Chap 15 - 1: COUP DE FOUDRE

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Aéroport de la Société M.C Sauvetage en mer de Terza.


Lovely gara la voiture sur le parking et se dirigea vers l'aéroport en regardant son téléphone.

Elle baissa la tête, mais elle pouvait voir le sol à travers le téléphone et elle vit l'ombre d'une personne devant elle.

Elle leva les yeux curieusement, et quand elle vit que c'était Patrick Delannoy, cette curiosité disparut en un instant.

Elle savait qu'après cette nuit là, Patrick ne la «lâcherait» certainement pas si facilement.

Là, l'une des choses qu'elle regrettait le plus, c'était de contrevenir à sa propre règle et avoir accepté de déjeuner avec Patrick. "S'il n'y avait pas eu ce repas, peut-être qu'il n'y aurait pas eu autant de choses par la suite..." pensa-t-elle.

« Mademoiselle Diaz. »

« Monsieur Delannoy, Que faites-vous ici encore? » Son attitude n'était pas amicale, et elle n'avait pas du tout l'intention de fraterniser avec lui.

Elle ne voulait pas donner une chance à Patrick, et ce depuis le début. Mais les hommes semblaient être incapables de voir les faits, comme s'ils avaient toujours l'impression que le refus d'une femme fut un jeu de 'Fuis moi je te suis, Suis moi je te fuis....'

« Je voulais m'excuser pour ce qui s'est passé l'autre soir. Mais quand je t'ai appelé, j'ai découvert que tu as bloqué mon numéro. » Les paroles de Patrick étaient également très directes.

Ahh???

L'esprit de Lovely était brumeux un moment, elle l'avait bloqué???

Non, elle ne l'avait pas fait.

Mais après y avoir réfléchi, elle avait tout de suite eu la réponse dans son cœur: ce doit être Kenzo qui avait pris son téléphone et mis le numéro de Patrick dans la liste noire.

"Mais comment Kenzo pourrait-il connaître le mot de passe de son téléphone?" La seconde suivante, il y eut un 'boum' dans son esprit, et elle rougit jusqu'aux oreilles en un instant.

Son visage soudainement tout rouge fit Patrick se sentir un peu étrange: « Qu'y a-t-il? »

Lovely paniqua un moment. Le fond d'écran de la page d'accueil de son mobile était une photo de Kenzo ... Il avait ouvert son téléphone, "cela ne veut-il pas dire qu'il avait vu la page d'accueil de son téléphone?"

« Ce n'est rien. » Lovely contint un peu ses émotions, « Président Delannoy, je ne pense pas que nous ayons encore besoin de se contacter. »

« Tu me plais beaucoup, et je suis sûr que tu peux le constater. » Patrick était quelqu'un de direct, il parlait franchement.

Elle s'arrêta un instant, les yeux brillants: « Si, Je peux le voir. » Elle mit ses mains dans les poches de sa veste, le téléphone serré dans sa paume. Son esprit était maintenant très confus, et elle ne pouvait penser qu'à l'affaire du téléphone découvet par Kenzo.

Soudain, son téléphone vibra, elle le sortit et y jeta un coup d'œil. Elle vit que c'était un appel de Kenzo. Elle n'osait pas laisser les gens voir le nom et la photo avec lesquels Kenzo est enregistré dans son répertoire mobile, donc chaque fois que Kenzo l'appelait, elle répondait toujours en cachette.

Cette fois, pour que Patrick ne le voie pas, elle tint le téléphone d'une main et le remit dans sa poche, prêt à raccrocher.

De l'autre côté, après le dîner, Orecchio demandait à Kenzo lui acheter des friandises à tout prix. Donc ils étaient sortis, avec Orecchio assis sur le siège auto pour enfant à l'arrière de la voiture. Kenzo venait juste de mettre son casque bluetooth et il y avait un léger bourdonnement venant du bout du fil.

Mais le bruit disparut bientôt, puis la voix de Lovely le remplaçait.

« Mais vous ne me plaisez pas. » Sa voix était claire et forte, elle semblait toujours avoir une telle voix quand elle parlait, retentissante, mais distante comme un rejet à des milliers de kilomètres de là.

Après que Kenzo l'ait entendu, sa main qui tenait le volant s'était d'abord arrêtée, puis il s'était mis à penser qu'elle voulait probablement raccrocher, mais avait accidentellement appuyé sur 'répondre'.

Cela suscitait un certain intérêt à Kenzo, il continua d'écouter.

« Patrick, tu me connais? » Elle le regarda et changea d'appellation.

« Pas très bien. » Patrick avoua quand même, « Mais je crois aux sentiments. »

« Coup de foudre? »

« Eh bien, On peut le dire. »

« Oui, je crois au coup de foudre, mais pour être honnête, 'jeter son dévolu sur l'apparence', c'est ça le coup de foudre non? Je suis très heureuse que tu apprécies mon visage. Je vais le prendre comme un compliment parce que ça veut dire que je suis belle n'est-ce pas? Mais j'ai moi aussi un coup de foudre. »

« Kenzo Sullivan? »

Lovely fit une pause pendant un moment. Bien que Kenzo ne soit pas là en ce moment et qu'il n'allait jamais savoir ses pensées, mais elle sentit quand même que ce qu'elle venait de dire rendit ses joues un peu chaudes, et sa respiration un peu désordonnée...

«Oui.» Elle serra légèrement les dents, son cœur battait violemment, comme si c'était déjà coincé dans sa gorge, «Je le connais depuis longtemps, et il m'a plu dès la première fois que je l'ai vu. C'est probablement ce qu'on appelle le coup de foudre. »

Lovely n'avait jamais osé étudier en profondeur le sentiment qu'elle éprouvait pour Kenzo, mais elle pensait qu'utiliser le terme «coup de foudre» pour le décrire, était plus ou moins approprié.

« Tu l'as dis toi même, le coup de foudre c'est de choisir l'apparence, le physique. Donc, qu'est ce que j'ai de moins que Kenzo Sullivan? » Le ton de Patrick était toujours très confiant, mais son ton confiant n'était pas particulièrement vaniteux, ce n'était pas ennuyeux du tout, c'était juste quelque chose qu'il disait avec son propre sentiment de supériorité.

En toute honnêteté, Patrick Delannoy était en effet très beau, quelqu'un avec un tel statut et un tel visage était déjà haut de gamme.

« On dit comment déjà? "la beauté est dans les yeux de celui qui regarde". Je crois que pas mal de femmes vous admirent. Mais chacun voit la beauté selon ses propres critères, Kenzo est le type d'homme que j'aime bien, et... il m'aime aussi. » Quand Lovely avait dit la seconde moitié de la phrase, elle avait mauvaise conscience. Elle pinça les lèvres et prit une profonde inspiration, essoufflée.

Cela faisait sentir vraiment mal de mentir.

Est-ce que Kenzo l'aime? On dirait que non.

S'il l'aimait, comment peut-il ne montrer aucun signe pendant tant d'années? Sauf pour le fait de vouloir essayer avec elle ces jours-ci ...

«Je n'abandonnerai pas», répondit Patrick sans hésitation après l'avoir entendu.

Lovely se sentait très ennuyée, "alors pourquoi cette personne est si insensée?" Pensa-t-elle. Elle voulait vraiment dire: "Qu'est ce qui te plaît chez moi, je vais changer, d'accord!?!"

« Que t'abandonnes ou pas ça ne me regarde pas; mais s'il te plaît ne joue plus le tour de n'enregister que mon numéro dans ton téléphone à l'avenir. Tu dois avoir joué ce tour à d'autres femmes plus d'une fois. Mais je ne suis pas une petite fille, je ne serai pas ému, je penserai seulement que tu es assez drôle. » Lovely avait la flemme d'en dire plus avec Patrick, elle mit une main dans sa poche et se dirigea directement vers l'aéroport.

Soudain, elle s'arrêta et tourna la tête pour dire à Patrick: « Au fait, Kenzo et moi sommes déjà ensemble, et ça nous va très bien. Si vous vous immiscez, vous serez un tiers. Je crois que Monsieur le Président Delannoy ne veut pas devenir un deuxième bureau, non? »

Elle l'avait dit solennellement, sans le moindre goût d'une plaisanterie, mais Patrick ne put retenir un petit rire.

« Vas-y pars! Tu vas être en retard. » fit-il.

Lovely ne comprenait pas de quoi il riait, elle se retourna et partit.

À ce moment-là, dans la voiture qui était en route pour la pâtisserie, Orecchio mit un doigt dans la bouche, tout en regardant son père souriant dans le rétroviseur. C'était étrange pour lui de voir son père ainsi.

Kenzo ne rit généralement pas beaucoup, surtout devant Orecchio, il jouait toujours l'image d'un père strict. Par conséquent, Orecchio regarda son père avec ce petit sourire affecté et trouva cela insolite.

« Papa, qu'est-ce qui te fais rire? »

« Rien du tout. »

« Huh, grand menteur. » Orecchio avait clairement vu son père sourire, mais son père l'avait encore nié.

Kenzo appuya un peu sur le casque Bluetooth et raccrocha le téléphone.


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⊙♂Hasard Codé♀⊙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant