Recueil d'OS - Harry Potter

𝖧𝖺𝗋𝗋𝗈𝗇 • 𝖧𝖯 - 𝖱𝖶

Personnages :

- Harry Potter
- Ron Weasley

Contexte : Ron vient tout juste de mettre fin à sa relation avec Hermione, et regrette amèrement de ne pas avoir su l'aimer en retour.

Classification : K+

Nombre de mots : 400

Informations préalables : Cet OS est mon premier, s'il semble trop facile, si le scénario paraît simplet, ce n'est pas grave, ce n'est que le début d'une longue aventure.

Les couloirs étaient silencieux à cette heure tardive. Seuls quelques sanglots étouffés brisaient ce silence reposant. Le jeune Ron Weasley venait de briser un cœur. Deux cœurs avaient été brisés ce soir. En effet le cadet Weasley avait mit un terme à sa relation avec Hermione Granger il y a moins d'une heure. Ce n'était pas la faute d'Hermione, bien sûr. Ron venait simplement de découvrir qu'il ne ressentait plus rien à l'égard de son premier amour. Pourtant Merlin sait qu'il l'avait aimée, fut un temps. Mais depuis peu le jeune garçon sentait ses pensées vagabonder vers quelqu'un d'autre. Et ça le terrifiait.

Ronald avait découvert sa bisexualité à ses treize ans, en développant quelques sentiments innocents pour Blaise Zabini, un Serpentard de son âge. Il avait d'abord prit peur, de honte. Il avait honte d'aimer un garçon. Parce qu'on l'avait toujours élevé selon le schéma courant : un garçon et une fille. Mais alors, était-il normal ? Sa famille l'accepterait-elle malgré ses désirs jugés contre nature ?

Oui, Ron avait eu peur, un instant. Mais il avait vite appris – en se renseignant de façon discrète auprès de ses proches – que l'homosexualité était très acceptée chez lui. Mais alors tout allait bien, pourquoi pleurait-il, me direz-vous. S'il avait rompu avec Hermione ce soir, ce n'était pas simplement parce que ses sentiments envers la demoiselle s'était taris, mais également parce qu'il avait senti naître en lui de nouveaux sentiments, bien plus puissants, envers quelqu'un d'autre.

Ron Weasley était tombé sous le charme d'Harry Potter.

Improbable, n'est-ce pas ? Et pourtant, ses sentiments étaient bien là.

Alors le rouquin pleurait. Il pleurait ses sentiments refoulées, il pleurait sa douleur dissimulée, son désir discret.

Il pleurait encore, même après avoir senti cette main chaude se poser sur son épaule.

Il pleurait toujours en reconnaissant la voix de l'élu, élu de son cœur.

Il pleurait malgré ses paroles réconfortantes.

Il pleurait sans s'arrêter, même en entendant les mots rassurants de son ami.

Mais quand des lèvres reconnaissables entre milles virent se poser sur les siennes,

Il ne pleurait plus.