Améthys saison 3 - La Libération I (terminée)

Chapitre 5 - part 1

Flame

Je ressens une énorme douleur abdominale, j'ai l'impression d'être frustrée, enragé et j'ai les larmes aux yeux. Je me réveille en sursaut et m'essuie les yeux.

Je me sens oppressé.

Je me précipite dans la salle de bain et me jette sous l'eau froide. Aussitôt, je pousse un cri, chaque goutte qui me tombe sur le corps me picote comme des décharges électriques. Putain, c'est quoi ça ? Hier, j'ai pris une douche et... Je grimace et augmente la température de l'eau... 100 degré. Cette fois, aucune douleur. Je me mets à inspirer et expirer jusqu'à ce que je me sente mieux.

Bon sang, pourquoi je me sens si... mal ?

Changé, je descends au grand salon où Ako prépare la table.

— Bonjour, monsieur, bien dormi ?

— Oui, jusqu'à ce que... enfin, laissez tomber. Je ne pourrais même pas l'expliquer. Je ressens le grand besoin d'aller prendre l'air.

En regardant par la fenêtre, j'aperçois le chauffeur en train de nettoyer la voiture. Je cours le rejoindre. Peut-être que je pourrais lui demander de me conduire quelque part.

— Bonjour, dis-je.

Yulian qui était en train de siffloter s'arrête et me salue en m'appelant « monsieur ».

— Ne m'appelez pas monsieur, je suis juste un gamin ! Je préférais que vous m'appeliez par mon prénom, Flame.

Il acquiesce et reprend sa corvée.

— Je pourrais vous demandez un service ?

Il se tourne vers moi.

— Quoi donc ?

— Eh bien, j'ai envie de visiter la ville... J'aurais besoin d'un chauffeur.

— Oui, je comprends, mais, je n'ai pas le droit de vous faire sortir.

— Juste pour une petite heure...

— On ne visite pas la ville en une petite heure... Je sais que vous vous ennuyez ici, mais, travailler pour le commandor Éminent c'est... le rêve d'un millier de personnes et... le désobéir... peut... avoir des répercussions sur sa propre vie, vous comprenez ?

— Oui, mais euh, c'est moi qui prendrais la responsabilité, je vous le promets !

— Vous êtes son fils, et même pour vous, je ne pourrais pas le désobéir, jeune homme. Je suis sûre qu'Estë ne vas pas tarder. Patientez quelques minutes !

Je plisse les yeux, incrédule et me rends au salon où la table est prête. Je m'y assois et déjeune tout seul. Je me demande si j'étais aussi seul avant. C'est un homme important, il a plein d'obligations... ouais, je suis sûre que j'ai dû rester plusieurs fois à déjeuner seul sur cette table.

— Monsieur, annonce Ako qui arrive un appareil en main (je crois que c'est un télécommunicateur). Un appel pour vous.

Il me donne l'appareil. Estë est sur le petit écran.

— Bonjour, bien dormi ?

— Ouais.

— Tu n'as pourtant pas l'air enthousiaste.

— C'est que j'ai passé toute la journée, d'hier, à la maison, et j'aurais espéré... visiter un endroit !

— Oui, c'est justement pour cela que je t'appelle. Je quitte le bureau, je viens ! Nous irons visiter ton ancienne école. Soit prêt, dans une demi-heure.