EPILOGUE

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Cher Journal,

Je ne sais pas vraiment par où commencer. Je n'ai pas réellement envie d'écrire un journal, mais c'était son idée, il m'a dit que cela me permettrait certainement de mettre des mots sur ce que je ressens. Cela fait deux mois que nous sommes en Corse. Beaucoup de choses ont bougés depuis notre arrivée.

Quelques semaines après notre fuite de l'hexagone, les autres pays du monde se sont intéressés au cas de la France. La guerre civile qui faisait rage à Paris a été un désastre. Elle a engendré une centaine de morts.

Nous venions d'arriver en Corse, lorsque Shark nous a contacté pour nous dire qu'il avait toujours le disque dure de Nathalia. Il l'a remis aux autorités, et c'est grâce à cela que le mystère du virus a été résolu. Lorsqu'elle disait que c'était pire que ce que nous pouvions imaginer, Nathalia avait raison. Le virus a été injecté dans des bouteilles d'eau minérale naturelle par les gouvernement Français et Russes. Ils ont bien évidement démentit, mais les preuves se sont accumulées, et ils n'ont rien pu faire d'autre que d'avouer. C'est suite à cette nouvelle que les pièces du puzzle se sont emboitée dans ma tête. Je ne buvais jamais d'eau minérale lors de l'apparition du virus. Et encore moins lorsque j'ai été dans la rue. J'ai attrapé le virus chez Franck, le jour où Maxime m'avait servi un verre d'eau.

Les gouvernements Russes et Français ont expliqué qu'ils voulaient simplement que les hommes aient plus de pouvoir, mais qu'ils ont été dépassés par les évènements. Comme si on allait les croire. Ils ont été jugés pour crime contre l'humanité. Les pays discutent en ce moment pour savoir quelle sentence ils vont recevoir. Les Américains clame la peine de mort, tandis que d'autres préfèrent les voir souffrir en prison toute leur vie.

En France, un ancien gouvernement à été rétablit, pour nous laisser de temps d'en élire un nouveau. L'histoire de la France sera entachée à jamais. Je me demande comment nous allons pouvoir redorer notre image.

Quant à moi, durant les dernières semaines, beaucoup de médias ont tentés de me contacter. Ils attendent de moi que je fasse tout un tas d'interview et de passages à la télé. Mais je ne veux pas qu'on associe mon visage et mon nom à cette histoire immonde. Même s'ils veulent que je témoigne en faveur des femmes, je ne souhaite pas intervenir de la sorte. Je ne veux pas non plus qu'ils creusent un peu plus loin et découvrent pour Élisa. De plus, je ne suis pas la seule à avoir créé cette révolution. D'autres ont travaillé dans l'ombre à mes côtés.

Quant aux autres, lorsque nous sommes arrivés en Corse, j'avais prévu de m'enfuir avec Élisa, mais il m'a prise de court. Il s'est rendu compte que je voulais partir en douce, alors il a tenté le tout pour le tout afin que je reste. Il m'a clairement dévoilé ses vrais sentiments, et j'ai compris que j'en avais également pour lui. Nous ne nous en serions jamais sorties toutes seules de toute façon. Alors nous nous sommes embrassés, et je pense que je me

souviendrais de se baiser toute ma vie. Je peux à nouveau être heureuse, aller de l'avant.

Nous avons réussi à avoir la garde d'Élisa, parce qu'il a falsifié quelques dossiers. Il savait que ça comptait beaucoup pour moi. Nous l'avons inscrite à l'école ici, en Corse. Je fais actuellement partie d'une association appelée « Chloé » qui distribue les vaccins. J'en distribue en Corse pendant que la petite est à l'école. Lui joue simplement à ses jeux vidéo dans le noir, comme à son habitude.

D'ailleurs, je vais devoir arrêter d'écrire, il m'appelle. Nous avons des invités à la maison aujourd'hui. Cyril, Samuel et Sacha viennent tout juste d'arriver. Nous avons organisé un repas pour l'anniversaire d'Élisa.

— Noa

HEAVENWhere stories live. Discover now