême valeur.

Sur lui, le costume lui allait très bien, et ce n'était pas ce tenue qui le mettait en valeur, il était beau de nature. Son corps entier dégageait le tempérament d'un homme calme et mature, impossible d'écarter les yeux de sa direction.

«Pourquoi tu ne manges pas avec Orecchio?» Il descendit, et boutonna sa veste d'une main, tout en regardant Lovely.

Lovely était restée là où elle était; si c'était au passé, elle allait certainement regarder Kenzo davantage.

Quoi qu'il en soit, c'était son mari légitime, avec un si beau visage et un si beau corps, si agréable à voir, donc ce serait une perte de ne pas le regarder.

Mais là, elle n'était vraiment pas du tout d'humeur ...

Elle voulait juste s'échapper.

Elle baissa la tête, évitant son regard: « Je n'ai pas bien dormi toute la nuit, j'ai sommeil. »

Elle n'avait pas encore pu faire un pas, Kenzo était déjà debout devant elle, cette posture semblait vouloir la forcer à prendre le petit déjeuner.

« Prenons le petit déjeuner d'abord. »

Elle était impuissante, sachant qu'il était une personne qui ne revenait jamais à ses paroles, donc elle ne pouvait que s'asseoir, ramasser un petit gâteau et en manger deux autres bouchées. Elle voulait le faire juste pour lui montrer superficiellement qu'elle avait déjà mangé.

« C'est bon, j'ai fini de manger, je peux aller me reposer non? » En fait, elle ne se sentait pas du tout somnolente.

Après avoir parlé, elle sentit les yeux de Kenzo fixés sur son visage; il la regarda attentivement.

Lovely se mit à cligner les yeux, elle ne savait pas ce qu'il regardait, mais après y avoir réfléchi pendant un moment, les conversations entre elle et Patrick la veille étaient apparues dans son esprit ...

La pensée de tout cela refroidit son dos en un instant, elle avait vraiment l'impression d'avoir été poignardée par derrière. Ça ne faisait pas mal, c'était juste humiliant!

« Pourquoi tu me regardes co... » Elle voulait juste lui questionner froidement, quand, la seconde suivante, Kenzo se pencha et embrassa délicatement le coin de ses lèvres.

Le coins de sa bouche semblait avoir été anesthésiés; il n'y eut tout à coup aucune sensation, ses terminaisons nerveuses devinrent extrêmement ternes, elle pouvait seulement sentir que la peau au coin de sa bouche était engourdie.

« Gâteau. » Kenzo expliqua son comportement, avec un visage impassible, il n'avait pas l'air d'avoir honte de son geste.

"Les beaux gosses de nos jours peuvent être si peu scrupuleux quand ils font des saloperies?" Une telle pensée vint à l'esprit de Lovely, mais elle fut rapidement réprimée par elle-même, car elle ne pouvait vraiment pas se fâcher contre un tel visage.

Sans oublier que le propriétaire de ce visage était Kenzo Sullivan.

« Papa, j'ai aussi un gâteau ici, il faut que tu me fasses un bisou. » Orecchio pointa vers le coin de sa bouche.

Lovely jeta un coup d'oeil, il y en avait en effet un petit gâteau ...

Kenzo prit une serviette en papier et essuya sur le côté de la bouche d'Orecchio...

........

Après le petit déjeuner, la nounou emmena Orecchiojouer dans la cour.

Lovely avait changé de vêtements et alla dans la sallede bain pour prendre une douche. Elle avait une nuit blanche à cause de sespensées et elle devait avoir très sommeil. Mais là, son esprit était si clairqu'il ne pouvait pas être aussi clair. Elle était intérieurement troublée, ettout ce qu'elle voulait, c'était se laver rapidement et se couvrir de sacouette pour dormir.

Alors qu'elle était sur le point de verrouiller laporte de la salle de bain, la porte s'ouvrit soudainement de l'extérieur. Elletira par reflexe la serviette sur le côté pour couvrir son corps, mais son mouvementétait un peu lent et Kenzo était déjà entré.

« Tucaches quoi là? » Son regard tomba sur la serviette, un air décent sur sonvisage, et il ne semblait pas avoir la pensée de s'excuser pour être entré si soudainement.

« Je vaisprendre un bain, sors d'abord. »

Il était bien habillé d'un costume, et elle n'étaitenveloppée que d'une serviette de bain, leurs vêtements formaient un contraste net.Lovely avala sa salive et rougit; il était grand et avait de longues jambes,elle ne pouvait le regarder qu'en levant la tête.

Kenzo n'avait pas l'air de quelqu'un qui allait partir bientôt,elle était anxieuse: « Tu n'as pasbesoin d'aller travailler toi? »

« Bisou du matin. »

« Ahh? »En fait, elle avait entendu clairement, mais disait inconsciemment 'ahh?' ;c'était pour retourner la question, mais aussi pour avoir une confirmation.

Parce que Kenzo était manifestement habillé comme l'éliteen tenue correcte, mais le ton avec lequel il avait prononcé ces trois mots àl'instant ressemblait plutôt à un enfant qui demande un baiser ..........

« Faire cequ'un couple devrait faire, je pense qu'un bisou du matin en fait partie. »Il s'était avéré qu'il pensait toujours à cette affaire d' "essai" entre eux oh...

Lovely resta là, elle n'avait pas du tout l'intentionde refuser la demande de Kenzo.

Genre,s'embrasser entre mari et femme c'est normal quoi? Pensa-t-elle. En plus, Kenzoétait si beau, juste un bisou ... elle n'avait rien à perdre.

« Ehbien? » fit la voix fatale d'en haut. Lovely leva la tête et regardases yeux profonds et séduisants.

« J'attends.Je vais bientôt être en retard. » Dit Kenzo avec une tête de 'j'airaison'.

Lovely prit une profonde inspiration, sentit quel'homme en face d'elle était impudique, mais elle se tenait quand même sur lapointe des pieds, couvrit la serviette de bain d'une main, leva la tête etdéposa un baiser sur le coin de la bouche de Kenzo.

« C'estbon, vas-y, j'ai si froid, je veux prendre une douche maintenant. »

Kenzo n'avait tout de même pas demander plus. Il setourna de côté pour faire face au miroir et redressa sa cravate: « Rihan nous invite à dîner cesoir. »

Lovely n'avait aucun préjugé contre Rihan, mais elle enavait beaucoup contre Kalina: « Kalinay va aussi? »

« Non. Ilssont en train de faire le divorce. »

« C'estmieux comme ça, Rihan est un homme bien. » L'implication était que Kalinan'était pas bonne.

Aux yeux de Lovely, Kalina Sullivan était en effetmauvaise. Aux yeux de ces gens de la famille Sullivan, il semblait quel'affection de la famille était insignifiante et que l'argent était la chose laplus importante.

« Je vienste chercher à dix-huit heures. »

« Non, dis-moil'emplacement, et je vais conduire toute seule. »

« HôtelPeninsula. »

« Oh. »Elle le congédia avec une déclaration terne, voulant qu'il partît rapidement,sinon elle allait vraiment mourir de froid.

Avant de partir, Kenzo se pencha et l'embrassa sur lefront: « À ce soir. »

Regardant Kenzo quitter la salle de bain, Lovely nepouvait vraiment pas comprendre, qu'est-ce qu'il voulait faire exactement?

Elle prit simplement une douche avec une humeurdésordonnée, puis elle avait dormi jusqu'à plus de seize heures.

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